Voici une information publiée ce 1er avril dernier et qui n’est heureusement pas un poisson…
Vaccins : un généraliste sur quatre n'a pas confiance
Mais comme nous le verrons, ce type d’information est TELLEMENT TABOUE qu’elle est publiée avec des infos fausses et contradictoires destinées à atténuer l’effet dissuasif que cette info aura sur le public, de plus en plus pressé de se faire vacciner ! Car de fait, combien de fois n'a-t-on donc pas entendu que les médecins étaient à 98 ou 99% derrière la vaccination? S'ils sont désormais 75%, pour qui sait compter, c'est que le pourcentage de confiance baisse. Mais déjà en 2005, une enquête de l'INPES révélait que 58% des médecins ont des doutes sur l'utilité des vaccins faits aux enfants et 31% sur leur sécurité, des chiffres sans doute plus réels et plus fiables que ceux dont parle Le Point. > Une opinion personnelle défavorable sur les vaccins et une loyauté envers le patient ne vont donc pas forcément de pair car les vaccins sont un gros business pour les médecins ! Faites ce que je dis, pas ce que je fais donc….
La dernière étude de la Drees indique cependant que le nombre de médecins favorables à la vaccination augmente, malgré certains problèmes graves.
Par Anne Jeanblanc
Un médecin généraliste sur quatre est "modérément" ou "peu confiant" à l'égard des vaccinations. C'est le chiffre marquant du rapport de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) publié mardi. Et paradoxalement, selon le même travail - qui repose sur un entretien téléphonique avec près de 1 600 médecins (entre avril et juillet 2014) -, la quasi-totalité des praticiens interrogés se déclarent favorables à la vaccination. Leur proportion est même en augmentation par rapport à 2010. De plus, neuf médecins sur dix considèrent que leur rôle est d'inciter les patients à s'immuniser. Confiance et pratique ne vont donc pas forcément de pair.
Le vent de défiance qui souffle depuis des années sur la vaccination et les actions des "anti-vaccins" contribuent à focaliser l'attention sur les médecins les "moins convaincus". Et cela alors que le Conseil constitutionnel a très récemment jugé la vaccination - obligatoire en France - des enfants contre la diphtérie, le tétanos et la polio conforme "à l'exigence constitutionnelle de protection de la santé". Une chose est sûre, le climat ne va pas s'apaiser, a fortiori avec la nouvelle information du jour.
Deux décès de bébés après un vaccin contre la gastro
Selon un bilan remis à l'agence du médicament (ANSM), les vaccins Rotarix et RotaTeq, destinés à prévenir les infections dues à un virus responsable de diarrhées chez les bébés, ont entraîné en 2014 un nombre "préoccupant" d'effets indésirables graves (508 notifications d'effets indésirables, dont 201 graves à l'origine de 2 décès). Elle recommande donc de ne plus conseiller ces vaccins, même si plus d'un million de doses ont été distribuées en France depuis le début de leur commercialisation.
"Il faut être vigilant, extrêmement vigilant, [mais] ne pas inquiéter outre mesure les parents aujourd'hui", a déclaré Marisol Touraine mercredi matin sur Radio Classique/LCI. Qui ajoute que les médecins "ont un rôle essentiel à jouer pour rassurer et évaluer l'intérêt du vaccin dans le cas de leurs petits patients".
8 % des médecins "peu confiants" dans les vaccins
Justement, dans l'étude de la Drees, Fanny Collange, de l'observatoire régional de la santé Provence-Alpes-Côte d'Azur, et ses collègues distinguent trois profils de médecins selon leurs perceptions des risques des vaccins. Les trois quarts peuvent être qualifiés de confiants. Ils expriment peu de doutes sur l'utilité des vaccins et leurs potentiels risques. Ils sont relativement jeunes et ont plus souvent eu accès à une formation médicale continue au cours des 12 derniers mois. 16 % sont "modérément confiants". Ils pensent que les vaccins peuvent être responsables de pathologies graves et émettent des doutes sur leur utilité globale. Enfin, 8 % des médecins sont "peu confiants". Les auteurs notent qu'il s'agit de médecins plus âgés, plus souvent des femmes, qui ont un niveau d'activité relativement plus faible et pratiquent davantage les médecines douces.
Pour terminer, l'honnêteté doit nous pousser à citer un chiffre qui n'est pas à la gloire des médias : seuls 6 % des médecins leur font confiance. La grande majorité d'entre eux se fient "plutôt" ou "tout à fait" aux sources officielles (80 % pour le ministère de la Santé, 90 % pour les agences), même s'ils considèrent à 53 % que ces sources sont influencées par l'industrie pharmaceutique.
Source : Le Point
La dernière étude de la Drees indique cependant que le nombre de médecins favorables à la vaccination augmente, malgré certains problèmes graves.
Par Anne Jeanblanc
Un médecin généraliste sur quatre est "modérément" ou "peu confiant" à l'égard des vaccinations. C'est le chiffre marquant du rapport de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) publié mardi. Et paradoxalement, selon le même travail - qui repose sur un entretien téléphonique avec près de 1 600 médecins (entre avril et juillet 2014) -, la quasi-totalité des praticiens interrogés se déclarent favorables à la vaccination. Leur proportion est même en augmentation par rapport à 2010. De plus, neuf médecins sur dix considèrent que leur rôle est d'inciter les patients à s'immuniser. Confiance et pratique ne vont donc pas forcément de pair.
Le vent de défiance qui souffle depuis des années sur la vaccination et les actions des "anti-vaccins" contribuent à focaliser l'attention sur les médecins les "moins convaincus". Et cela alors que le Conseil constitutionnel a très récemment jugé la vaccination - obligatoire en France - des enfants contre la diphtérie, le tétanos et la polio conforme "à l'exigence constitutionnelle de protection de la santé". Une chose est sûre, le climat ne va pas s'apaiser, a fortiori avec la nouvelle information du jour.
Deux décès de bébés après un vaccin contre la gastro
Selon un bilan remis à l'agence du médicament (ANSM), les vaccins Rotarix et RotaTeq, destinés à prévenir les infections dues à un virus responsable de diarrhées chez les bébés, ont entraîné en 2014 un nombre "préoccupant" d'effets indésirables graves (508 notifications d'effets indésirables, dont 201 graves à l'origine de 2 décès). Elle recommande donc de ne plus conseiller ces vaccins, même si plus d'un million de doses ont été distribuées en France depuis le début de leur commercialisation.
"Il faut être vigilant, extrêmement vigilant, [mais] ne pas inquiéter outre mesure les parents aujourd'hui", a déclaré Marisol Touraine mercredi matin sur Radio Classique/LCI. Qui ajoute que les médecins "ont un rôle essentiel à jouer pour rassurer et évaluer l'intérêt du vaccin dans le cas de leurs petits patients".
8 % des médecins "peu confiants" dans les vaccins
Justement, dans l'étude de la Drees, Fanny Collange, de l'observatoire régional de la santé Provence-Alpes-Côte d'Azur, et ses collègues distinguent trois profils de médecins selon leurs perceptions des risques des vaccins. Les trois quarts peuvent être qualifiés de confiants. Ils expriment peu de doutes sur l'utilité des vaccins et leurs potentiels risques. Ils sont relativement jeunes et ont plus souvent eu accès à une formation médicale continue au cours des 12 derniers mois. 16 % sont "modérément confiants". Ils pensent que les vaccins peuvent être responsables de pathologies graves et émettent des doutes sur leur utilité globale. Enfin, 8 % des médecins sont "peu confiants". Les auteurs notent qu'il s'agit de médecins plus âgés, plus souvent des femmes, qui ont un niveau d'activité relativement plus faible et pratiquent davantage les médecines douces.
Pour terminer, l'honnêteté doit nous pousser à citer un chiffre qui n'est pas à la gloire des médias : seuls 6 % des médecins leur font confiance. La grande majorité d'entre eux se fient "plutôt" ou "tout à fait" aux sources officielles (80 % pour le ministère de la Santé, 90 % pour les agences), même s'ils considèrent à 53 % que ces sources sont influencées par l'industrie pharmaceutique.
Source : Le Point