Un nouveau virus causant des paralysies infantiles inquiétantes aux Etats-Unis est lié à la polio, disent les experts.
- Depuis l’année dernière, plus d’une centaine d’enfants répartis dans 34 états américains ont développé une mystérieuse paralysie appelée “myélite flasque aiguë”
- Jusqu’ici, les chercheurs pensaient que ces paralysies pouvaient être causées par l’entérovirus D68 (EV- D68) mais moins d’un cinquième des enfants paralysés étaient positifs pour ce virus.
- Maintenant, un enfant de 6 ans paralysé a été testé positif pour l’entérovirus C105.
- Ce virus nouvellement découvert (C105) appartient à la même famille que le virus de la poliomyélite.
Par Madlen Davies for MailOnline , 7 juillet 2015
Les scientifiques croient qu’un nouveau virus de type polio a été responsable de dizaines de cas inexpliqués de paralysies chez des enfants l’année dernière.
La maladie, appelée “entérovirus C105” fait partie de la famille des infections virales au virus de la poliomyélite et a seulement été récemment découverte, ont-ils déclaré.
Jusqu’ici, plus de 100 enfants répartis dans 34 états des USA ont soudainement développé une myélite flasque aiguë, une affection caractérisée par une faiblesse musculaire ou une paralysie des membres inférieurs.
Une nouvelle souche d’un virus de type polio pourrait être la cause des mystérieux cas de paralysie survenus chez des enfants américains l’an passé, selon les découvertes récentes de chercheurs. Un virus de la polio présente en microscopie l’aspect suivant.
Antérieurement, les chercheurs croyaient que l’entérovirus D68 (EV-D68) pouvait être la cause de ces paralysies, selon ce qu’a rapporté le site LiveScience reports.
Mais seulement un cinquième des enfants paralysés sont revenus positifs pour cette souche particulière (D68), amenant les scientifiques à douter que ce virus puisse être la cause la plus plausible de ces cas.
Dans le cadre d’une nouvelle étude à paraître, les chercheurs ont lié un cas de paralysie chez une fillette de 6 ans à l’entérovirus C105.
Bien que cela ne prouve pas de façon concluante que ce virus de type polio en constitue la cause, cela suggère que les virus autres que l’entérovirus D68 pourraient contribuer à l’épidémie, ont estimé les chercheurs.
L’étude dont le Pr Ronald Turner, de l’école de médecine de l’université de Virginie, est co-auteur, a conclu que les découvertes récentes doivent conscientiser les gens sur l’existence d’autres virus (que la seule souche D68) pouvant être associées à ce genre de paralysies.
Ronald Turner a déclaré aux journalistes de LiveScience: “Nous ne devrions probablement pas sauter trop vite sur l’entérovirus D68 et le considérer comme la seule cause de ces cas”.
La fillette de 6 ans a développé sa paralysie après avoir souffert d’un rhume transmis par un membre de sa famille et qui avait provoqué chez elle un peu de fièvre.
Quand les symptômes du rhume ont disparu, elle s’est mise à ressentir des douleurs dans les bras.
Ensuite, ses épaules ont commencé à tomber et elle a commencé à avoir des difficultés à utiliser sa main droite.
Elle fut diagnostiquée avec une myélite flasque aiguë à l’hôpital, mais elle était négative à l’entérovirus D68.
Une fillette de six ans a été testée positive pour un virus nouvellement découvert, appelé entérovirus C105. Elle souffrait d’une paralysie après avoir attrapé un rhume d’un membre de sa famille.
Cependant, un échantillon de son tractus respiratoire était positif pour le virus de type polio nouvellement découvert, l’entérovirus C105.
C’est le premier rapport pour ce virus aux Etats-Unis, ont déclaré les chercheurs.
Le Dr Turner a dit que l’entérovirus C105 pouvait échapper à certains tests de détection, en raison de changements dans sa composition génétique.
Et cette difficulté de détection pourrait expliquer pourquoi ce nouveau virus n’avait pas été remarqué jusqu’ici, a-t-il ajouté.
Cependant, il a noté que les virus ont été trouvés dans le tractus respiratoire des enfants paralysés, mais dans les tests, ils n’ont pas été retrouvés dans leur liquide céphalo-rachidien.
Les personnes peuvent avoir des virus dans leur tractus respiratoire qui n’affectent cependant pas leur système nerveux, explique-t-il.
Dans le but de lier de façon plus définitive ces cas de paralysies aux entérovirus, les chercheurs auraient besoin de retrouver le virus dans le liquide céphalo-rachidien conclut-il.
L’étude sera publiée en octobre prochain dans le journal Emerging Infectious Diseases (Maladies infectieuses émergentes)
Source: DailyMail
Les personnes qui ne connaissent rien de rien aux vaccins peuvent éventuellement trouver qu'il n'y a en fait là rien de vraiment anormal et ... qu'on finira sans doute là encore par inventer un nouveau vaccin contre ces nouveaux virus. MAIS... où cela s'arrêtera-t-il? En 1969 déjà, voici ce que Senault, Foliguet et Monneau écrivaient dans une revue médicale officielle, la Revue du Praticien (18,7:945-956 1er mars 1969): "La question reste posée pour l'avenir de savoir si en supprimant la poliomyélite stricto sensu, on ne risque pas de voir survenir avec la même acuité, d'autres affections poliomyélitiques."
Il est donc devenu essentiel et urgent de voir et de comprendre que la vaccination n'est pas la panacée qu'on a "vendue" au public, que cette méthode a de multiples effets pervers directs et indirects et qu'au niveau épidémiologique, la vaccination peut favoriser l'apparition de nouveaux germes et de mutants, qui sont de nouvelles souches parfois beaucoup plus virulentes, issues d'une sorte d'effet compensatoire ou "effet revanche" de la part de la Nature.
Un tel phénomène s'est déjà vu avec les méningocoques et le Hib, les souches de pneumocoques (on est passé du Prevenar ancienne version dit Prevenar 7 au Prevenar 13 sans rien résoudre des causes de ce phénomène de glissement des souches) mais aussi avec les souches de papillomavirus. Un phénomène de mutation s'observe aussi par ailleurs tant du côté viral que bactérien et c'est ainsi que des mutants sont apparus avec la coqueluche, avec le virus de l'hépatite B (voir aussi ici, la rubrique "mutants d'échappement" et les références 69 à 73) et même avec le virus de la rougeole et celui des oreillons. Pour que vous ayez une image claire et compréhensible de ce qui se passe, vous pouvez prendre l'image des vases communicants: plus vous remplissez un objectif et plus cela va induire des conséquences inévitables sur l'autre branche du système puisque l'écosystème microbien est complexe, global et interconnecté.
Le virus de la polio fait partie de la famille des entérovirus or il faut savoir que suite à l'introduction massive de cette vaccination polio, il y a eu une hausse très importante (+ 455% si on prend par exemple les chiffres en R.F.A en 1962) des virus Echo et Coxsackie. Ces virus sont aussi à même d'engendrer des phénomènes de paralysies. Les chercheurs ont claironné la victoire contre la polio mais l'écosystème microbien ne peut bien sûr être réduit à un tel simplisme; il réagit et cette réaction échappe aux spéculations de pur court terme. Aussi, pour les personnes qui ne sont pas des défenseurs zélés et acharnés des vaccins, il n'est guère surprenant de voir que les "brillantes solutions d'hier" peuvent être les causes les plus probables des ennuis et soucis d'aujourd'hui dans bien des cas. Il serait donc particulièrement intéressant de voir le carnet de vaccination détaillé de tous ces enfants paralysés avec tous les vaccins reçus et les dates de ces vaccins. Cela permettrait aussi de voir le nombre total de vaccins préalablement reçus par ces enfants et d'évaluer le risque d'attraper cette paralysie selon le nombre de vaccins antérieurement reçus. Il ne faut pas oublier que les Etats-Unis sont le pays du monde où les enfants reçoivent le plus de vaccins et ce, dès leur plus jeune âge (avec une vaccination généralisée contre l'hépatite B dès le jour de la naissance!). Affirmer a priori qu'il n'y a aucun lien entre les vaccins en général (et notamment la vaccination polio généralisée depuis des décennies) et l'émergence de ces entérovirus paralytiques serait aussi absurde que contre-productif en termes de savoir et d'efficacité. Mais il ne faudrait pas non plus exclure la possibilité que ces entérovirus récemment découverts fassent partie des nombreux contaminants des vaccins antérieurement reçus par ces enfants (les virus adventices ne sont pas rares et ils sont même inévitables dans l'industrie du vaccin, et il n'y a hélas pas que les exemples passés du virus simien cancérigène SV40 qui a contaminé des dizaines de millions de personnes par le biais des vaccins anti-polio ou les circovirus porcins dans les vaccins anti-rotavirus), quitte à ce que ces virus restés latents dans le corps des vaccinés ne dégénèrent que tardivement à tel ou tel moment suite à l'une ou l'autre infection opportuniste en apparence bénigne.
En conclusion et compte tenu de ces phénomènes bien connus de compensation de souches et de germes au sein de l'écosystème microbien suite à la pression de sélection vaccinale, mais aussi des contaminations notoires de tous les vaccins, il semble difficile de penser que la vaccination en général n'aurait absolument aucun lien ni aucune responsabilité dans l'émergence de ce "nouveau phénomène", à côté de l'explosion de quantité de maladies orphelines ou "génétiques" et de celle des autres maladies allergiques, auto-immunes et dégénératives qui n'ont jamais été aussi nombreuses à une époque où on n'a encore jamais autant vacciné à tous les âges de la vie au moyen de vaccins restant étrangement dispensés de tests destinés à évaluer leur potentiel mutagène (= capacité d'induire des mutations de l'ADN, à même d'entraîner notamment des maladies dites "orphelines").
Il nous paraît, en outre, également important de rappeler le rôle très néfaste que peuvent jouer les antipyrétiques (médicaments contre la fièvre) donnés à la moindre occasion aux enfants -comme cela fut le cas dans les années 50' et 60' où les cas visibles de poliomyélites étaient les plus nombreux- car, comme l'a montré le Prix Nobel de Médecine le Pr Lwoff, le virus de type polio est détruit et sa multiplication s'arrête aux alentours des 39°C. Aussi, donner ces médicaments à un enfant porteur sans le savoir d'un virus potentiellement paralytique peut l'amener à développer une paralysie qui aurait pu ne pas se manifester en l'absence de cette prise médicamenteuse. C'est donc là où il convient de mettre en balance l'utilité limitée de ce "tout médicamenteux" (parfois utile cependant contre les convulsions fébriles par exemple, mais en général pas pour les petites fièvres) et ce type de risque ou "retour de boomerang" dont le corps médical ne vous parlera sans doute jamais et qui est pourtant scientifiquement établi. La science et la médecine sont beaucoup plus vastes et complexes que les messages simplistes et autres slogans trompeurs que vous réservent, souvent de bonne foi, une large part du corps médical lui-même sous (ou dés-)informé. Vous trouverez ici un article très utile et des références de livres utiles sur le respect et l'utilité de la fièvre (cf. surtout pages 3 et 4). En traitement, le chlorure de magnésium (concentration: 20 grammes/litre d'eau par dose de 125 cc à la fois) est une des meilleures si pas la meilleure option dès les premiers signes de paralysie. Ce traitement simple, facile et peu coûteux, n'en déplaise aux idéologues du tout vaccin, a déjà été à même d'inverser le cours d'une paralysie poliomyélitique déclarée si administré précocément (travaux du Dr Neveu notamment). |
Voir aussi:
Bonne synthèse sur le chlorure de magnésium (par Pryska Ducoeurjoly)
Vertus et bienfaits du chlorure de magnésium (par Jean-Luc Darrigol)
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