"Aujourd'hui, je ne cherche qu'à sortir ma fille du cauchemar du Gardasil"
Une semaine après la première injection du vaccin Gardasil, Andréa fit une violente infection urinaire avec poussée brutale de température à plus de 40°. Rapidement, les symptômes se sont installés les uns après les autres ou en même temps: une fatigue incompréhensible; une chute de cheveux très inquiétante; des douleurs musculaires au réveil comme si elle avait fait du sport toute la nuit; une allergie au soleil, aux acariens, aux médicaments; des bouffées de chaleur; des migraines.
Plus tard, des sommeils de plus en plus comateux (parfois plus de 2 heures pour la réveiller) avec des rêves tous plus terrifiants les uns que les autres; une tension très souvent à 6; une perte d’appétence; une quinzaine de gros ganglions dans la région pelvienne (ce qui fit qu’elle fut hospitalisée avec 41° de fièvre); toujours des bouffées de chaleur de jour comme de nuit; des œdèmes au visage, aux mains, aux intestins parfois très importants; des difficultés à s’exprimer, à réfléchir; des pertes de mémoire; des tensions très fortes dans la tête et les yeux accompagnées de migraines et de nausées… une allergie aux anti inflammatoires stéroïdiens et non stéroïdiens. Une constipation très inquiétante. Sans oublier les risques de thrombose.
En plus, elle a eu le papillomavirus HPV 16, alors qu'elle était sensée en être protégée !
Ce n’est pas faute d’avoir consulté pourtant tant les spécialistes que notre généraliste et ainsi de suite. Pratiquement tous lui prescrivaient du Lexomil sans chercher à pousser les recherches. C’était toujours le stress.
Vu que pour ces maladies les symptômes apparaissent, disparaissent, puis ce sont d’autres très différents qui prennent le relais, les médecins en perdaient leur latin. Il m’aura fallu deux ans voire un peu plus pour faire le lien entre le vaccin Gardasil et les symptômes, ceci grâce à une interview de Maître Kouchner à la télévision. Ensuite une autre année très difficile pendant laquelle nous avons été confrontées au refus des médecins d’envisager un vaccin dans la responsabilité des symptômes. C’était le stress ou l’hérédité, rien d’autre. Personne dans nos familles respectives à mon mari et moi n’avons de maladies auto-immunes. L’hôpital de l’Hôtel Dieu à Paris me dirigeât sur Marseille qui me répondit qu’ils ne faisaient de recherches génétiques que pour le cancer.
Si on ne peut le vérifier, alors est-ce scientifique de l’affirmer ?
Fin 2013, Andréa a dû rentrer en catastrophe chez nous, dans le Sud, dans un état très grave. Hospitalisée un mois durant au CHU, ce n’est qu’au bout de 4 mois d’errements médicaux qu’ils ont diagnostiqué un lupus. Ensuite nous avons changé d’hôpital et donc de médecin interniste qui, lui, nous a parlé tout de suite de connectivite mixte.
L’état de santé d'Andréa est très endommagé. Elle souffre de plusieurs maladies autoimmunes avec leurs conséquences terribles. Ils appellent ça une connectivite mixte ou syndrome de Sharp.
La connectivite mixte est une maladie inflammatoire chronique. Le terme « mixte » décrit le fait que cette maladie emprunte les symptômes d’autres maladies comme le lupus systémique auquel s’accroche chez ma fille un syndrome de Raynaud complètement dément. Dans ce contexte on trouve aussi la sclérodermie, la polymyosite et la polyarthrite. Et encore pour ce qui concerne Andréa, la maladie du Gougerot-Sjögren.
Le syndrome de Raynaud, d'origine médicamenteuse (par opposition à la maladie de Raynaud, moins grave et de cause non définie)
J’ai lu quelque part que de nouveaux symptômes de maladies auto-immunes pouvaient apparaître jusqu’à dix ans après le début de la maladie. C’est vrai. D’autres symptômes nouveaux et effrayants apparaissent de temps en temps. Cet hiver et au printemps : des fourmillements dans les jambes et bras, de nuit comme de jour, avec des coups d’épingle dans les muscles; des palpitations cardiaques sur deux jours avec douleurs au bras gauche et à l’épaule accompagnées de coups de poing dans la poitrine si elle voulait se lever; de grosses difficultés à cicatriser en cas de coupures, des hématomes très bleus trop facilement sur le corps…
Ce que je voulais dire ici, dans ce témoignage qui ressemble peut être à beaucoup d’autres, c'est que ma fille n'a eu qu'une seule injection de ce vaccin Gardasil. Cela peut donc se produire dès la première injection, pas forcément à la deuxième ou troisième, et ça peut être dramatique tout de suite. Donc même si Sanofi ne préconise plus que deux injections maintenant au lieu de trop, ça reste potentiellement très grave.
Je voulais aussi dire que devant l'incompréhension médicale particulièrement difficile à vivre pour nous pendant près de trois ans, et bien que maintenant Andréa ait un très bon interniste (toutes les qualités d’un excellent médecin – ça existe ! ) mais qui reste démuni face au manque de protocole de soins allopathiques si ce n’est le Plaquénil), en mars 2015 je me suis tournée vers l'homéopathie séquentielle et là, depuis avril 2015, nous avons des résultats probants. Les examens sanguins montrent toujours un taux d'anticorps antinucléaires à 1600 au lieu de 300 maxi, mais la tension n'est plus à 6 ou au mieux à 8. Elle est redevenue normale à 11 en moyenne. La chute de cheveux s’est pratiquement arrêtée, les symptômes se font plus rares et moins forts.
Ma fille, qui a vu ses idéaux et sa vie sentimentale s'écrouler à l’âge de 20 ans, peut à nouveau se projeter dans l'avenir. Elle aura 23 ans le mois prochain.
En parallèle, je lui ai proposé le régime Seignalet (sans gluten, sans lactose) qu'elle suit au mieux. Il parait que ce régime obtient de bons résultats en cas de maladie auto-immune.
Je recherche maintenant un bon protocole de détoxification.
Je ne partirai pas en guerre contre les laboratoires, je n’en ai pas les moyens. Et puis, pourquoi je n'ai pas pensé venir avec le carnet de vaccination lors de la visite médicale, ça reste un grand mystère pour moi que je ne me pardonne pas. Sans doute, le fait qu'il y avait des années que je ne m'en étais pas servie. Quant au vaccin reçu, je me souviens parfaitement que notre généraliste m'avait remis sa référence en main propre...mais où est- elle? Il y a près de 5 ans, un vaccin pour moi n'était pas anodin mais restait sécurisé par le ministère de la santé.
Sur le moment, c'est sûr que je voulais défendre ma fille contre Sanofi. J’avais la haine de la voir dans cet état et que l’on me réponde que dans une société, il y en a toujours qui restent sur le bas- côté.
J'ai dénoncé son cas à la Pharmacovigilance (qui m’a répondu), et au laboratoire Sanofi (qui ne m’a jamais répondu), laboratoire que du reste j'ai appelé directement pour exiger un protocole de soins de toute urgence...
Aujourd'hui, je ne cherche qu'à sortir ma fille de ce cauchemar.
Je voulais dire aux mamans et aux jeunes filles touchées qu’il existe d’autres méthodes alternatives qui donnent des résultats dont on aurait tort de se priver.
Pour notre part, nous les découvrons au fur et à mesure que nous tentons d’avancer et nous avons des résultats incontestables. De toutes façons nous ne pouvons que le faire seules puisque l’allopathie ne propose rien.
Je croise les doigts tous les jours pour que ma fille s’en sorte au mieux, qu’elle n’ait pas d’opération à venir (trop de risques de thrombose), qu’elle ne tombe pas enceinte (ce qui relancerait la maladie et provoquerait une fausse couche), qu’elle n’ait pas à subir un traitement médicamenteux par manque de connaissance médicale (ce qui pourrait la tuer du reste car elle oublie souvent de sortir avec son carnet de santé), que le traitement homéopathique continue de fonctionner pour lui éviter de sombrer à nouveau… Je me suis demandé à certains moments dans quel pays je vivais. Je reste stupéfaite par le manque d’implication des médecins dès lors que les problèmes sont moins « classiques » que ceux qu’ils ont l’habitude de voir et donc du temps perdu pour le patient compte tenu de la non reconnaissance de l’état de santé ainsi que du manque de confiance ou de crédibilité qu’ils ont vis-à-vis de la parole des jeunes.
Je suis également outrée de voir notre ministre de la santé nous dire « un vaccin, ça ne se discute pas ! ». Lorsqu’on a vécu pendant tant de temps le parcours médical et donc la souffrance physique et psychologique de ma fille et de tant de jeunes filles dont les vies, pour certaines, ne tiennent plus qu’à un fil ou pire encore, on ne peut qu’avoir un sentiment d’injustice et on ne peut plus entendre ni accepter de tels propos.
Enfin, ce témoignage poursuit aussi l’objectif de prévenir à temps les mamans des toutes jeunes filles sur les dangers potentiels de ce vaccin.
Autre chose qui m’interpelle pour finir: pourquoi, lorsqu’on achète un produit alimentaire, on a la composition du produit sur l’emballage mais pas pour un vaccin ? Si l’on m’avait dit qu’il y avait de l’aluminium et d’autres adjuvants si dangereux dans ce vaccin, jamais je n’aurais autorisé notre médecin à le faire.
Elisabeth, maman d'Andréa
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