Des parents s’interrogent sur les vaccins, alors que les taux d’EPILEPSIE touchent 1 enfant sur 20 en dessous de 5 ans
Le Sénateur Américain Cory Booker se penche sur la petite Morgan Hintz (4ans) qui souffre d’épilepsie (Photo Mark Wilson / Getty Images)
Par Alicia Bayer, 22 janvier 2016
Les taux d’épilepsie chez les enfants et les personnes âgées sont montés en flèche avec 1 enfant sur 20 de moins de 5 ans qui souffre aujourd’hui de cette maladie aux Etats-Unis. De plus en plus de parents disent que ce sont les vaccins qui ont déclenché les troubles épileptiques de leurs enfants. Le gouvernement soutient que, bien que les vaccins peuvent déclencher des crises dues à des accès de fièvre, les nombreux cas d’épilepsie qui se sont produits immédiatement après la vaccination relèvent de simples coïncidences ou se seraient, en fin de compte, produits de toute manière.
L’épilepsie est un trouble au cours duquel une personne présente des crises récurrentes, spontanées dues à l’activité électrique anormale du cerveau. Les médecins diagnostiquent une épilepsie quand une personne présente deux ou plusieurs crises séparées par plus d’une journée et quand les crises sont dues à des causes qui peuvent être évitées, comme une forte fièvre ou une hypoglycémie.
Environ 1 adulte sur 100 souffre actuellement d’épilepsie aux Etats-Unis, tandis qu’on estime qu’1 enfant sur 20 souffre de cette maladie.
Il existe plus de 40 types de crises. Certaines impliquent des convulsions tonico- cloniques ou de type grand mal. D’autres ne présentent pas de convulsions. L’épilepsie peut présenter des caractéristiques très différentes d’un cas à l’autre.
L’épilepsie peut être causée par plusieurs facteurs. Certains gènes peuvent être responsables de l’épilepsie. Ils peuvent être transmis par les parents. L’épilepsie peut également résulter de facteurs qui influent sur le développement du cerveau avant la naissance. Les complications lors de l’accouchement peuvent également conduire à l’épilepsie, quand, par exemple le cerveau est privé d’oxygène ou qu’il se produit une hémorragie intracrânienne, comme cela peut se produire chez des prématurés. Des infections comme la méningite ou l’encéphalite (inflammation du cerveau) peuvent également conduire à l’épilepsie, comme aussi les tumeurs du cerveau, des coups, ou des blessures graves à la tête.
Il existe une incidence plus élevée de l’épilepsie chez les enfants atteints de troubles du spectre autistique, bien que les scientifiques n’en connaissent pas les raisons. Une étude publiée dans le Journal of Neuroinflammation a signalé :
Nous formulons l’hypothèse que l’activation des mastocytes du cerveau en raison de déclencheurs allergiques, de l’environnement et/ ou de stress pourrait perturber la barrière hémato-encéphalique, ainsi que la neuro-inflammation, contribuant ainsi à l’apparition de crises.
Environ 70% des cas n’ont pas de cause connue, mais de plus en plus de parents se demandent si les vaccins ne pourraient pas être mis en cause.
Les gens du CDC reconnaissent que les vaccins augmentent les taux de convulsions fébriles (les convulsions causées par une très forte fièvre), mais sont prompts à rejeter l’idée que les vaccins sont liés à la montée en flèche des taux de crises chez les jeunes enfants. Malgré cela, de nombreux parents rapportent que les crises épileptiques de leurs enfants ont commencé immédiatement après la vaccination.
Le Forum de la Fondation pour l’Epilepsie comporte de nombreux commentaires de parents qui croient que les vaccins ont causé l’autisme de leurs enfants.
L’un de ces parents écrivait :
« Ma fille de 12 mois a fait sa première crise environ 12 heures après son vaccin ROR. Quand nous avons consulté les services de notre médecin traitant, on nous a dit qu’il s’agissait d’une réaction normale faisant suite à une convulsion fébrile due à la vaccination, et que la chose ne se produirait plus. Alors que c’est présisément à partir de ce moment-là, qu’elle a commencé à avoir des crises myocloniques au cours desquelles ses yeux partaient dans tous les sens pendant une fraction de seconde. Quand j’ai fait part de la chose au médecin généraliste, il nous a dit que tout cela disparaitrait avec le temps. Mais, au lieu de disparaitre, ces crises ont augmenté en longueur et en fréquence. »
Un autre parent a rapporté :
« Mon fils a fait sa première crise DANS LE BUREAU DU MEDECIN, 1 à 2 minutes après avoir reçu 2 vaccins. C’est à partir de ce moment que les crises ont continué à se produire. »
Un autre parent écrit :
« Mon fils qui est maintenant âgé de 6 ans a fait des crises depuis qu’il a reçu son premier vaccin à l’âge de 2 mois. Il a fait sa toute première crise 36 heures après avoir reçu le vaccin. Il n’avait pas fait de fièvre et n’a jamais fait de convulsion fébrile, mais il a fait quantité d’autres crises. »
Un autre parent raconte :
« Mon petit Carter a toujours été un bébé en parfaite santé jusqu’à ses vaccins de 4 mois. C’est dans la nuit qui a suivi l’administration de ses vaccins qu’il a fait l’une de ses premières crises. Le diagnostic d’épilepsie est tombé et il continue à faire des crises d’épilepsie. Ce qui m’apparait incroyable, c’est que les médecins ne reconnaissent même pas que les vaccins peuvent être en cause ! »
Une autre maman explique :
« Ma petite fille a commencé à faire ses crises 48 heures après avoir reçu ses vaccins de 6 mois, et il n’y a pas un seul médecin qui veuille m’écouter. Elle a fait des crises myocloniques. »
Un autre parent écrit :
« Mon fils a fait sa première crise le matin après qu’il ait reçu ses vaccins de 6 mois dont l’un était le DTCa. A huit mois, il a reçu le diagnostic de troubles épileptiques et a été mis sous médicaments. »
Une grand-mère écrit :
« Mon petit-fils, sa maman et son mari vivaient avec moi quand le petit a reçu sa première série de vaccins. C’est à 4 mois, et dans les 12 heures qui ont suivi le DTCa qu’il a fait sa première crise… Je me suis toujours demandé pourquoi mes petits-enfants devaient recevoir autant de vaccins à un si jeune âge, alors qu’il n’en était pas question ni pour ma génération, ni pour celle de mes parents ! Mon petit-fils a continué à faire des crises après que ma fille ait été contrainte de continuer la série de vaccinations de ses 6 mois (Je n’étais malheureusement pas là pour soutenir ma fille dans son souhait de ne pas vacciner). Malgré tout cela, les médecins continuent de refuser de voir que ces problèmes étaient dus aux vaccins. Après que mon petit-fils ait fait sa deuxième crise d’épilepsie, j’aurais voulu tout faire pour qu’il ne soit plus jamais vacciné, mais les dégâts étaient malheureusement déjà faits. »
Un militaire écrivait :
« Je suis militaire dans l’armée américaine. Je n’ai jamais fait de crise avant que je ne reçoive les vaccinations pour être envoyé outre-mer…. A l’époque ce fut ma première crise, mais maintenant, elles ont pris une tournure plus grave. »
Un autre militaire écrit :
« Je m’appelle Joe. Mon épouse et moi faisons partie de l’armée. Mon épouse a commencé à faire des crises quelques jours après qu’elle eût reçu ses vaccins. »
Un autre adulte atteint d’épilepsie a ajouté :
« Je suis épileptique depuis mes 6 ans. J’en ai maintenant 31 et je viens de recevoir le vaccin antitétanique. C’est depuis lors que je souffre maintenant de secousses dans tout le corps. »
C’est très régulièrement que des parents rapportent que les médecins rejettent l’idée que les vaccins sont en cause.
L’un de ces parents écrit :
« Depuis le mois de mai, mon fils a eu des problèmes neurologiques, il a fait des crises d’épilepsie auxquels les médecins ne semblent pas comprendre grand- chose. C’était un petit garçon de 18 mois en pleine santé. 11 jours après la visite médicale au cours de laquelle il a reçu ses vaccins, il a commencé à vomir et a fait une crise d’épilepsie qui a duré plus d’une heure. Il a été hospitalisé pendant plus de 50 jours, et différents médecins se sont occupés de lui. On lui a fait passer plusieurs tests, y compris des biopsies de muscles, et tout était normal. Plusieurs personnes, des membres de notre famille et des amis ont évoqué la possibilité que ses problèmes puissent avoir été causés par les vaccins. Tous les médecins que nous avons vus ont rejeté cette hypothèse. Mon fils a connu plusieurs revers de développement. Il ne sait plus s’asseoir, se tenir debout ou utiliser ses mains. »
Une autre personne écrit :
« Mon fils a commencé à faire des crises d’épilepsie après qu’il ait reçu ses vaccins de 6 mois. Il a fait deux convulsions fébriles, puis une autre qui a duré 68 minutes aux urgences. Pas un seul médecin ne nous a posé de questions sur les vaccins qu’il avait reçus. Jusqu’à aujourd’hui-même pas un seul médecin n’a reconnu que ses troubles pouvaient provenir des vaccins et le mois dernier, il a reçu 9 vaccins. »
Un autre parent écrit :
« Je sais à quel point il est effrayant, dévastateur et déroutant quand des enfants comme les vôtres et les miens font des crises après des vaccinations, et comme il est tout à fait scandaleux que tous les médecins impliqués refusent de discuter d’une connexion possible ! »
Ce sont là juste quelques histoires de parents ou de personnes qui ont fait des crises dans les heures ou les jours qui ont suivi des vaccinations. Sur les Forums de la Fondation pour l’Epilepsie, il y a 26 pages qui traitent de cas où les vaccins ont déclenché l’épilepsie. Une maman a rapporté que ses enfants n’avaient pas été vaccinés et avaient quand même été atteints d’épilepsie, mais il y a de nombreux autres parents qui ont signalé que les crises d’épilepsie ont commencé presque immédiatement après que leur bébé ait reçu les vaccins.
Il y a peu, des scientifiques ont commencé à reconnaître le fait que des crises d’épilepsie avaient commencé à se manifester après qu’un bébé ait reçu ses vaccins. Cependant, certains disent que ces crises d’épilepsie seraient de toute manière survenues, et que les vaccins n’auraient servi que de déclencheurs.
Des chercheurs qui ont publié une étude dans The Lancet ont découvert que des enfants atteints du syndrome de Dravet faisaient souvent leurs premières crises le jour de la vaccination, et que les nourrissons qui faisaient ces crises immédiatement après la vaccination avaient tendance à développer la maladie plus tôt. Ces chercheurs ont fait valoir que bien qu’il y ait plus d’enfants qui fassent des crises immédiatement après les vaccinations, en fin de compte cela n’avait pas d’incidence sur les résultats ultérieurs de la maladie. Ils écrivent :
Il est possible que la vaccination puisse déclencher l’apparition précoce du syndrome de Dravet chez les enfants qui en raison de mutations SCNIA sont susceptibles de développer la maladie. Cependant il ne faudrait pas priver ces enfants de la vaccination parce qu’ils présentent une mutation étant donné le fait que nous n’avons pas trouvé de preuves que la vaccination avant ou après la maladie joue un rôle prépondérant.
Il convient cependant de noter que les deux groupes qui ont fait l’objet des études de ces chercheurs étaient des enfants vaccinés qui souffraient tous du syndrome de Dravet. Il s’agissait d’enfants atteints de cette maladie et qui avaient fait leur première crise « très peu de temps après avoir reçu les vaccins (moins de 24 heures après la vaccination) et d’autres qui avaient fait leurs premières crises deux jours ou un peu plus longtemps après avoir reçu la vaccination. Les chercheurs ont été incapables de trouver des enfants atteints du syndrome de Dravet qui n’avaient pas été vaccinés. Les chercheurs ont noté :
La conception de notre étude, ainsi que l’absence d’un groupe de contrôle de patients atteints du syndrome de Dravet qui n’avaient pas reçu le vaccin DPT nous a empêchés d’examiner une interaction gènes-environnement.
Les chercheurs n’ont rien trouvé d’autre à préciser pour cette situation, et ont conclu qu’il n’y avait « aucune base rationnelle » pour éviter la vaccination.
Si vous pensez que votre enfant a développé l’épilepsie à la suite d’une vaccination, il est important que vous puissiez signaler le fait au VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System). En outre, le Programme National d’Indemnisation pour Dommages Vaccinaux peut prévoir une indemnisation (frais médicaux) pour les familles qui peuvent prouver que leurs enfants ont été handicapés ou sont morts à la suite d’une vaccination. Les crises d’épilepsie sont comprises dans le tableau des dommages qui peuvent être pris en compte pour une indemnisation, si elles sont considérées comme « affections aiguës » se manifestant de manière spécifique et dans le délai imparti. Les parents qui exigent une information médicale sur les dommages vaccinaux possibles doivent payer une somme de 400 dollars pour pouvoir y accéder. Il est également recommandé d’avoir recours à un avocat. En outre, il faut que votre requête soit déposée endéans les 3 ans après que les premiers symptômes de dommages vaccinaux se soient manifestés ou endéans les 2 ans quand il s’agit d’un décès (et endéans les 4 ans après le début des premiers symptômes des dommages vaccinaux qui ont conduit à la mort).
A ce stade, beaucoup de questions se posent sur tout ce qui peut conduire à la hausse des taux d’épilepsie des enfants, comme aussi par rapport à tout ce que les parents peuvent faire pour empêcher ces cas de se produire. Epilepsy Research UK a signalé qu’il est prévu que la prévalence de l’épilepsie puisse continuer d’augmenter de manière significative entre 2012 et 2022 dans sept régions (« marchés ») y compris les Etats-Unis. En effet, les groupes qui semblent tout spécialement s’intéresser à la hausse des taux d’épilepsie dans le monde, semblent être les sociétés pharmaceutiques qui prennent bonne note des « opportunités de croissance ».
Source : Examiner.com