Cette adolescente de 13 ans décède 5 jours après avoir reçu le vaccin contre le HPV (extraits)
Les médecins qui s’occupaient de son cas l’ont renvoyée chez elle sous prétexte qu’elle était paresseuse et n’avait qu’une gastro.
- La jeune Shazel Zaman souffrait de graves maux de tête, elle vomissait et souffrait de vertiges
- Cette adolescente de 13 ans est tombée malade quelques heures après avoir reçu le vaccin contre le HPV à l’école
- La famille l’a conduite à l’hôpital, mais les médecins l’ont renvoyée prétextant qu’elle n’avait qu’une gastro
- La famille affirme que les médecins qui se sont occupés d’elle l’ont comparée à une enfant paresseuse
- L’adolescente fut renvoyée chez elle. A peine rentrée, elle s’est effondrée et est décédée 4 jours plus tard.
Par Emma Glanfield pour MailOnline, 9 mai 2016
[…] La famille prétend que le médecin a considéré que ses problèmes étaient dus à une gastro et l’a renvoyée chez elle. Une heure plus tard on l’a retrouvée étendue par terre et inconsciente. Son pouls n’était plus perceptible. Quatre heures plus tard, elle mourait à l’hôpital.
Les personnes qui gèrent l’hôpital ont lancé une enquête sur la qualité des soins que Shazel avait reçus à l’hôpital.
Sa famille pense que son décès est directement lié au vaccin contre le HPV qu’elle avait reçu.
Shazel avait reçu son deuxième vaccin contre le HPV au lycée de Bury, le 13 avril. Elle est tombée malade quelques heures plus tard. Son état de santé s’est rapidement aggravé et elle est morte le 17 avril.
Sa sœur Maham Hussain (19 ans) explique : « elle a reçu le vaccin le mercredi. Le vendredi elle s’est plainte de douleurs au bras (pas de gonflement, tout juste des rougeurs). Le samedi, elle s’est plainte de violents maux de tête et le soir, elle a commencé à vomir. Le dimanche, elle était très pâle. C’est alors que ma tante l’a emmenée à l’hôpital Fairfield.
A Fairfield, elle perdait régulièrement connaissance, puis revenait à elle. Ma tante a dû aller chercher un fauteuil roulant.
Les tests sanguins et cardiaques ont montré que tout était normal.
On lui a demandé de fournir un test d’urine. Quand ma tante l’a emmenée aux toilettes, elle s’est effondrée comme si elle s’était endormie.
Ma tante l’a ramenée chez le médecin. C’est alors que ce dernier a considéré qu’il devait s’agir d’un enfant paresseux.
En entendant ces mots, la tante de Shazel en fut complètement choquée. C’est terrible à dire, mais une infirmière a fait un commentaire semblable : « elle va très bien », a-t-elle précisé.
Maham raconte : « j’étais à la maison quand Shazel est rentrée. Elle n’était vraiment pas bien du tout et ma tante l’a directement mise au lit en lui donnant un peu d’eau à boire pour ne pas qu’elle se déshydrate. Ma tante et ma grand-mère ont continué à la surveiller.
Une heure plus tard, elle a commencé à devenir bleue. Son pouls n’était plus perceptible. Le service médical est arrivé sept minutes plus tard. Shazel était toujours sans réactions.
A l’hôpital, ce sont des machines qui l’ont maintenue en vie.
La famille explique qu’après son décès Shazel a subi un scanner, mais rien de spécial n’a pu être décelé.
La famille a dû payer 670 £ pour une IRM qui n’a rien montré non plus. Une autopsie fut alors décidée, mais les résultats ne seront disponibles que dans plusieurs mois.
Maham insiste : « la famille croit fermement qu’il existe un lien entre son décès et la vaccination. »
Avant la vaccination, Shazel était tout à fait normale et active. Notre propre médecin de famille fut vraiment choqué quand on lui a appris le décès de Shazel. La raison pour laquelle nous témoignons est d’informer le public de ce qui peut parfois arriver.
Je ne pense pas que l’hôpital a pris son cas suffisamment au sérieux. S’ils avaient fait plus de tests, ils auraient bien fini par trouver quelque chose.
La famille a fait l’éloge de l’école que fréquentait Shazel pour tout le réconfort que son personnel lui a apporté. Shazel avait beaucoup d’amis à l’école. Le soutien du personnel et du directeur les a beaucoup touchés. Toute la communauté scolaire a été profondément choquée par le décès de Shazel.
Dans une lettre à la maman, Rob Barrow, directeur adjoint au NHS Trust qui dirige l’hôpital Fairfield a déclaré : « Conformément à la politique nationale, nous allons lancer une enquête sur les soins et traitements que votre fille a subis.
[…] Une porte-parole de l’Agence des soins de santé a expliqué que plus de trois millions de filles avaient reçu le vaccin contre le HPV au Royaume-Uni et que des dizaines de millions avaient été vaccinées dans le monde.
Elle a ajouté : « comme pour tous les vaccins la sécurité reste un de nos principaux objectifs. Le vaccin contre le HPV possède un bon dossier de sécurité. »
« Nous avons pris connaissance de la mort tragique de cette jeune-fille et nos pensées vont à sa famille. Comme pour tous les événements indésirables graves, nous allons établir les faits, mais jusqu’à aujourd’hui, le suivi des vaccins n’a jamais pu faire penser que le vaccin ait été responsable de quelque décès que ce soit. »
Le Dr Mary Ramsay, chef du programme d’immunisation d’Angleterre a ajouté : « Le PHE continue d’encourager toutes les filles de 12 à 13 ans de se faire vacciner contre le HPV. « Le vaccin protège contre le cancer du col utérin, le cancer le plus fréquent chez les femmes âgées de 15 à 34 ans. Il y a, chaque année, 3064 nouveaux diagnostics de cancer du col au Royaume-Uni, causant malheureusement la mort d’environ 919 personnes selon les derniers chiffres.
« Il est heureux que les taux de vaccination contre le HPV en Angleterre soient parmi les plus élevés au monde. Les derniers chiffres montrent qu’environ 87% des filles concernées sont complètement immunisées.
Nous prévoyons que le principal avantage du programme de vaccination – une diminution des cas de cancer du col qui culminent chez les femmes entre 25 et 50 ans, s’avérera exact dans quelques années.
« On estime que près de 400 vies pourraient être sauvées chaque année au Royaume-Uni à la suite du programme de vaccinations.
Source : Daily Mail