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1 mai 2016 7 01 /05 /mai /2016 22:58

Les experts indiens en matière de Santé s’interrogent sur le Programme Universel de Vaccination

 

Par Catherine J. Frompovich, 27 avril 2016 (Extraits)

Des experts indiens s'interrogent sur le programme de vaccination

L’adoption d’un vaccin pentavalent (5 valences dans un seul vaccin) par le système de Santé indien a provoqué une grande inquiétude, d’autant plus que « régulièrement un ou plusieurs enfants meurent après avoir reçu le vaccin pentavalent… Pourtant, bien que le nombre de décès ne cesse d’augmenter, il a été annoncé que le vaccin pentavalent allait être introduit dans 3 autres états… » [1]

 

Le vaccin 5 en 1 comprend les valences suivantes : diphtérie, coqueluche, tétanos, hépatite B, Haemophilus Influenzae type B (Hib). Il semble que le vaccin hépatite B soit mis en question. Il ne protégerait pas les bébés des infections. - Intéressant ! En conséquence, les parents refusent de faire vacciner leurs enfants et les taux de vaccination ont chuté de façon spectaculaire – 25% au cours des 4 dernières années.

 

Les experts indiens de Santé, le Dr Amitav Banergee, le Dr Arun Gupta, le Dr BM Hgde, le Dr JP Dadhich, le Dr Jacob Puliyel, le Dr KP Kushawa, le Dr Ritu Priya, le Dr SK Mittal, le Dr S. Srinivasan ainsi que le Dr Vikas Bajpai ont écrit une lettre au cabinet du Premier Ministre indien [2].

 

L’étude menée par l’Institut des Sciences Médicales Sanjay Gandhi de Lucknow, ainsi que par l’Institut National de la Nutrition à Hyderabad, et reprise par deux éditoriaux dans le Journal Indian Paediatrics a soulevé plusieurs questions ayant trait au Programme Universel de Vaccination. Le Dr T. Jacob John a noté dans son éditorial que la fréquence des infections chroniques était similaire chez les vaccinés comme chez les non vaccinés – environ 0,15%. Le vaccin contre l’hépatite B est donc complètement inutile dans cette population. Le professeur Jacob John observe en outre que les résultats immunologiques et épidémiologiques du déploiement du vaccin anti-haemophilius influenza (HIb) ne sont pas surveillés comme ils devraient l’être et a conclu :

 

« En bref, des vaccins coûteux qui ont peu d’utilité sont distribués sans suivi par rapport aux bénéfices ou aux dommages, alors qu’ils peuvent causer des effets secondaires graves et des décès. En dépit des tentatives officielles de nier ces problèmes, il en résulte que le public est en train de perdre confiance dans tout le programme de vaccination. »

 

Ces dix experts de Santé ont exprimé leurs inquiétudes et ont formulé la même demande que celle de nombreux autres experts de Santé : une transparence au sein de l’organisation indienne qui pourrait donner le feu vert à l’utilisation de tel ou tel vaccin en Inde. Le cas de l’Inde, je signale, n’est ni unique, ni le seul en ce qui concerne la transparence.

 

D’après mes recherches sur les vaccins et les politiques de Santé depuis des décennies, j’ai pu constater qu’en matière de vaccins, chaque pays s’en réfère à la pseudo-science du CDC et de la FDA américaine. Il faut que tout cela s’arrête, tout spécialement quand on observe tant de fraude scientifique, quand les effets secondaires sont minimisés ou cachés aux organismes de santé et au public. Selon moi, il s’agit souvent très clairement de FRAUDE !

 

L’un des médecins, Jacob Puliyel, a soulevé la question de la participation et des conflits d’intérêts de la Fondation Bill et Melinda Gates ! Il semblerait que la Fondation soit impliquée dans de nombreux problèmes ayant trait aux programmes de vaccination de pays étrangers. Je me demande pourquoi ! – Eh bien, Il y a plusieurs années en Inde, 47.500 enfants ont été paralysés ; il y a eu aussi quelques morts après avoir reçu le vaccin polio par voie orale de la Fondation Gates [3], comme ce fut rapporté en 2013. Malgré cela, les responsables gouvernementaux n’ont toujours pas appris la leçon ; ils n’ont toujours pas appris que les vaccins pouvaient nuire !

 

En ce qui concerne le vaccin contre l’hépatite B, le Conseil Indien de la Recherche Médicale (ICMR) a, en 2014, réalisé une étude sur les bénéfices du vaccin. Les recherches ont montré qu’après 10 ans de vaccinations contre l’hépatite B, il n’y avait aucune différence entre les enfants qui avaient reçu le vaccin et ceux qui n’avaient pas été vaccinés ! La seule différence, pourrais-je ajouter, est que ceux qui ont reçu le vaccin contre l’hépatite B pourraient peut-être un jour souffrir des problèmes suivants :

 

  • Polyneuropathie inflammatoire auto-immune
  • Sclérose en plaques
  • Arthrite chronique
  • Autisme
  • Paralysie de Bell [4]

 

Le choc anaphylactique et la mort subite du nourrisson sont cependant des réactions plus immédiates qui poussent les médecins à soupçonner et à accuser les parents ou les soignants d’avoir exercé des violences physiques ou à les accuser du syndrome du bébé secoué.

 

Il semble que les responsables indiens de la Santé remettent en question l’efficacité  du vaccin Hib. Ils ont effectué plusieurs études et ont constaté « qu’il y avait plus de cas de pneumonies chez les enfants vaccinés, comme le déclare le Dr Puliyel. La même étude a été répétée au Bengladesh avec des résultats similaires. » Cela, je dois dire, n’est pas inhabituel, étant donné que les enfants vaccinés représentent un risque (pourcentage) plus élevé de contracter les maladies pour lesquelles ils ont été vaccinés. La chose a été démontrée par diverses données démographiques, y compris aux Etats-Unis.

 

Ce qui suit devrait représenter un signal d’alarme pour tous les habitants de l’Inde :

 

« Il ne s’agit pas d’un problème de pertinence, mais bien de risques pour les enfants auxquels on administre un mélange de cinq valences dans un seul vaccin comme dans le vaccin pentavalent. Trois décès ont été rapportés au Sri Lanka quand le vaccin pentavalent y a été introduit. Les décès ont probablement été causés par le vaccin étant donné que l’on n’a pu trouver d’autres raisons », comme le précisent des médecins critiques tel que le Dr Puliyel.

 

Les experts semblent avoir bafoué les normes standards de classification des effets secondaires des vaccinations. Ceci a été exposé dans un article publié par un groupe de critiques du British Medical Journal.

 

Quand le vaccin fut introduit en Inde en 2011, il a été limité à un seul état, le Kérala. Au cours de la première année, 12 décès ont été rapportés chez des enfants vaccinés. Le premier décès s’est produit le tout premier jour après la vaccination chez un enfant qui avait toujours été en bonne santé. [1] (…)

 

Le problème des vaccins en Inde a suscité l’inquiétude des responsables de la Santé depuis que les taux de vaccinations sont en baisse. Et cela, ils n’en veulent pas.

 

Le Professeur Dr Jacob John souligne que :

 

« Le programme de vaccination dans notre pays est aussi imparfait que les autres programmes de soins de santé. Il s’écarte des soins préventifs de santé qui supposeraient une surveillance des maladies, de leurs causes pour pouvoir mériter le nom d’une véritable prévention.

 

La façon dont nous vaccinons en Inde laisse beaucoup à désirer, comme l’a souligné le Dr Jacob Puliyel. La vaccination est destinée à la prévention des maladies, mais en Inde on ne vérifie pas si les vaccins préviennent les maladies dans la communauté. Il s’agit d’établir une « surveillance de santé publique », Mais en Inde, on ne suit pas ce principe. En Inde, les soins de santé et la vaccination constituent des espèces de rituels sans fondements raisonnables. » [1]

 

La vaccination, un rituel sans fondements raisonnables est une bonne façon de décrire ce que beaucoup qualifient de « croyance religieuse dans le dogme de la vaccination ». Cette croyance stipule dogmatiquement que les vaccins sont sûrs, indépendamment du fait qu’aucune étude n’a jamais été entreprise, soit rétrospectivement, soit en cours, sur l’interaction et/ ou les événements indésirables de l’administration de valences multiples en un seul vaccin. Surtout quand il s’agit d’administrer jusqu’à neuf valences à la fois à un nourrisson de moins de 25 livres !

 

Le Dr Puliyel résume les programmes de vaccination non seulement en Inde, mais aussi dans d’autres pays quand il prétend :

 

« Nous n’avons pas de programme pour « le contrôle des maladies transmissibles de l’enfance», alors que nous avons un système parfaitement organisé pour la livraison de vaccins. On distribue les vaccins comme s’il s’agissait de véritables rituels, et cela sans mesurer avec précision les résultats et sans étudier soigneusement chaque cas d’échec vaccinal. 

 

Il semble que les dirigeants du Ministère Indien de la Santé soient incroyablement stupides ou dépourvus de compassion. Peut-être même les deux. » [1]

 

Je soutiens les commentaires du Dr Puliyel : ils peuvent apparemment être appliqués à tous les pays qui mettent en œuvre des programmes de vaccination de masse en suivant les directives américaines du CDC ou de la FDA manifestement influencés par les intérêts de Big Pharma et les mandats des organismes fédéraux.

 

Après avoir pris conscience des effets néfastes sur la santé des vaccins contre le HPV, certains pays ont pris la décision de ne plus recommander officiellement ces vaccins. L’Inde et le Japon ont suspendu leur recommandation des vaccins contre le HPV. [5]

 

Il est temps qu’une véritable évaluation des aiguilles empoisonnées soit réalisée.

 

Références:


[1]http://www.governancenow.com/views/columns/needle-suspicion-vaccine-leaves-experts-pins-needles
[2]https://www.ihs.gov/ihm/index.cfm?module=dsp_ihm_circ_main&circ=ihm_circ_1506
[3]http://nsnbc.me/2013/05/08/bill-gates-polio-vaccine-program-caused-47500-cases-of-paralysis-death/
[4]http://articles.mercola.com/sites/articles/archive/2011/07/07/60-things-that-can-go-terribly-wrong-with-hepatitis-b-vaccination.aspx
[5]http://csis.org/files/publication/140514_Wilson_HPVVaccination_Web.pdf (p. 15)

 

Source : Activist post

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commentaires

B
Réponse au commentaire du 6/05/2016 à 15h01<br /> <br /> Ces ''raisonnements'' sur les durées méritent à peine la qualification de théoriques car ils s'appuient, comme toujours pour de telles questions, sur des hypothèses implicites que personne de semble se donner la peine d'expliciter.<br /> En effet, indépendamment du fait qu'on organise ainsi une course d'anticorps alors qu'il n'existe aucune preuve que les anticorps seraient protecteurs, on suppose qu'une fois la vaccination faite, le processus d'immunisation qu'elle peut enclencher va se dérouler exactement de la même façon, que le virus de la variole soit présent ou pas. Plus précisément, la contamination venant de se produire (temps 0), on fait aussitôt après une vaccination. Si en l'absence de la contamination variolique on admet qu'il faut 10 jours pour que l'immunité s'installe, on admet qu'il en ira de même en sa présence. Le moins qu'on puisse dire est qu'il faudrait en apporter la preuve. Une démarche rationnelle devrait commencer par cela ! Les lecteurs profanes (mais pas idiots) d'Initiative Citoyenne le comprendront aisément.<br /> Accepter une telle hypothèse implicite sans discussion reviendrait à admettre qu'une fois dans l'organisme, le virus de la variole irait se cacher discrètement dans un coin en laissant le vaccin opérer à sa guise. Le jour venu pour déclencher la maladie, le virus de la variole sortirait de sa cachette pour se faire aussitôt assommer par les anticorps !!!<br /> Comme le disait Buchwald, la rencontre des virus variolique et de la vaccine a toutes chances d'être explosive. Les 2 virus cousins sont si heureux de se retrouver qu'ils font la fête sur le dos de la personne tout à la fois contaminée et vaccinée. J'ai compris cela depuis longtemps et il ne me serait jamais venu à l'idée de tenir un tel ''raisonnement'' que notre ami voudrait m'attribuer :<br /> « Ça ne marche pas quand on vaccine un singe avec un virus qui a un temps d'incubation de 6 jours, j'en conclus que ça ne marche pas sur l'homme avec un virus qui a un temps d'incubation de 14 jours. »<br /> D'ailleurs si je voulais ''raisonner'' ainsi sur ces délais je pourrais objecter que selon ces chiffres il s'écoule 4+6=10 jours entre la vaccination des singes 4 jours avant l'épreuve et l'apparition de la maladie 6 jours après la dose épreuve. Chez les humains quand la vaccination est faite 4 jours après la contamination et que normalement la maladie devrait apparaître 14 jours après cette contamination, la durée entre la vaccination et la fin de l'incubation sera aussi 14-4=10 jours. De plus l'OMS indique 12 jours pour la durée moyenne de l'incubation avec des variations de plus ou moins 5 jours, soit entre 7 et 17 jours. De plus encore, les données Mortimer-Henderson de 2003 montrent une accélération de l'incubation quand on a aussi pratiqué une vaccination après le contage et ils citent :<br /> Un auteur, Curschman, signale 1 cas à 5 jours <br /> Un autre, Zuelzer signale 9 cas de variole hémorragique à 6-8 jours.<br /> <br /> Non le raisonnement qui m'a été attribué ne correspond pas du tout à mon argumentation, bien au contraire. D'ailleurs on sait depuis très longtemps que la rencontre de ces 2 virus déclenche en réalité 2 maladies :<br /> Notes recueillies en 1879 présentées au Congrès international d'hygiène, à Turin en 1880 par le Dr Bernard (Cannes) ( [1] page 30).<br /> « On a vu souvent et j'ai observé moi-même des sujets vaccinés pendant la période d'incubation de la variole avoir en même temps une variole et une vaccine parfaitement distinctes »<br /> Buchwald décrit dans son livre la variole hémorragique chez des vaccinés :<br /> « pas de pustules varioliques ; de petites taches bleu-rouge. Le corps doit lutter contre 2 maladies, la variole et les virus inoculés »<br /> <br /> [1] http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54497483/f2.image <br /> <br /> page 30 http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54497483/f33.image
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B
Aux lecteurs profanes (mais pas idiots) d'Initiative Citoyenne.<br /> <br /> Mes commentaires sont longs et nombreux mais l'affaire de la vaccination antivariolique sur les contacts n'est pas une mince affaire qui pourrait se régler en 3 phrases.<br /> Je reprends ces 2 affirmations de notre ami : «  L'auteur de l'étude Earl ne dit qu'une chose … » et « L'auteur de l'étude Paran dit encore moins de choses ...».<br /> Ce qui est important ce n'est pas ce que les auteurs disent ni ce qu'ils ont voulu faire initialement mais ce que disent les résultats qu'ils ont obtenus. Quiconque a un minimum de formation scientifique ne pourra qu'être en acord avec cela. Les auteurs commentant leurs résultats peuvent fort bien ne pas voir un aspect de leurs résultats ou ne pas pouvoir en faire état dans leur publication quand il s'agit d'un sujet sensible comme celui-ci ou même ne pas publier certains résultats comme il est certain pour le sujet qui nous occupe comme je l'ai montré : il existe des données non publiées auxquelles les comités OMS spécialisés ont eu accès, c'est dit dans les documents OMS de décembre 2010 préparant l'Assemblée mondiale de la santé de mai 2011.<br /> <br /> Que disent les résultats publiés de Earl ? Je l'ai montré, les singes vaccinés 4 jours avant la dose épreuve ont beaucoup plus de lésions et une virémie beaucoup plus importante que les témoins non vaccinés. De plus, ces critères augmentent considérablement entre 6 jours avant et 4 jours avant. C'est très clair. Qu'ont dit les auteurs ? Qu'il n'y avait pas de différences entre les témoins et les vaccinés à 4 jours. De plus ils ne parlent pas de la détérioration extrêmement rapide des résultats entre ces 2 délais de 6 et 4 jours. On a là 2 constats très importants.<br /> <br /> Peut-on appliquer ces résultats à l'homme ? Pour moi la question ne s'est jamais posée ainsi car ces résultats pouvaient être constatés sur l'homme depuis très longtemps. J'en avais formulé l'hypothèse dès 1978 soit 30 ans avant l'étude Earl et j'en avais parlé au cours de ma communication orale sur le sujet au congrès Sfsp de santé publique à Lille le 6 novembre 2011 alors que je n'avais pas encore pris connaissance des expérimentations sur les singes. Je m'appuyais uniquement sur des données de terrain pour montrer la réalité de ce que j'appelle les 2 effets Buchwald dont j'ai parlé ici.<br /> Pour moi, quand j'ai découvert les résultats de Earl un peu plus tard, en décembre 2011, je n'y ai vu qu'une confirmation de ce que les données de terrain montraient et non pas comme une preuve que cela devait aussi se produire chez les humains.<br /> <br /> Quand notre ami me fait dire : « « Ça ne marche pas quand on vaccine un singe avec un virus qui a un temps d'incubation de 6 jours, j'en conclus que ça ne marche pas sur l'homme avec un virus qui a un temps d'incubation de 14 jours. » je n'ai pas fonctionné ainsi mais en sens inverse ; ça ne marche pas sur l'homme, on le sait et on constate le même phénomène chez le singe.<br /> <br /> Les données très nombreuses de terrain démontraient la réalité des 2 effets Buchwald depuis au moins 1870, je dis bien 1870. Mais les experts n'ont pas vu ou n'ont pas voulu voir. Alors c'étaient toujours les mêmes refrains pour expliquer les très nombreux échecs, y compris au cours de la campagne d'éradication : couverture vaccinale insuffisante ou vaccin inactif (mal fabriqué ou mal conservé) ou les vaccinations par scarification ont été mal faites. On a répété cela à l'envis jusqu'aux premières expérimentatons animales en 2005 et qui, à la surprise générale sans doute, échouèrent.<br /> <br /> On peut alors penser que ce fut un choc salutaire et que des chercheurs sont allés à Genève pour examiner les rapports de terrain des équipes de vaccination de la campagne d'éradication (700000 pages!). Ils ont pu étudier les données avec un autre regard : et si c'était la rencontre des 2 virus vaccinaux et sauvage qui était à l'origine de ces échecs catastrophiques puisqu'il fut observé de nombreuses flambées épidémiques derrière les campagnes de vaccination ? Et là on peut penser qu'ils ont enfin compris ce que certains disaient dès 1870 et que le médecins allemand Buchwald avait affirmé à la télé allemande en 1970 en pleine épidémie de Mechede.<br /> <br /> Car enfin il ne faut pas oublier le fait très important que fin 2012 notre CTV-HCSP a recommandé les antiviraux sur les contacts et non plus la vaccination et que j'ai rapporté une anecdote plus que significative à ce sujet. Il n'y a pour moi aucun doute, à un niveau élevé de l'expertise vaccinale on sait que la vaccination des contacts n'est pas seulement inefficace mais aggravante.<br /> <br /> Peut-on d'ailleurs exclure qu'après avoir constaté sur les données de terrain les 2 effets Buchwald comme étant les seules explications possibles aux faits constatés, qu'une expérience sur des singes ait été conduite pour confirmation. On vaccine des singes dont on sait que si on leur inflige une dose épreuve par exemple 20 jours après ils vont parfaitement y résister. Car ces expérimenttaions animales ont confirmé l'efficacité de la vaccination antivariolique quand le délai entre la vaccination et l'épreuve est suffisant. Mais si on leur fait en plus au moment de l'épreuve (ou un peu après ou un peu avant) un rappel de vaccination que se passe-t-il ? Je ne peux pas le dire mais le plus vraisemblable pour moi est que cela sera catastrophique pour ces singes, ce qui démontrerait alors la réalité du second effet Buchwald pour eux alors que les données de Earl à -4 jours vont dans le sens de la réalité du premier effet Buchwald.<br /> <br /> Cette expérience a-t-elle été réalisée ? Je n'en sais rien mais c'est très vraisemblable afin de savoir comment se comportaient dans ces conditions des singes immunisés. Mais si les résultats avaient été favorables ils auraient sans doute été publiés et les rapports des Comités OMS en feraient état. Ce n'est pas le cas.<br /> <br /> Je remercie infiniment notre ami d'avoir mis des liens du site dont il a la gestion vers ces commentaires. J'espère qu'il a beaucoup de lecteurs qui trouveront ici l'opportunité de vraiment réfléchir.<br /> J'invite fortement le lecteur à aller lire mon article sur ''l'année noire de la variole'' en 1974 où je rapporte les informations des REH (relévés épidémiologiques hebdomadaires de l'OMS) de l'époque. Ils sont extrêmement révélateurs et démonstratifs [1].<br /> <br /> [1] http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2012/02/03/23430717.html
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B
Aux lecteurs profanes (mais pas idiots) d'Initiative Citoyenne.<br /> <br /> Notre ami voudrait que je passe mon temps à réfuter ce qu'il dit. Est-il si important ? Ceux qui me liront constateront qu'il y a beaucoup d'autres choses à dire autrement plus intéressantes et importantes.<br /> <br /> Mais puisque je considère que j'en ai fini avec ma description générale de l'ensemble des données de l'affaire, pourquoi-pas consacrer quelques minutes à cet exercice que je considère cependant comme stérile, mais pour une fois, histoire de montrer que c'était possible.<br /> Son avant-dernier commentaire ci-dessous :<br /> <br /> « L'auteur de l'étude Earl ne dit qu'une chose: En post-vaccination, tel nouveau vaccin a un effet plus rapide que tel autre chez l'animal et il semble donc logique que la même chose se passe concernant l'homme et la variole. » <br /> <br /> « L'auteur de l'étude Paran dit encore moins de choses: En post-vaccination, l'ancien et le nouveau vaccin ont un effet chez l'animal et il semble donc logique que la même chose se passe concernant l'homme et la variole »<br /> Commentons :<br /> <br /> 1- «  L'auteur de l'étude Earl ne dit qu'une chose … »<br /> <br /> 2-  L'auteur de l'étude Paran dit encore moins de choses ...» <br /> <br /> Comme Earl n'en dit qu'une seule selon notre ami, il en reste combien pour Paran ????<br /> <br /> 3- «Earl …  en post-vaccination » <br /> <br /> 4-  «Paran ...en post-vaccination, » <br /> <br /> Pour Paran la vaccination est réalisée plusieurs jours après la dose infectante, pour Earl c'est uniquement 4 jours avant au plus tôt , mais les deux s'appellent post-vaccination !!!!!<br /> <br /> Et vive la rationalité !!!!<br /> <br /> Vous voyez j'ai pas eu trop à forcer !
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B
Aux lecteurs profanes (mais pas idiots) d'Initiative Citoyenne.<br /> <br /> Comme annoncé il faut aussi parler (pour terminer …) de l'énorme expérience sur les populations humaines que fut la campagne d'éradication de la variole. L'analyse d'une question de cette nature n'a rien à voir avec une disserte pour le bac comme semble le croire notre ami ... Ici les contours en sont définis par les propriétés des virus, principalement pour le cas qui nous occupe, ceux de la variole et de la vaccine. La vaccination des contacts a été abondamment utilisée, aussi il doit être possible de trouver dans les données de terrain des informations précieuses sans qu'il soit utile de sacrifier des singes après avoir sacrifié des humains sans avoir su ouvrir les yeux plus tôt.<br /> <br /> Le 2 février 1970, alors qu'après une importation de variole à Meschede en Allemagne, une épidémie se développe dans un hôpital en provoquant 20 cas et qu'une infirmière vient de décéder de variole hémorragique, le Dr Gerhard Buchwald prend la parole à la télévision pour affirmer que ce n'est pas la variole qui a tué cette infirmière mais la re-revaccination qu'elle venait de recevoir alors qu'elle avait ou allait être contaminée par le virus de la variole en soignant des malades (je dirai ''vaccinée à chaud''). Il décrit cela dans un ouvrage traduit en français. Il y rapporte tous les cas de variole qui s'étaient produits en Allemagne au cours des 11 importations après 1945. En particulier 5 soignantes toutes re-revaccinées ''à chaud'' vont mourir de variole hémorragique.<br /> <br /> L'ensemble des observations qu'il a pu faire en Allemagne l'a conduit à affirmer ce que j'ai désigné dans mon poster comme étant les 2 effets Buchwald :<br /> 1- Chez une personne non immunisée contre la variole, la rencontre, à quelques jours près (sans préciser bien sûr), du virus de la variole et du virus de la vaccine (virus vaccinal répliquant), aggrave la maladie que cette personne allait faire.<br /> 2- Chez une personne immunisée (soit par la variole, soit par une vaccination) la même rencontre produira une variole qui aurait été évitée sans cette vaccination ''à chaud''.<br /> <br /> Dans mon poster j'ai énoncé le théorème de Buchwald :<br /> Supposons une population immunisée à 100% contre une maladie contagieuse (par exemple par une campagne de vaccinations). Une importation se produit et on vaccine systématiquement tous les contacts. Si le vaccin possède le second effet Buchwald cette vaccination provoquera une flambée épidémique dans une population pourtant immunisée à 100% par le même vaccin mais utilisé dans d'autres conditions.<br /> <br /> La démonstration est immédiate : si le cas importé contamine 10 personnes immunisées et qu'on ne fait rien, l'épidémie s'arrêtera. Si on vaccine ''à chaud'' ces 10 personnes elle tomberont toutes malades. Si ces 10 personnes contaminent chacune 10 personnes et qu'on vaccine ''à chaud'' ces 100 contacts, on aura 100 nouveaux malades qui étaient pourtant immunisés.<br /> <br /> Cela est purement théorique bien sûr. Ce pose alors la question : est ce qu'il existe des vaccins ayant les effets Buchwald ? C'est ce qu'affirmait avec force Gerhard Buchwald à propos du vaccin antivariolique. Pour ma part, je pense qu'il avait raison. Je ne vais pas me lancer ici dans une démonstration de cela mais il existe des données observées qui vont tout à fait en ce sens. <br /> <br /> Il y a par exemple une épidémie à Sumatra en 1967 qui a été étudié par un médecin allemand le Dr Diehl et raporté dans une revue médicale allemande. Dans une population de planteurs et leurs familles on observait 5 cas de variole par mois. Les autorités vaccinent tout le monde en mars 1967. Rapidement le nombre de cas montera à 50 environ (de mémoire) puis baissera les mois suivants. Les experts conclueront que le vaccin utilisé était inactif. On recommencera en septembre avec un vaccin super-actif. La campagne sera suivie d'une nouvelle flambée.<br /> <br /> Il y a aussi des données statistiques dans l'Etat du Bihar en Inde en 1973-1974. J'ai présenté dans mon poster des diagrammes donnant le nombre de cas notifiés chaque semaine. Attention : la variole s'étalant sur 4 semaines, ces nombres ne sont pas des incidences hebdomadaires, un cas rapporté pouvant être apparu 3 semaines auparavant. Au cours de cette période il y aura des prospections une semaine par mois et les équipes restaient dans les villages infectés pour surveiller. On constate l'existence de flambées au cours de la semaine ou des 2 semaines qui suivent une semaine de prospection.<br /> Je ne peux donner ici tous les détails, je renvoie à mon article détaillé sur cette affaire [1] ainsi qu'au poster pour le diagramme [2] ou [3].<br /> <br /> Ici je vais seulement ajouter 3 choses :<br /> <br /> 1- Les 6 mois de janvier à juin 1974 ont été qualifiés par Henderson qui dirigeait le programme d'éradication à l'OMS, des « mois les plus noirs ».<br /> <br /> 2- REH n° 18 du 4 mai 1973<br /> Page 191 :<br /> « on peut s'attendre pour 1973 à un nouvel accroissement qui tiendra en majeure partie, non à une amélioration de la notification mais à une hausse marquée de l'incidence en Inde et au Bangladesh »<br /> <br /> Il est reconnu, pour la première fois, que la-notification ne pouvait pas tout expliquer et qu'il y avait une réelle et très importante augmentation du nombre de cas.<br /> <br /> Page 193 :<br /> « Le succès du programme mondial d'éradication s'est trouvé sérieusement menacé par l'apparition cette année de grandes épidémies de variole dans le nord de l'Inde et en particulier dans les États du Bengale-Occidental, d'Uttar Pradesh et de Bihar. »<br /> <br /> Et ça ne faisait que commencer …<br /> <br /> REH n°19 du 10 mai 1974 <br />  <br /> « Au 7 mai l'Organisation avait reçu notification de 76383 cas de variole soit un accroissement de 34% par rapport au nombre de cas enregistrés à la même date de 1973. Une fraction de cet accroissement peut être attribué à l'introduction en octobre 1973, dans une grande partie de l'Inde et du Pakistan, d'un nouveau système de surveillance remarquablement plus efficace grâce auquel la notification est devenue pratiquement complète dans la plupart des régions. En même temps des épidémies explosives se sont produites dans l’État indien de Bihar...Pour 1974 le Bihar à lui seul compte plus de la moitié du total des cas relevés dans le monde. »<br />  <br /> Le nouveau système de surveillance c'était les semaines de prospection où les villages infectés étaient systématiquement vaccinés. Comme par hasard, "des épidémies explosives" vont apparaître ''en même temps'' ! Mais ils ne comprennent toujours pas ! C'est tout simplement le second effet Buchwald !!!<br /> <br /> 3- Les effets Buchwald étaient déjà connus en 1870 comme le démontrent les doccuments de l'époque. J'invite aussi fortement le lecteur à aller lire la compilation que j'en ai faite [4].<br /> <br /> Je ne veux pas abuser de l'hospitalité d'Initiative Citoyenne, d'autant plus qu'en cette période de pont les responsables semblent absentes mais j'insite auprès du lecteur pour aller lire mon article sur la variole explosive en Inde où je rapporte des extraits passionnants des REH de l'époque. Oui c'est passionnant et si vous ne me croyez pas, allez vérifier ! Si vous êtes déçus, venez le dire, ici ou sur mon blog !<br /> <br /> PS - Notre ami a sorti sa synthèse … si ça peut lui faire du bien au moral, lui qui paraît bien douillet !!! Je trouve cela très bien  car s'il a des lecteurs peut-être viendront-ils jusqu'ici pour découvrir ce qu'est une véritable analyse de données … et ce qui s'est produit au cours de la campagne d'éradication<br /> <br /> [1] Variole explosive en Inde <br /> http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2012/02/03/23430717.html<br /> <br /> [2] Poster http://p0.storage.canalblog.com/02/21/310209/90757466.pdf<br /> <br /> [3] Diagrammes sur la variole au Bihar<br /> http://p2.storage.canalblog.com/27/48/310209/75091223.pdf<br /> [4] La variole au 19ième siècle en France, compilation par moi-même :<br /> http://p5.storage.canalblog.com/56/75/310209/68965169.pdf
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I
Bernard, après de nombreux jours, et des dizaines de messages, les trois raisons principales qui décrédibilisent votre utilisation de cette étude n'ont jamais été réfutées.<br /> <br /> Les kilomètres de hors sujet, les anecdotes, les arguments d'autorité, les critiques ad hominem, tout ceci est extrêmement caractéristique et n'a qu'un seul but: Entretenir la confusion en déplaçant le débat de "Vous faites dire à cette étude ce qu'elle ne dit pas" vers "La totalité de ce que je dis sur la variole est vrai".<br /> <br /> En ce qui me concerne, la fraude intellectuelle est avérée et suffisamment documentée. Je vous remercie de votre participation.<br /> <br /> https://initiativerationnelle.wordpress.com/tag/b-guennebaud/
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V
Initiative Rationnelle <br /> Il est évident ,à vous lire, que vous êtes payés par Bigpharma
I
Un dernier pour la route:<br /> <br /> "Qu'en pense notre ami qui contestait que l'on puisse appliquer à l'homme ce qu'on trouve chez le singe, alors chez la souris !!! Il ne pourra qu'être d'accord avec le fait qu'une telle extrapolation est certainement aussi précipitée que prématurée."<br /> <br /> Les auteurs de ces deux études sont extrêmement prudents dans leurs conclusion, contrairement à vous.<br /> <br /> L'auteur de l'étude Earl ne dit qu'une chose: En post-vaccination, tel nouveau vaccin a un effet plus rapide que tel autre chez l'animal et il semble donc logique que la même chose se passe concernant l'homme et la variole.<br /> <br /> L'auteur de l'étude Paran dit encore moins de choses: En post-vaccination, l'ancien et le nouveau vaccin ont un effet chez l'animal et il semble donc logique que la même chose se passe concernant l'homme et la variole.<br /> <br /> Vous avez choisi d'aller plus loin de les conclusion, puisque votre argumentation repose sur: Ça ne marche pas quand on vaccine un singe avec un virus qui a un temps d'incubation de 6 jours, j'en conclus que ça ne marche pas sur l'homme avec un virus qui a un temps d'incubation de 14 jours.<br /> <br /> Je conteste donc votre utilisation de l'étude, et non pas l'étude, et je la conteste parce que vous avez fait très précisément ce que l'auteur de l'étude Earl disait qu'on ne pouvait pas faire.

                    

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