Le Dr Sin Hang Lee recommande que la Chine reporte les vaccinations contre le HPV
Par Norma Erickson, Sanevax, Inc. , 22 août 2016
Le Dr Sin Hang Lee, pathologiste en chef, a fait parvenir une lettre ouverte au Président Chinois, ainsi qu’à son premier Ministre, pour leur demander de postposer la vaccination qui avait été programmée pour les enfants chinois et les jeunes femmes de 9 à 25 ans.
La population chinoise se compose d’environ 143 millions de femmes de 9 à 25 ans. [1] Si les fabricants du vaccin contre le papillomavirus humain réussissent à convaincre le gouvernement chinois de faire vacciner chaque femme de ce groupe, au moyen des 3 doses du vaccin, grâce à un programme financé par l’Etat Chinois tel que proposé par deux de leurs consultants payés [2], le chiffre d’affaires qui pourrait être généré pourrait atteindre les 64 milliards de dollars (en prenant comme référence le prix des vaccins HPV vendus aux Etats-Unis à 150 $ la dose). Cette énorme somme d’argent aurait un impact énorme sur leurs bénéfices. Mais la question reste de savoir à quel prix ?
GlaxoSmithKline (GSK) était en effet plus proche du but à quand ils ont annoncé, le 18 juillet 2016 qu’ils avaient réussi à persuader la Food and Drug Administration Chinoise d’accorder une licence pour le Cervarix, comme premier vaccin contre le HPV en vue de prévenir le cancer du col de l’utérus en Chine. Selon l’annonce de GSK, le lancement commercial du Cervarix en Chine serait attendu pour le début de l’année 2017. - La mise en œuvre d’une campagne massive de vaccination contre le HPV en Chine pour les jeunes femmes de 9 à 25 ans, a provoqué de graves inquiétudes parmi de nombreux citoyens informés tant en Chine qu’à l’étranger. Une des personnes parmi les plus concernées est le Dr Sin Hang Lee, MD, médecin américain originaire de Chine qui a effectué sa formation médicale et le début de sa carrière en Chine. Le Dr Lee a pratiqué en Amérique depuis plus de 50 ans dans le domaine du diagnostic du cancer. Il possède une vaste expérience des tests ADN du HPV qu’il a utilisés dans des échantillons provenant de patients. Il a aussi une grande connaissance de tout ce qui touche au vaccin Gardasil contre le HPV.
Sur la base de sa connaissance des impacts sur la santé que peuvent avoir les vaccins contre le HPV, le Dr Sin a fait état de ses énormes préoccupations pour la population féminine de Chine. Ses inquiétudes l’ont poussé a écrire une lettre ouverte au président Xi Jinping, ainsi qu’au premier Ministre Li Keqiang de la République Populaire de Chine, en leur demandant d’utiliser leur pouvoir pour retarder la mise en œuvre de tout le programme de vaccination contre le HPV en Chine jusqu’à ce que les risques et les avantages de la vaccination de masse des enfants et des jeunes femmes contre le HPV soient évalués de manière adéquate par des experts médicaux et scientifiques indépendants. Le Dr Lee estime qu’il est essentiel que ces experts ne soient pas financièrement liés aux fabricants ou autres parties prenantes dans l’affaire du vaccin contre le HPV.
Dans sa Lettre Ouverte, le Dr Sin soulève une série de préoccupations scientifiques au sujet du programme de vaccination proposé contre le HPV :
- Il y a zéro preuve scientifique qu’il ait été prouvé que les vaccins HPV aient pu prévenir un seul cas de cancer du col de l’utérus dans quelque pays que ce soit.
- Pour promouvoir le vaccin HPV, GSK a créé une peur inutile du cancer du col pour pouvoir créer un marché basé sur la peur et non sur les faits.
- En raison de différences génétiques, les vaccins contre le HPV qui ont été initialement développés et testés en Amérique du Sud, pourraient ne pas être efficaces dans diverses ethnies chinoises.
- Contrairement à la vaccination, le dépistage du cancer du col connu depuis longtemps, et de faible coût, est un moyen sûr, efficace et éprouvé pour lutter contre le cancer du col utérin. En tant que tel, ce dépistage devrait figurer en tout premier plan dans le programme de Santé publique. Il permettrait d’économiser des milliards de dollars et pourrait sauver d’innombrables vies.
- La vaccination contre le HPV n’offre aucune valeur ajoutée aux programmes existants de dépistage du cancer du col de l’utérus.
- A l’échelle du monde, des dizaines de milliers de réactions indésirables graves se sont produites après l’administration du vaccin contre le HPV, y compris des décès.
- Les fabricants de vaccins ont utilisé de manière inappropriée leur principal adjuvant aluminique pour stimuler l’immunité au cours des tous les essais cliniques. Ce fait a permis de masquer les risques que comportent les vaccins contre le HPV.
Les préoccupations du Dr Lee à propos de la vaccination contre le HPV s’appliquent aussi à d’autres pays, où un certain nombre d’enquêtes sont en cours et qui portent sur la sécurité et l’efficacité des programmes de vaccination contre le HPV.
Références :
[1] Demographics of China 2015.
[2] Castle PE, Zhao FH. Population effectiveness, not efficacy, should decide who gets vaccinated against human papillomavirus via publicly funded programs. J Infect Dis. 2011;204:335-7.
Source : SaneVax