D'aucuns pourraient se demander pourquoi nous évoquons ce sujet de l'Avenue du Port (à Bruxelles). Pourtant, à y regarder de plus près, on peut constater de profondes similitudes entre ce dossier et ce que nous avons connu avec le H1N1.
Explications.
Depuis 2008, les riverains de l'Avenue du Port avaient réagi et fait part de leurs objections aux autorités, par rapport à un permis d'urbanisme pour le réaménagement de cette avenue bruxelloise. Ils contestaient notamment l'abattage abusif de plus de 300 platanes et le retrait des pavés de la voirie.
Comme souvent, les autorités compétentes n'ont pas voulu entendre les riverains ni prendre en compte leurs arguments. La Ministre bruxelloise Brigitte Grouwels n'a fait que s'entêter, essayant coûte que coûte de faire passer en force son projet de réaménagement, en dépit du bon sens et de la plus élémentaire logique démocratique.
Les riverains qui avaient eu la bonne idée de s'organiser en différents comités d'action étaient déterminés à sauvegarder leur quartier, même si cette lutte leur a déjà pris beaucoup de temps, d'argent et d'énergie. Jusqu'au bout, ils ont espéré la voie du dialogue et du bon sens mais devant la mauvaise volonté et l'entêtement des autorités, ils ont bien dû se résoudre à porter l'affaire en justice.
C'est ainsi qu'ils ont pu triompher le 5 octobre 2011 dernier, le tribunal de première instance de Bruxelles leur ayant donné raison.
Toutefois, en raison de l'incurie et de l'aveuglement de Mme Grouwels, la Région (c'est à dire le contribuable) devra payer une indemnité à l'entrepreneur qui était prévu pour l'annulation du chantier. Il était question d'une somme de 5 MILLIONS d'euros mais il s'avère que cette somme pourrait avoir été gonflée, histoire pour Mme Grouwels de dissuader l'abandon de son projet anti-démocratique. Le montant réel qui sera finalement versé à l'entrepreneur n'a pas encore été fixé à ce stade et fera sans doute l'objet de négociations.
Cette victoire à l'arraché est une belle victoire citoyenne mais elle serait d'autant plus belle si une majorité de citoyens arrivaient enfin à en tirer TOUTES les leçons quant au fonctionnement de notre "démocratie" (comme les riverains en émettent le souhait dans une lettre du 7 octobre, aux parlementaires bruxellois)
Car n'ayons surtout pas la mémoire trop courte.
Dès 2009, Initiative Citoyenne regroupait des citoyens et des médecins qui ont posé des questions précises et fait part de leurs objections aux autorités compétentes au sujet de l’achat massif et de l’utilisation de vaccins expérimentaux contre cette fameuse grippe A. De même, IC avait à l’époque, elle aussi, écrit aux parlementaires.
N’ayant pas le sentiment d’avoir été écoutés (c’est le moins que l’on puisse dire) alors qu’il s’agissait pourtant d’une question de santé publique et de violation du droit des patients à un consentement libre et éclairé, nous avons, nous aussi, dû nous résoudre à porter l’affaire en justice. Les vaccins étant cependant un sujet autrement plus tabou qu’un réaménagement urbanistique, l’affaire a été étouffée par une « justice » dont on peut raisonnablement douter de l’indépendance quand il s’agit d’enjeux de cette ampleur.
Bien que nous ayons été déboutés, la vérité a tout de même fini par éclater en mai 2010 avec la publication du contrat secret honteusement conclu entre l’état belge et la firme GSK, un contrat dont la publication nous a été refusée par la justice qui estimait cette demande « non urgente ». Une fois ce contrat révélé, tous les citoyens ont pu se rendre compte des mensonges éhontés des autorités qui osaient jurer la main sur le cœur qu’il ne s’agissait pas de « vaccins expérimentaux » alors que le contrat signé par Mme Onkelinx le démontrait pourtant clairement !
Mme Onkelinx elle aussi s’est entêtée et a foncé tête baissée au prétexte que « l’OMS l’avait préconisé ». Et sans même se soucier de la volonté de toute une partie de la population de ne pas se faire vacciner, elle a cependant commandé 12 millions de vaccins pour couvrir toute la population sans parler d’une vaccination obligatoire qui avait été initialement envisagée.
Là aussi, son entêtement a coûté cher, très cher aux contribuables, puisque ce sont plus de 90 MILLIONS d’euros de fonds publics qui ont été investis de façon anti-démocratique dans cet achat de vaccins expérimentaux. Certes, Mme Onkelinx a pu obtenir une résiliation sans frais d’une partie du contrat mais tout cela ne se serait pas produit si elle avait écouté les citoyens et les nombreuses voies scientifiques dissidentes.
Il nous apparaît au final assez clairement que, ce qui rend possible ce genre de coups de force anti-démocratiques, c’est ce sentiment exaspérant d’impunité qui prévaut chez cette élite politique, toujours assurée de rester en poste et de s’en tirer à bon compte au lieu d’être démise immédiatement de ses fonctions voire même de risquer la prison pour abus de pouvoir ou de devoir personnellement rembourser les gaspillages de fonds publics dont elle s'est rendue coupable.