Souvenez-vous de ceci: sollicitée par des pédiatres néonatologues pour élargir encore l'âge du remboursement du "vaccin" Synagis contre le VRS responsable de la bronchiolite du nourrisson, Muriel Gerkens a inclus cette coûteuse mesure dans son texte de résolution, pour la coquette somme de 8 millions d'euros et ce alors que le fabricant lui-même dudit produit, fabriqué à base de cellules cancéreuses de myélome de souris, n'a toujours pas apporté la preuve de son efficacité.
D'autres médecins, soucieux du principe de bon sens "D'abord ne pas nuire" ont "soufflé" il y a peu aux oreilles d'Initiative Citoyenne un genre de prévention plus sûre, plus efficace et aussi beaucoup moins chère: la vitamine D en suffisance chez les mères, pendant leur grossesse.
Et en effet, Wikipedia mentionne cela, références scientifiques à l'appui.
Voici ce qu'on peut y lire à ce sujet:
Bronchiolite du nourrisson
La prise de suppléments de vitamine D par les femmes enceintes prévient la bronchiolite par virus respiratoire syncytial (VRS) chez les nourrissons. En effet, sur les 5 millions de nourissons qui contractent un VRS aux États-Unis, 1 million de cas pourraient être évités si les mères prenaient cette vitamine qui peut également combattre l’épuisement et le diabète pendant la grossesse[49]. Les bébés qui ont le moins de vitamine D sanguine, mesure qui corrèle avec la prise de suppléments chez la mère pendant la grossesse, ont six fois plus de risques de contracter une bronchiolite à VRS que ceux qui en ont le plus[50].
[49] (en) Vitamin D can prevent RSV, new study says [archive]. 11 mai 2011. par Nkoyo Iyamba, Deseret News.
Belderbos ME, Houben ML, Wilbrink B, Lentjes E, Bloemen EM, Kimpen JL et al., « Cord Blood Vitamin D Deficiency is Associated With Respiratory Syncytial Virus Bronchiolitis. », dans Pediatrics, 2011 [texte intégral [archive], lien PMID [archive], lien DOI [archive]].
Réduire d'au moins 20% les taux de bronchiolite, rien qu'avec une supplémentation correcte en vitamine D des femmes enceintes (et sans doute pas avec les seuils actuels, infiniment trop bas)? C'est possible! Et nul doute que ça coûterait certainement moins que 8 millions d'euros. Mais voilà, il n'y a peut-être pas tout une armada de pédiatres néonatologues conscients de cette potentialité et surtout, désireux de manifester un tel activisme lorsqu'il ne s'agit pas d'un produit lucratif nécessitant leurs bons soins pour être administré....