5 mars 2012
PARIS - L'Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus) a lancé lundi une campagne nationale de recrutement de réservistes sanitaires, avec l'objectif de passer de 3.300 volontaires aujourd'hui à 10.000 d'ici la fin de l'année.
La Réserve sanitaire a pour mission de répondre à toutes les crises sanitaires, en France comme à l'étranger, a expliqué à la presse le directeur général de l'Eprus, Thierry Coudert.
Dix-neuf réservistes sanitaires (médecins, chirurgiens, infirmiers...) devaient ainsi partir lundi après-midi pour Brazzaville, la capitale du Congo frappée dimanche par une série d'explosions meurtrières dans un dépôt de munitions.
Il y a quelques semaines, des médecins retraités de la Réserve sanitaire avaient participé aux équipes de maraude pour faire face à la vague de grand froid qui s'était abattue sur le France.
Signée avec l'Eprus, prenant l'urgence de vitesse, la campagne de recrutement s'adresse à tous les professionnels de santé, en activité, retraités depuis moins de 5 ans ou étudiants en fin de formation, soit un vivier potentiel de 2 millions de personnes. Un spot TV est diffusé sur plusieurs chaînes et des annonces publiées dans la presse spécialisé.
Nos besoins sont extrêmement diversifiés et nombreux, a souligné M. Coudert. Nous avons besoin de toutes les spécialités et aussi de la meilleure répartition sur tout le territoire, a-t-il ajouté, soulignant que la Réserve sanitaire repose sur le volontariat.
Le Dr Bruno Lartigue, chef de la Réserve sanitaire, a précisé que les volontaires étaient formés à intervenir dans des conditions difficiles.
Nous avons aussi la volonté de dispenser auprès des professionnels de santé une culture de gestion de risque ou de crise sanitaire, a-t-il indiqué.
Créé il y a tout juste 5 ans, l'Eprus a été sous les feux de l'actualité lors de la pandémie grippale de 2009 pour son second pôle d'activités, la gestion du stock stratégique national de matériel et produits de santé (masques, antiviraux, vaccins, pastilles d'iode...).
Source: Romandie
Ces plans sont-ils vraiment indispensables ? Ou bien participent-ils d’une sorte de préparation de l’opinion publique à toute une série de catastrophes à venir, au rang desquelles ces futures pandémies tant attendues ? Comment se fait-il par exemple qu’un plan de vaccination anti-variolique massive de l’ensemble de la population française en 14 jours ait été prévu et adopté en 2003, sans jamais être revu ou aboli depuis lors, alors qu’un sondage INPES/BVA de 2004 ait pourtant montré que seuls 55% des Français accepteraient de se faire vacciner en cas de menace de variole due au bioterrorisme ??
Tout cela démontre donc le peu de cas que ce genre de plans font de la liberté et de la volonté populaire. Quant à savoir que c’est cet Eprus qui gère ce recrutement alors que c’était la même instance opaque qui avait signé ces infâmes contrats léonins d’achat de vaccins H1N1 au nom du gouvernement français, cela n’a rien de rassurant ou de réjouissant pour la population.