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28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 11:54

Vous avez dit "CONSENTEMENT ECLAIRE" ? 

 

Ellen Bown, 25 juillet 2012

 

La définition légale du consentement éclairé est tout à fait claire ; le patient doit recevoir tous les détails impartiaux et objectifs concernant tous les risques et/ou inconnues qui peuvent survenir après l’administration d’un vaccin, les bénéfices du vaccin, ainsi que toute l’information détaillée concernant toutes les alternatives.

 

Il est évident que c’est à la profession médicale qu’appartiennent la charge et la responsabilité de fournir toute cette information.

 

Aux Etats-Unis nous trouvons dès le départ une contradiction. En effet le Département de la Santé signale sur son site que « pour pouvoir prendre une décision, les parents et leurs enfants doivent recevoir une information sur le traitement offert.

 

Si vous avez l’impression de ne pas avoir compris ou si vous ne disposez pas d’une information suffisante, il vous appartient toujours de poser les questions suivantes.

 

Par exemple :

 

*  Que comprend exactement le traitement ?

*  Quels bénéfices le médecin en attend-il ?

*  Quelles sont les chances de pouvoir bénéficier de ces avantages ?

*  Quels en sont éventuellement les risques ?

*  S’il y a des risques, sont-ils graves ou mineurs ?

*  Que se passera-t-il si l’enfant ne reçoit pas le traitement ?

*  Y a-t-il des solutions alternatives ?

 

Cette liste a trait à toute l’information que doit recevoir le patient pour pouvoir donner son consentement. En l’absence de toute cette information, on peut dire que la profession médicale ne permet pas au patient de prendre une décision véritablement éclairée.

 

L’Association Médicale Britannique (BMA) écrit :

 

« Obtenir le consentement d’une personne est un processus, et non un simple événement. Fournir l’information fait partie de ce processus. L’information doit porter sur les risques possibles et sur les avantages, et d’une manière telle que le patient ait la possibilité de comprendre. Les médecins doivent également répondre avec honnêteté aux questions qui leur sont posées et d’une manière aussi complète que le demande son patient. Le consentement pourra seulement être obtenu après que le patient ou ses parents auront eu la possibilité d’examiner l’information et d’aboutir à une décision. »

 

L’Association Médicale Britannique précise également :

 

« Les parents ont le droit de recevoir une information non biaisée, pour qu’ils puissent faire un choix éclairé par rapport à la vaccination de leurs enfants. «  Les professionnels de la santé ont le devoir de mettre à disposition des parents une information actualisée, précise et basée sur des preuves. De cette manière, chaque famille aura la possibilité de faire une évaluation éclairée des risques connus et relatifs aux différentes options, y compris les risques que pourrait représenter l’abstention. Les parents ont droit à une information médicale qui est objective, équilibrée et non politisée.» (2)

 

Rien dans tout ce que j’ai pu lire tout au cours de ma recherche sur ce sujet ne s’est avéré indépendant de la politique.

 

[…]  Si le Département de la Santé ne fournit pas d’une manière non biaisée tous les détails aux professionnels de santé, comment ces derniers pourraient-ils être réellement informés des faits et comment pourraient-ils correctement la répercuter aux patients ?

 

Si les médecins ne sont pas mis au courant de l’existence des réactions graves éventuelles, comment leur serait-il possible de répondre aux questions des patients d’une manière objective ? J’ai personnellement posé la question à mon propre médecin pour savoir s’il avait pris la peine de faire une recherche indépendante concernant la vaccination HPV. Il m’a malheureusement répondu qu’il s’était fié à l’information que le gouvernement lui avait fait parvenir. Je puis supposer que, dans ce pays, chaque médecin de famille aurait donné la même réponse.

 

La même lettre du Département de la Santé datée du 2 mai 2008 précise :

 

« Le JCVI* a recommandé que l’exécution du programme de vaccination HPV soit effectué par le biais des écoles afin de bénéficier d’un maximum d’efficacité. »

 

(*JCVI= Comité britannique des vaccinations)

 

Il semble que ce soit là exactement tout ce que les Centres de Santé de première ligne aient fait. Les jeunes filles rentraient à la maison avec une brochure et un formulaire de consentement (reçus à l’école). Les brochures ne mentionnaient tout simplement pas tous les détails nécessaires à la prise d’une décision éclairée ; ils ne donnaient pas la liste de toutes les réactions possibles et ne mentionnaient pas les alternatives à cette vaccination. Je me suis procurée une de ces brochures auprès d’un médecin généraliste, la brochure n° 301778. Sur la première page on peut voir la photo d’un téléphone portable et le message suivant : « Je viens de faire mon vaccin contre le cancer du col de l’utérus. Pas de problème. »

 

Il s’agit ici d’une infraction à la section 5 partie 86 du « Medines Act »  de 1968 qui interdit des brochures qui : A) décrivent faussement un produit, B) sont susceptibles d’induire en erreur quant à la nature, la qualité d’un produit, l’utilisation ou les effets de produits médicaux pareillement décrits.

 

La vaccination n’est pas une vaccination contre le cancer du col de l’utérus, mais une vaccination contre le HPV. La vaccination est donc faussement décrite.

 

La brochure stipule « vaincre le cancer du col de l’utérus » au bas de la couverture. Ces mots induisent également en erreur par ce que le vaccin ne vainc pas le cancer du col. En fait, et la chose est confirmée par les fabricants, le vaccin peut en fait augmenter votre risque de faire un cancer si vous avez déjà été exposé au virus.

 

En outre, nous nous ne saurons pas avant au moins trente ans si le vaccin a quelque impact sur le cancer du col de l’utérus. Au stade où nous nous trouvons les revendications ne peuvent être justifiées.

 

La brochure ne donne pas la liste du moindre effet secondaire grave. La seule chose qui est mentionnée est celle-ci : « D’autres effets secondaires graves sont extrêmement rares et une infirmière sait comment s’en occuper  En suggérant qu’une infirmière  est capable de s’occuper des effets secondaires graves de la vaccination, on donne l’impression que même les effets graves ne peuvent faire l’objet de la moindre inquiétude alors que ce n’est pas du tout le cas.

 

La brochure ne vous renvoie pas non plus à un site internet pour plus de détails mais tous les parents ne sont pas nécessairement compétents et beaucoup ne disposent pas d’un ordinateur à la maison ou n’ont pas l’argent pour en acheter un. Les personnes qui se trouvent dans ces positions sont-elles à même d’effectuer d’autres recherches alors que la brochure donne clairement l’impression qu’il n’y a pas de problèmes avec le vaccin ?

 

[…]  La brochure d’informations PIL destinée aux patients est le seul document qui  donne une information plus détaillée des effets secondaires du vaccin. Malgré tout, ce document ne permet pas aux parents de donner un consentement pleinement éclairé du fait qu’il ne donne aucun détail sur les alternatives au vaccin. Donc, sur certains points, ce document est susceptible d’induire en erreur. Ce document se trouve dans la boîte qui contient le vaccin, du fait que ce dernier doit légalement être accompagné de ce document destiné à être remis par le médecin au patient au moment de la vaccination. Le patient doit aussi pouvoir disposer du temps suffisant pour pouvoir le lire dans son entièreté. Ceci pose évidemment plusieurs problèmes, tout spécialement quand le vaccin est administré à l’école :

 

1.  Aucune des écolières que je connais, y compris ma propre fille, n’a jamais pu recevoir ce document PIL, et ce, même pour d’autres types de vaccinations.

 

2.  Même si ce document était donné aux élèves, auraient-ils le temps de le lire et d’en comprendre toutes les implications ? (Je ne puis imaginer que l’infirmière ou le médecin puissent attendre une demi heure pour permettre à chaque étudiante de lire la brochure avant d’accepter (ou non) la vaccination alors qu’une file d’autres élèves attendent d’être vaccinées. Tout cela prendrait beaucoup trop de temps et serait en outre trop coûteux.)

 

3. Dans la plupart des cas, les parents n’ont jamais entendu parler de cette brochure. On ne les y renvoie pas non plus. Les parents ne voient même pas ce document quand ils signent le formulaire de consentement.

 

La plupart des parents ignorent que ce document peut être téléchargé à partir d’internet. Il faut aussi noter que, selon la « Loi Gillicks », un enfant peut refuser ou au contraire accepter une vaccination contre l’avis de ses parents. « Sans de telles situations, il faut évaluer dans quelle mesure un enfant est capable de fournir un consentement valide- ce qui est connu sous le nom de « Compétence de Gillick ». Cette phrase découle de l’affaire de Gillick contre l’Autorité de Santé de Norfolk et Wisbech qui a été tranchée en 1985 par la Chambre des Lords.

 

Il a été statué que les patients en-dessous de 16 ans pouvaient consentir à la vaccination ; que le droit parental de pouvoir déterminer le traitement pouvait être suspendu quand l’enfant possède une capacité suffisante de compréhension de ce qui lui est proposé. Pour établir si l’enfant est compétent ou non (selon la loi Gillick), il faut décider si celui-ci a une maturité et une intelligence suffisantes pour comprendre la nature du traitement, les différentes options possibles, les risques que cela implique et les bénéfices. (4)

 

Il est clair que tout ceci est risible quand on sait que même les adultes ne disposent pas d’une information complète.

 

Source : Sanevax

 

Références :

  1. http://www.dh.gov.uk/prod_consum_dh/groups/dh_digitalassets/@dh/@en/documents/digitalasset/dh_4117353.pdf
  2. http://www.bma.org.uk/images/childhoodimm_tcm41-20002.pdf
  3. http://www.lawandbioethics.com/demo/Main/LegalResources/C5/Cunningham.htm
  4. http://www.teachingexpertise.com/e-bulletins/legal-consent-when-and-how-it-needed-school-3749  
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