16 septembre 2011
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Posté il y a 3 mois (sur Vimeo)
(Notre avocat, Me Vanlangendonck y assistait):
La réponse à Jean Nève, toute trouvée et pleine de bon sens, est la suivante, formulée ainsi par le sénateur et médecin français François Autain:
Ne pas oublier que: Même déclarés, les conflits d'intérêts ne cessent pas d'agir et d'exercer leur influence néfaste sur le jugement des experts concernés. La revue d'Evidence Based Medicine (Médecine basée sur les preuves) Minerva l'explique très bien:
"La seule déclaration de conflits d’intérêt suffit-elle, cependant, à résoudre le problème ? Des collaborateurs de Centres Académiques du monde médical 1 répondent que non, pour plusieurs motifs : la notion de conflits d’intérêt est fort variablement interprétée, les conflits d’intérêt ne sont pas souvent vérifiés, leur influence difficilement identifiable pour un non expert dans une matière. Ils estiment qu’ il est plus facile de déclarer ces conflits puis de se comporter comme s’ils n’existaient pas, plutôt que de tenter de les éliminer."
En conclusion, il ne faut donc pas confondre la déclaration des conflits d'intérêts qui est certes un minimum minimorum avec la notion d'indépendance qui reste indispensable à obtenir et donc également à revendiquer, tant de la part des patients et usagers que de la part du corps médical lui-même.
Published by Initiative Citoyenne
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Conflits d’intérêts -experts