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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 21:17

nano

Voici un article des plus intéressants sur ce qui est peut-être déjà le cas ou pourrait bien se concrétiser dans un futur proche avec les vaccins également et qui sera sans doute permis grâce à un étiquetage des plus flous.

 

Un article du 29 juin dernier de Rady Ananda (Activist Post) fait état du souhait des pharmas d'inclure désormais des nanoparticules dans leurs médicaments dans le but de "grignoter" les contaminants génotoxiques (donc également cancérIgènes) qu'ils contiennent. Il s'agirait donc en quelque sorte de "charognards" synthétiques et développés en laboratoires, sous la forme d'un assemblage de nanoparticules.

 

Toutefois, cette méthode est-elle sure, ne peut-elle pas encore empirer et aggraver les risques initiaux des médicaments?

 

Une nouvelle étude explique que:

 

"Une variété de composés chimiques, d'intermédiaires et de réactifs sont utilisés durant le processus de fabrication des agents pharmaceutiques actifs (APIs). Certaines de ces substances chimiques, intermédiaires et réactives, de même que les sous-produits des procédés de synthèse, peuvent avoir des effets toxiques et être présents en tant qu'impuretés à de faibles niveaux dans le produit pharmaceutique final.

 

Dans cette étude, la cinétique et la capacité de "grignotage" de l'acroléine ( résine toxique) du médicament iodixanol ont été démontrées."

 

Les chercheurs ont découvert un nanopolymère si efficace qu'il "grignote" jusqu'à 97,8% de cette acroléine indésirable sans grignoter pour autant les composants actifs du médicament lui-même.

 

"Les impuretés pharmaceutiques génotoxiques  peuvent induire des mutations génétiques, des cassures ou des réarrangements chromosomiques et ont le potentiel d'induire le cancer chez l'humain" à indiqué le chercheur Ecevit Yilmaz au site In-Pharma Technologist. "Par conséquent, même l'exposition à de faibles niveaux de ce genre d'impuretés dans le produit pharmaceutique final peut poser des soucis significatifs de sécurité."

 

La recherche a sérieusement commencé après que l'Agence européenne du Médicament ait établi en 2006 ses lignes directrices sur les limites d'impuretés génotoxiques qui fixaient la limite à 1,5 microgramme/jour comme seuil de risque toxicologique (TTC):

 

"Un seuil de risque toxicologique de 1,5 µg/jour de prise d'impuretés génotoxiques est considéré comme étant associé à un risque acceptable pour la plupart des médicaments (soit un risque de cancer chez moins de 1 patient traité sur 100 000)

 

L'agence américaine de régulation FDA a emboité le pas en 2008.

 

Les chercheurs ont découvert que certains nanopolymères charognards sont plus ou moins sélectifs dans "leur grignotage" en fonction de leur structure chimique.

 

"Les nanopolymères qui sont les moins réticulés ont montré un haut degré indésirable de liaison non spécifique avec le ou les principes actifs du médicament."

 

(NB: au plus un polymère comporte de liaisons entre les différentes chaînes, au plus il est dit "réticulé" et donc au moins il a de facilité à grignoter de façon indésirable les principes actifs du médicament, selon ces chercheurs)

 

Dans une étude en 2008, il fut découvert que des nanoparticules de silice pourvues de mésopores (pores dont la taille varie de 2 à 50 nanomètres) ont permis de "restaurer les membranes cellulaires endommagées et d'améliorer le comportement mitochondrial anormal suite à la présence de substances génotoxiques (comme l'acroléine). "Ces nanoparticules de silicice avec mésopores ont apporté une neuroprotection significative contre les dommages habituellement létaux dus à l'acroléine."

 

Des questions liées à la sécurité de ces nanoparticules demeurent cependant. En raison de leur taille infime, on est confronté en réalité à une palette de nouveaux risques sanitaires imprévisibles et encore peu évalués. En somme, est-ce que ce genre de technologie ne troque pas un risque pour un autre?

 

En décembre dernier, un groupe dirigé par le Centre International pour l'Evaluation des Technologies, a intenté une action en justice contre l'agence américaine FDA en raison de l'absence d'évaluation et d'étiquetage des nanoparticules incorporées à notre nourriture, dans nos cosmétiques et dans nos médicaments. A l'instigation du Centre pour la Sécurité de la chaîne alimentaire (CFS), ce litige a obligé la FDA à apporter des modifications à sa règlementation en matière de nanoparticules.

 

Le CFS a expliqué qu'au regard de la nouvelle règlementation, "la FDA reconnaît qu'il y a des différences entre les nanoparticules et leurs homologues et que les nanomatériaux comportent de nouveaux risques potentiels qui pourraient nécessiter de nouvelles évaluations. Cependant, l'agence a refusé d'entériner à ce stade des modifications contraignantes de sa législation en la matière."

 

George Kimbrell, l'avocat du Centre pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire, fournit l'argumentaire suivant:

 

"Les nanotechnologies constituent un puissant arsenal de technologies pour l'observation, la participation et la reconstruction du vivant au niveau atomique et moléculaire. Malgré qu'ils se retrouvent déjà dans différents produits du commerce comme les crèmes solaires, les aliments ou les substances au contact des aliments, les nanoparticules échappent largement à l'étiquetage et à une évaluation adéquate de leurs effets sur la santé humaine. Des études existantes ont sonné l'alarme, indiquant que les nanoparticules ont la capacité de pénétrer dans le flux sanguin par un contact cutané, une ingestion ou une inhalation, ainsi que de se disséminer dans l'environnement naturel lorsqu'on souhaite s'en débarrasser."

 

Non seulement cela, mais aussi, il faut savoir que les nanoparticules franchissent facilement la barrière hémato-encéphalique et le placenta. Voici ce que l'auteur de cet article du site Activist avait déjà posté dans un précédent article de janvier dernier sur le sujet:

 

- Cette petite taille rend les nanoparticules capables de franchir la barrière hémato-encéphalique d'après ce qu'ont noté la chercheuse en matière alimentaire Ellin Doyle. En 2006, elle a publié une revue de la littérature sur les nanotechnologies et a mis en garde "Les nanoparticules sont facilement absorbées par beaucoup de types de cellules in vitro et l'on s'attend à ce qu'elles franchissent la barrière hémato-encéphalique dont le rôle est de faire barrage aux nombreuses substances pouvant léser le cerveau."

 

- Outre plusieurs études sur les dégâts que provoquent les nanoparticules et qui sont citées dans la pétition de 2006 du groupe ICTA, un autre groupe (l'ETC) a listé dix études de 1997 à 2004 qui font état de dommages génétiques et neurologiques, de dysfonctions pulmonaires et de bioaccumulation (et dans lesquelles des verres de terre et d'autres créatures ont absorbé, inhalé ou ingéré des nanoparticules qu'ils ont ainsi transmises au reste de la chaîne alimentaire.)

 

- Une étude de 2012 a même montré que les nanoparticules transportées dans la chaîne alimentaire affectaient le comportement et le métabolisme graisseux des poissons.

 

- Ceci est particulièrement significatif alors que la nanopollution s'accroît avec le relargage de tonnes de nanoparticules dans l'environnement, indiquent Les Amis de la Terre dans leur rapport en 2006, "Nanomatériaux, crèmes solaires et cosmétiques."

 

-  Le groupe ETC a aussi pointé des études démontrant que les nanoparticules peuvent se disloquer dans l'organisme en provoquant un empoisonnement aux métaux et qu'elles peuvent franchir la barrière placentaire pour atteindre le foetus en plein développement.

 

- Une étude britannique de 2010 a même confirmé que tout ce qui a une taille inférieure à 100 nanomètres pose de grands risques sanitaires parce qu'à cette taille, les substances peuvent "atteindre n'importe quel endroit du corps" et peuvent même pénétrer dans le noyau des cellules ou se trouve l'ADN.

 

- Plus solides que l'acier, les nanotubes de carbone ressemblent et agissent à la manière de l'amiante, qui provoque le cancer du poumon.

 

- Un autre rapport des Amis de la Terre cite également une réduction de la croissance rénale chez les animaux de laboratoire qui sont exposés aux nanomatériaux.

 

Bien que l'action en justice de l'ICTA ait exigé le retrait de ces nanoparticules à moins que leurs effets ne soient évalués et leur étiquetage instauré, le seul changement réel obtenu au terme de ces six ans de combat judiciaire fut que la FDA admet à présent les préoccupations liées à la taille de ces substances. Après avoir poursuivi le combat si longtemps, il est peut-être nécessaire d'adopter une autre stratégie juridique si on veut protéger le public de ces dangereuses substances que la FDA ne veut pas contrôler.

 

Pendant ce temps, on peut s'attendre à quelques études de toxicité commanditées par les industries qui auront créé en laboratoire ces nanopolymères "charognards" censés lutter contre les effets des impuretés génotoxiques de leurs médicaments que nous ingérerons.

 

On peut aussi s'attendre à ce que, comme pour les aliments génétiquement modifiés (OGM) et les nano-aliments, aucun étiquetage ne soit non plus exigé pour ces nano-médicaments.

 

Qu’en est-il des vaccins dont plusieurs ingrédients sont notoirement cancérigènes et génotoxiques mais pour lesquels aucun test de cancérogénicité ou de mutagénicité n’a encore jamais été exigé ? En effet, si on prend le cas des vaccins fabriqués par génie génétique (des vaccins dits « recombinants ») et dont la pureté ne peut jamais être parfaite, il faut savoir qu’ils contiennent des parties d’ADN et d’enzymes issues du procédé de fabrication et dont même l’OMS sait que cela pourrait constituer un risque de cancer pour des milliers de gens et d’enfants exposés depuis leur plus jeune âge ! C’est ainsi le cas des vaccins contre l’hépatite B ou le papillomavirus.

 

Qui donc peut prédire que les industriels ne vont pas tenter « d’échapper » à ce genre de réalité et de critiques en recourant à ce genre de « nanoparticules charognardes » ? Qui peut affirmer que ce faisant, ils auront l’obligation de signaler l’incorporation de ce genre de nanoparticules aux vaccins ? Et qui peut affirmer avec certitude que ce genre de technologie n’est pas déjà utilisée dans plusieurs vaccins actuels sans que nous en ayons été informés ? Selon feu Anita Petek-Dimmer, il y aurait possiblement des dizaines de substances chimiques incorporées aux vaccins dont la déclaration ne serait pas obligatoire au niveau des notices, tout simplement parce que ces substances seraient incorporées « en amont » du procédé de fabrication final des vaccins, c'est-à-dire non pas par l’industrie pharmaceutique mais par l’industrie chimique…

 

 

 

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