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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 19:00

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Le Point.fr - Publié le 15/05/2013

 

En dépit des progrès de la recherche, il reste impossible de trouver un vaccin contre une maladie qui ne provoque pas d'immunité. Un défi à relever.

 

Par le Pr DIDIER RAOULT

 

Depuis vingt ans, la tuberculose, le paludisme et le sida sont considérés comme des priorités de santé publique mondiale. Les recherches dans ces domaines bénéficient d'un financement considérable, afin de développer les vaccins. Sans le moindre succès. Les deux études mondiales qui paraissaient prometteuses, l'une contre la tuberculose, l'autre contre le paludisme, ont été arrêtées du fait de leur inefficacité. Alors même que nous assistons à de nouvelles bouffées épidémiques en Europe.

 

Tuberculose, paludisme et sida sont toujours les trois plus grands tueurs à la surface de la Terre. Ils semblent présenter des particularités qui sont autant d'obstacles infranchissables.

 

Le paludisme est une maladie pour laquelle on peut être infecté plusieurs fois de suite. Dans un de nos centres au Sénégal, une personne a pu faire plus de 100 épisodes différents de paludisme. Cela montre qu'il n'y a que peu, voire pas, d'immunité après une infection réelle par le paludisme. De ce fait, il y a extrêmement peu de chances qu'un vaccin arrive à donner une immunité que l'infection naturelle ne peut générer.

 

Il en est de même pour la tuberculose. La forme pulmonaire est souvent une réinfection. Le BCG, qui existe toujours en France et dans les pays francophones, ne protège pas du tout contre la réinfection de la tuberculose, qui est à l'origine de la plupart des pneumonies tuberculeuses. Si ce vaccin qui date de 1921 était évalué aujourd'hui, avec nos critères actuels d'efficacité, il ne passerait pas la barre. Il n'a pas été remplacé par un vaccin plus moderne, car aucun candidat n'a pour l'instant prouvé son efficacité, et, de toute façon, les anciens vaccins ne sont pas réévalués !

 

Concernant le sida, le fait que, dans cette maladie chronique, on ne s'immunise jamais contre son propre virus est aussi un défi scientifique.

 

Au cours du XXe siècle, la médecine a rapidement mis au point des vaccins contre les infections aiguës que l'on ne présente qu'une seule fois dans la vie, telles que rougeole, oreillons, rubéole et poliomyélite. Idem pour les maladies dont la cause était la sécrétion de toxines comme le tétanos ou la diphtérie. Mais on peut douter de notre capacité scientifique à trouver, à court terme, un vaccin contre une maladie qui ne provoque pas d'immunité. Il existe là un problème de connaissance fondamentale. Le fonctionnement traditionnel des vaccins fondé sur l'immunité étant voué à l'échec.

 

Source: Le Point

 

Cet article est vraiment intéressant, parce qu’il met en évidence plusieurs absurdités :

 

- Le fait qu’un vaccin inefficace (le BCG) ait pu être rendu obligatoire en France pendant 57 ans (de 1950 à 2007) : combien de victimes inutiles pour une obligation sans fondement scientifique et combien aussi d’autres vaccins dont l’obligation ne repose nullement sur des bases scientifiques suffisantes ?????????

 

- Le fait que le tétanos n’est pas non plus une maladie immunisante, et donc on voit mal alors, à en lire le Pr Raoult, pourquoi là le vaccin serait efficace alors que l’infection naturelle ne prévoit aucune immunité possible ??

 

- Le peu de consistance scientifique du futur vaccin anti-malaria RTS S de GSK, largement financé par Bill Gates et auquel ARTE consacrera un documentaire entier jeudi soir prochain à 22H30 (« Le vaccin selon Bill Gates »)

 

 

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