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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 23:19
MEDICAMENTS: RAPPORTS FAUSSES
 
EFFETS SECONDAIRES : LES PREUVES QU'ON NOUS CACHE
  

Le 28 août 2007, nous apprenions par l’agence Reuters que, très souvent, les médecins éliminent les déclarations de leurs patients sur les effets secondaires des médicaments.

Anne Harding, journaliste de l’agence, a mené une enquête et a découvert que lorsque les consommateurs de médicaments pensent qu’ils sont victimes d’effets secondaires, la plupart du temps, les médecins rejettent leurs plaintes. Au cours d’une enquête concernant 650 patients, qui prenaient des statines pour faire baisser leur niveau de cholestérol, la majorité des patients ont déclaré que leurs médecins ont nié qu’il pouvait  y avoir un rapport entre ces médicaments et les symptômes qu’ils leur rapportaient.

Le Dr Béatrice A. Golomb, de l’université de Californie à San Diego, a déclaré : «Cela semble se produire même lorsque les effets sont officiellement connus au sujet des médicaments très largement utilisés. Nous avons besoin d’une meilleure éducation des médecins au sujet des effets contraires, et d’un plus important engagement des patients pour signaler ces effets »

Les conséquences les plus graves des statines sont des atteintes du foie, et des problèmes musculaires, sans compter que les statines sont impliquées, parmi d’autres dommages, dans les pertes de mémoire, de concentration, et les sautes d’humeur.


La réaction des médecins est primordiale car les problèmes musculaires risquent de s’aggraver jusqu’à une condition rare mais fatale appelée « rhabdomyolyse » si la prise du médicament n’est pas immédiatement arrêtée.


Les chercheurs ont constaté, au cours de leur investigation, que c’est presque toujours le malade et non le médecin qui soulève ce problème.
 
Parmi les patients avec des pathologies musculaires ou cognitives, 47 % d’entre eux signalent que leurs médecins ont vigoureusement nié que les symptômes rapportés pouvaient avoir un lien avec les statines, alors que 51 % des patients ayant des neuropathies périphériques – un type de douleurs musculaires affectant les extrémités – ont constaté les mêmes dénégations.
 
Dans l’ensemble, 32 % des patients ont rapporté que leurs médecins ont affirmé qu’il « ne pouvait y avoir de lien » , 39 % ont estimé que « cela pouvait être possible » et que 29 % n’ont ni admis ni rejeté cette possibilité ».
 

Les enquêteurs ont été surpris d’apprendre qu’autant de médecins avaient refusé cette possibilité.

 

Bien que cela n’ait pas été le but de l’enquête, le Dr Golomb a noté qu’il n’existe de la part de l’industrie pharmaceutique « aucun intérêt parallèle d’être certaine que les médecins sont avertis des effets secondaires » alors qu’elle est certaine d’avoir le dernier mot au sujet des bénéfices engendrés par les médicaments qu’elle vend.

Le Dr Golomb a ajouté : « les patients devraient être prévenus des risques engendrés par les médicaments qu’ils absorbent et ceux qui constatent que leurs médecins ne remplissent pas leurs devoirs devraient s’adresser ailleurs pour être soignés. Ils devraient toujours choisir un médecin qui semble les écouter ». (cf.Drug Safety, août 2007)

Malheureusement c’est loin d’être le cas, car la parole du médecin est souvent considérée comme celle de Dieu lui-même, et l’on ne met jamais en doute la parole de Dieu.

Quoi qu’il en soit, si les médicaments étaient testés sérieusement et non sur des animaux, différents de l’homme comme nous le répétons sans cesse, ces médicaments n’auraient jamais été acceptés sur le marché. C’est bien là le problème, le « marché » et la « croissance » étant bien plus importants que la santé humaine.

Sylvie Simon
 
Source: Action Santé Libertés

Voilà un article qui ne risque hélas pas de s’être démodé avec les années, bien au contraire ! Ces chiffres, relayés à l’époque par l’agence Reuters, ne nous étonnent hélas pas, ils sont le reflet de la peur panique des médecins d’être l’objet de plaintes et autres poursuites en justice ou plus simplement de « perdre des clients », insatisfaits de leurs prescriptions.

 

Il s’agit donc principalement de la peur d’avoir une responsabilité et d’être mis en cause, en tant que prescripteur d’un médicament qui a fait « plus de tort que de bien » et surtout, qui n’avait même pas averti ses patients de tels risques, conformément à ses obligations légales (loi d’août 2002 sur les droits du patient). Cela explique déjà en grande partie ce déni face à l’évidence.

 

Et bien sûr, les effets secondaires de vaccins n’échappent pas à la règle, au contraire, c’est un sujet encore plus « sensible » et tabou.

 

Ainsi, même si un vaccin tue votre enfant ou le rend par exemple épileptique à vie, ne doutez pas une seule seconde que cet effet ne sera jamais reconnu comme « pouvant avoir été causé par un vaccin », tout au plus, vous aurez seulement droit, à une dérogation médicale pour que l'enfant soit (enfin) dispensé de vaccination mais quand il sera trop tard toutefois et que le mal sera déjà fait, hélas !

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