Le site Vaccinenewsdaily rapportait le 2 juillet dernier une "épidémie" de 64 cas de rougeole en Irlande dans le Comté de Cork, paraît-il, un des moins vaccinés avec 86% tout de même de couverture vaccinale.
Le site précise, comme on aurait pu s'en douter, que l'épidémie a commencé parmi "les non vaccinés", une fois encore montrés du doigt, sans bien entendu rappeler qu'avant l'introduction de cette vaccination, ce sont des centaines et sans doute des milliers de cas de rougeole qui survenaient annuellement chez les enfants de ce comté sans que cela fasse jamais les grands titres des journaux.
Et bien entendu, là aussi comme on pouvait s'y attendre, le site relaie les conseils des autorités appelant les parents à vérifier que leurs enfants sont bien vaccinés contre la maladie. Il est sans doute à prévoir que quand des épidémies surviendront dans des populations vaccinées à 92%, les autorités préconiseront alors une couverture vaccinale de 95 ou même de 100%.
Le hic, et on l'a vu avec l'exemple des oreillons notamment, c'est que le suivi scrupuleux des recommandations vaccinales (ici en l'occurence la double dose de vaccin ROR) n'empêche pas forcément de déclarer la maladie et de pouvoir la transmettre.
Par conséquent, les gens se retrouvent face à double choix:
- se faire vacciner avec un double risque, celui de contracter quand même la maladie, malgré le vaccin, ET le risque de complications vaccinales possibles très diversifiées, que ce soit à court, moyen et long terme. (Le risque existe donc toujours pour un bénéfice par définition toujours incertain).
- ne pas se faire vacciner et ne prendre que le risque de la maladie SI elle survient.
C'est un vrai choix qui mérite un vrai débat. Surtout lorsqu'on sait que des immunologistes et virologistes de renom, comme l'américain Richard Delong (professeur d'université) ont dénoncé dans des ouvrages entiers "l'introduction dangereuse et non nécessaire de virus vivants dans des organismes sains" . (car la vaccination par ROR consiste bien en cela, s'agissant de vaccins dits à "virus vivants atténués".). La virologue belge Lise Thiry, reprise par Sylvie Simon, avait d'ailleurs elle-même avoué dans le Journal Le Matin il y a une bonne vingtaine d'années, que les vaccins à virus vivants sont atténués un peu "à la grâce du hasard"!
Le corps médical, les autorités et les médias n'abreuvent en fait les parents qu'avec des informations élogieuses et rassurantes sur l'efficacité du vaccin mais les parents en savent-ils vraiment assez sur les risques graves possibles et leurs conséquences éventuelles?
L'existence de la loi belge d'août 2002 sur le droit des patients, consacrant entre autres le droit à un consentement libre et éclairé, impose notamment aux soignants de dispenser aux patients une information suffisamment précise sur la gravité et la fréquence des risques. Il faut hélas en déduire, à ce qui est dit aux parents dans la pratique, que l'immense majorité des soignants n'ont jamais entendu parler de cette loi ni de leurs obligations légales en la matière.