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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 21:53

 ESPAGNE : VACCIN CONTRE LE HPV

 

… Et le principe médical : «d’abord ne pas nuire » ?

 

Alicia Capilla, 25 octobre 2013

 

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En réponse directe à ce qui semble être un mépris total pour la santé et la sécurité des jeunes femmes de la part des autorités sanitaires espagnoles, en ce qui concerne les politiques de vaccination contre le HPV, l’Association AAVP (Association des personnes touchées par les vaccins HPV et la Liga para la Libertad de Vaccunacion (Ligue pour la Liberté des Vaccinations) se sont réunies pour publier Documentos 6 para la Reflexion, un dossier d’information sur les vaccins HPV.

 

Ce dossier contient de précieux articles écrits par des spécialistes de la Santé qui pensent que les vaccins contre le HPV doivent être retirés du calendrier espagnol de vaccinations. Des professionnels médicaux et des scientifiques de renom ont librement fait part de leur point de vue sur la sécurité, l’efficacité, ainsi que sur le rapport bénéfices/risques des vaccins contre le HPV. Parmi eux on retrouve le Dr Juan Gervas, médecin généraliste et promoteur de l’équipe CESCA ; Dra Flora Luna , Présidente du Conseil de Surveillance de l’Association Médicale Péruvienne, Maximo Sandin, Docteur en Biologie à l’Université de Madrid ; les études traduites de Chris Shaw, Lucija Tomljenovic et J.P. Spinosa, Neural Dynamics Research Group, Department of Ophtalmology and Visual Sciences, University of British Columbia, Teresa Forcades, Santé Publique ; Carlos Alvarez-Dardet, Professeur de Médecine Préventive et de Santé Publique à l’Université d’Alicante ; Dra Coro-Goitia et Xavier Uriarte.

 

Pourquoi ces experts médicaux se sont-ils sentis obligés de dénoncer les vaccins contre le HPV ?

 

Alicia Capilla explique dans son éditorial que l’Espagne a autorisé l’inclusion des vaccins contre le HPV dans son calendrier vaccinal le 24 août 2007.Il semble que le Ministre Bernat Soria ait abrégé les procédures légales et administratives pour que ces vaccins soient inclus dans le programme vaccinal à une vitesse sans précédent. Il semble que l’on n’ait pas accordé d’importance aux données officielles qui montraient que l’incidence de la maladie que ces vaccins étaient destinés à empêcher (cancer du col de l’utérus) était très faible et se retrouvait principalement chez les femmes âgées. (2/100.000 femmes d’âge moyen de 63 ans). On ne semblait non plus pas accorder d’importance au fait que la vaccination ne pouvait remplacer le dépistage annuel. Le fait que les vaccins contre le HPV ne sont pas des vaccins contre le cancer, mais contre deux des dizaines de souches de HPV impliquées dans le développement du cancer du col de l’utérus (malgré la publicité trompeuse) ne semblait non plus pas avoir grande importance.

 

Immédiatement après l’approbation du Ministre Soria, les deux laboratoires des vaccins contre le HPV (Merck-Sanofi (Gardasil) et GlaxoSmithKline (Cervarix) ont subventionné la mise en œuvre du programme de leurs vaccins dans un grand nombre de régions, à peu près comme ils l’avaient fait dans d’autres pays.

 

La Présidente de l’AAVP, une organisation à but non lucratif, dont le but est de favoriser l’obtention de soins médicaux décents pour les personnes qui ont souffert des effets indésirables de la vaccination contre le HPV, explique

 

« Alors que les vaccins contre le HPV ont d’abord été commercialisés dans notre pays et que notre gouvernement enregistrait des plaintes concernant les pratiques commerciales, que des pressions étaient exercées par les compagnies pharmaceutiques pour augmenter la vente de leurs  vaccins, il est impératif que nous gardions à l’esprit que dans d’autres pays où le vaccin contre le HPV avait été utilisé comme par exemple aux Etats-Unis, des milliers de rapports d’effets secondaires après le Gardasil et le Cervarix parvenaient aux autorités sanitaires.»

 

Un groupe important de professionnels de santé en Espagne a appelé à un moratoire par rapport aux vaccins contre le HPV. Ces professionnels de santé prétendaient avoir de sérieux doutes quant à l’efficacité de ces vaccins et s’inquiétaient de leur coût énorme pour le système de Santé Publique. Ils ont recueilli beaucoup de signatures et appelé à la prudence. Le Ministre de la Santé a ignoré leurs préoccupations.

 

Une campagne de marketing sans précédent ignora la plupart des effets secondaires signalés dans d’autres pays. Il n’avait pas fallu longtemps dans ces pays pour que l’on puisse se rendre compte du côté sombre de ces vaccins contre le HPV. Les mêmes effets secondaires qui avaient été signalés dans d’autres pays avaient aussi commencé à se manifester chez des jeunes femmes en Espagne.

 

Le 4 et le 6 février 2009, deux jeunes filles ont été admises dans le même hôpital de Valence. Toutes deux se trouvaient dans un état critique après avoir reçu le vaccin contre le HPV. Dans le même temps, une jeune fille de Majorque présentait les mêmes symptômes que celles de Valence.

 

Dans un premier temps, les autorités sanitaires de Valence ont reconnu une relation de causalité possible entre les vaccins contre le HPV et les convulsions des jeunes filles. Les autorités s’étaient alors engagées à trouver ce qui s’était passé.

 

Malgré leur engagement écrit à découvrir ce qui s’était passé, il est apparu au cours des rencontres qui ont eu lieu avec les officiels du Ministère de la Santé que ces personnes avaient changé d’avis. Aucune enquête sérieuse ne devait dès lors se produire.

 

Le 9 juillet 2009, une pétition qui demandait un Moratoire au sujet de l’utilisation du vaccin contre le HPV a été remise au Ministère de la Santé de la Communauté de Valence, ainsi qu’au Ministère Espagnol de la Santé. Cette pétition fut pratiquement ignorée.

 

Le 23 décembre 2009, le Ministère de la Santé a reçu une pétition de plus de 9.500 signatures de personnes qui voulaient que les autorités de Santé reconnaissent les effets secondaires des vaccins contre le HPV dont avaient souffert des jeunes filles. Une fois de plus, il n’y eut pas de réponse adéquate de la part du Ministère de la Santé.

 

L’Association AAVP a demandé à plusieurs reprises la reconnaissance des dommages, la possibilité d’un consentement éclairé (en fonction des témoignages d’effets secondaires graves), ainsi que le retrait des vaccins contre le HPV par les autorités de Santé Espagnoles.

 

Etant donné ces circonstances, le décès d’une adolescente de 13 ans à Gijon en septembre 2012 est totalement inacceptable.

 

En conséquence, nous demandons aux praticiens de fournir des informations appropriées aux familles avant d’administrer le vaccin. Nous demandons au Ministère de la Santé de créer un fonds d’indemnisation pour les personnes qui souffrent d’effets secondaires des vaccins et de retirer les vaccins contre le HPV du calendrier vaccinal pour les jeunes filles tout en excluant leur extension aux enfants pour deux raisons  principales :

 

- Les risques que ces vaccins inutiles font courir à la population des jeunes alors que des mesures préventives efficaces et sûres sont disponibles comme la cytologie, les préservatifs et l’éducation sexuelle, étant donné que l’infection s’acquiert par contact sexuel.

 

- Les coûts injustifiés pour le système de Santé espagnol alors que nous subissons des coupes aveugles qui constituent des menaces pour les soins de santé eux-mêmes et compromettent l’équité.

 

Nos efforts pour être reçus par l’un des Ministres de la Santé au cours des quatre dernières années ont été vains. Aucun des Ministres n’a daigné répondre à nos demandes d’audience, une attitude incompréhensible de la part de ceux qui ont l’obligation de veiller à la santé des citoyens, et ce, tout spécialement quand certains d’entre eux ont encouru des risques de santé qui résultent de décisions plus politiques que médicales.

 

Modestement, mais d’une manière persistante, notre Association va continuer à travailler pour que justice soit rendue à ces victimes. La publication de Documentos 6 para la Reflexion est simplement une autre étape dans les efforts déployés pour la protection de nos enfants par rapport aux risques inutiles qui sont pris pour contrôler une maladie qu’ils ont vraiment peu de chances de voir se développer.

 

Source: SaneVax

 

NB: Merci à tous ceux qui comprennent l'espagnol ou connaissent des personnes maîtrisant cette langue de répandre ce dossier qui pourra incontestablement sauver des vies et épargner la santé de nombreuses jeunes filles.

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commentaires

É
D'abord ne pas nuire ?<br /> Il y a longtemps qu’Hippocrate est mort et enterré, et ses principes aussi, malheureusement !<br /> En Belgique, je n'en sais rien, mais en France, ça fait des années que les jeunes médecins ne prêtent plus le serment d'Hippocrate, lequel est remplacé par des codes, des lois, ..., comme pour<br /> n'importe quel commerce !
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