Nous ne reviendrons pas en détail sur ce premier article lénifiant de cet universitaire poitevin sur les prétendues réticences irrationnelles aux vaccins car nous l'avions déjà largement commenté ICI. (à ce propos, la Ministre de l'Economie numérique, Fleur Pellerin, avait aussi déclaré que l'appel à des normes plus strictes en matière électromagnétique relevait aussi de "peurs irrationnelles". Un avis d'ailleurs partagé par la sainte et vénérable Académie de Médecine qui avait encore adopté à l'unanimité, six mois avant l'interdiction définitive de l'amiante, un rapport rassurant et n'allant pas du tout dans le sens d'une interdiction)
Cet universitaire -dont l'éthique apparaîtra pour ce qu'elle est puisqu'il a la légèreté d'écrire aux gens de se vacciner ALORS qu'il n'assumera cependant pas la moindre responsabilité en cas d'effets secondaires - entend nous faire passer pour des gens en dehors du champ de la Science et de l'éthique.
Cette personne se targue de défendre la qualité de l'argumentation et la solidité des preuves.
Pourtant, comme nous allons le voir au travers de cet article d’information plus général, les affirmations de l'auteur sont inconsistantes et surtout, elles regorgent de contradictions dont il ne semble même pas se rendre compte.
Raccourcis et idées théoriques qui collent cependant peu avec la réalité des faits, sont les maîtres mots de sa réponse.
Evaluation scientifique
L'auteur du blog Sham & Science nous décrit sur son site ce que devrait être le fonctionnement de la Science. Ses propos sont théoriques donc mais ne se trouvent hélas PAS systématiquement confirmés dans la réalité, loin s'en faut! C'est un petit peu comme si vous lisiez par exemple dans un cours de journalisme que la presse est indépendante, qu'il s'agit du "4° pouvoir" alors que les gens lucides et intelligents savent tous que la presse est muselée et ne relargue que des informations ultra épurées sur toutes une série de scandales dans divers domaines.
Pour Sham & Science, si on résume le cadre évoqué, on a :
- Les revues à comités de lecture (peer reviewed/revus par les pairs) ce qui constitue un garde-fou et "une première sélection"
- Travail de confirmation, ou invalidation par la communauté scientifique pour dégager un consensus
- Les revues les plus prestigieuses seraient les plus rigoureuses au niveau de la sélection.
Dans la réalité cependant, on a :
- Des grandes revues qui ne sont pas indépendantes. Ainsi par exemple, des revues comme le British Medical Journal et le Lancet ont "des partenariats d'éducation continue" avec Merck, grande multinationale pharmaceutique et aussi, producteur mondial de vaccins...
- La notion de "consensus scientifique" est fragile, complexe et n'est pas en soi une garantie car la Science n'est PAS imperméable aux intérêts financiers qui la sous-tendent.
Ainsi, ce n'est pas toujours ceux qui sont majoritaires qui ont forcément raison. Pour l'amiante, la majorité des scientifiques ont eu tort pendant des décennies avant de finalement reconnaître TRES TARDIVEMENT la dangerosité de l'amiante. L'Académie française de Médecine par exemple avait encore adopté à l'unanimité six mois avant l'interdiction définitive de l'amiante un rapport rassurant qui ne recommandait pas du tout son interdiction. Et là, encore, il est plus que probable qu'ils se réfugiaient derrière "le consensus des pairs". Pour les statines, une majorité de médecins défendent bec et ongles leur usage et une minorité (dont le Dr de Lorgeril) pointent des dangers minimisés et une utilité usurpée. Pareil pour les mammographies systématiques de dépistage pour lesquelles là aussi, le vent commence à tourner et une certaine dissidence commence à se faire entendre. A ce propos rappelons qu'1 million de femmes américaines sont inutilement traitées ou mutilées chaque année en raison de faux positifs (avec toute l'angoisse qui va de pair).
Les officiels et les pharmas ont la fâcheuse tendance à utiliser l'argument du nombre d'études défendant une thèse comme une preuve en soi que l'hypothèse défendue est la bonne. Le public ne doit toutefois jamais oublier que la réalisation d'études est tellement coûteuse que seules les firmes pharmaceutiques peuvent se le permettre ou presque (et ce n'est pas avec des Etats de plus en plus endettés et désargentés qu'on va favoriser une recherche publique propre et indépendante). Dès lors, à chaque mise en cause de leurs produits au travers de telle ou telle publication, ces firmes sont commercialement obligées de financer à la hâte et en nombre diverses études destinées à contrer les résultats des études négatives et sauver ainsi des parts de marché gravement menacées. Pour cela, les pharmas ont un carnet d'adresses bien rempli et savent très bien à quel scientifique en vue s'adresser pour qu'il conçoive une méthodologie d'étude la plus apte à permettre de démontrer ce qui arrange la firme en cause. La firme va donc exhiber ces "résultats rassurants" via ses symposiums, via ses leaders d'opinion et aussi bien sûr fournir ces données aux autorités qui seront bien entendu ravies de les utiliser puisque cela leur évitera des problèmes de responsabilité et de remise en cause de leurs recommandations vaccinales ou médicamenteuses ou encore de leurs politiques de remboursement.
Les revues les plus prestigieuses sont en réalité les revues les plus liées aux grandes firmes pharmaceutiques. La sévérité de la sélection varie donc aussi et surtout (bien que pas exclusivement bien sûr) au gré des intérêts commerciaux en jeu.
C'est ainsi que les grandes études des fabricants de vaccins sont toujours publiées dans ces grandes revues, bien que leur méthodologie soit loin d'être adaptée ou scientifiquement valide. Pour les vaccins par exemple, il n'est jamais question de groupes placebos véritables qui n'auraient jamais reçu le moindre vaccin dans leur vie, de façon à pouvoir éviter de graves biais. Au contraire, on donne au faux groupe témoin soit un ou des autres vaccins soit une substance qui est toxique en elle-même (et donc non neutre, il s'agit donc bien d'un faux placebo). Ce faisant, on gonfle artificiellement les effets secondaires dans ce faux groupe témoin, et on prétend alors avec une facilité déconcertante que le nouveau vaccin testé à "un profil de sécurité acceptable par rapport au placebo". Et tout cela dans des revues prestigieuses... quelle sécurité donc, pour les consommateurs, il n'y a vraiment pas à dire! Et les médecins n'y voient bien sûr que du feu pour l'immense majorité d'entre eux puisqu'ils lisent dans ces études ou plus généralement dans les comptes-rendus (qui sont loin de toujours refléter la teneur exacte des résultats de l'étude) le mot "placebo". Seul un nombre infime des médecins sait que les placebos sont faux dans toutes les études officielles de vaccins. En fait, on ne recourt à un vrai placebo QUE pour évaluer l'efficacité du vaccin. Mais si on faisait ça pour la tolérance des vaccins (ce qui serait "de la bonne Science", bien rigoureuse), les fabricants savent que leurs produits ne seraient jamais approuvés. On se trouve donc dans un jeu de dupe. Et une majorité de gens croient encore que cette pseudo Science est "la vraie Science", impressionnés par les labels "Lancet", "BMJ", comme un petit enfant serait impressionné par le strass et les paillettes d'un spectacle de cabaret.
Les revues les plus prestigieuses sont aussi les plus prisées par les "auteurs fantômes", des nègres payés par l'industrie pour rédiger des publications qui seront ensuite signées par des noms de médecins ou professeurs célèbres et influents. La raison en est que l'industrie sait bien que "cela paraît plus sérieux" quand une étude est publiée dans une grande revue plutôt qu'une petite.
Tous les auteurs de sujets scientifiquement très sensibles savent très bien qu'ils ont plus de chance d'être publiés dans de plus petites revues, moins prisées par les puissants lobbys pharmaceutiques.
La véritable "fatwa scientifique" à l'encontre de Gilles-Eric Seralini dont la méthodologie était pourtant nettement plus pertinente et solide en termes de durée d'évaluation, montre bien que la Science n'est pas aussi neutre et objective que tente de le faire croire de façon affligeante et déconnectée du réel cet auteur poitevin.
Dans une interview au magazine Rebelle Santé, Paul Deheuvels, membre de l'Académie des Sciences et spécialiste de l'analyse statistique, a d'ailleurs très bien expliqué dans quelles conditions l'Académie des Sciences s'y est prise pour publier son communiqué à ce sujet, une méthode qui était en tout point opposée à celle d'une concertation scientifique normale et à ce que décrit Sham & Science (qui a dû louper sa vocation d'auteur de contes de fée & autres belles histoires)
Le Dr J. B Classen a quant à lui publié sur le risque de diabète de type 1 lié selon lui à la vaccination anti-hépatite B: une hausse de 60% tout de même constatée après la vaccination des jeunes néo-zélandais avec un taux de couverture de 70%. Fort logiquement, il a donc dit que d'autres études supplémentaires étaient nécessaires et qu'il y avait sûrement un problème avec ce vaccin. Plutôt que d'essayer de comprendre, les officiels ont surtout tout fait pour étouffer ce signal d'alarme. Le Dr Classen a osé parler de ses doutes à la télévision... quel crime! C'est alors qu'il fut sévèrement grondé (comme si c'était un enfant) par les grands pontes de la vaccination dont les conflits d'intérêts sont légions. Voici ce qu'il raconte de ce qui lui est arrivé (et qui figure notamment dans le livre "La santé publique en otage, les scandales du vaccin contre l'hépatite B", de Eric Giacometti, aux éditions Albin Michel.):
« En 1996, j'ai publié dans le New Zealand Medical Journal une étude qui montrait une augmentation de 60 % des diabètes chez les enfants après la campagne de vaccination massive entre 1988 et 1991. Le diabète est une maladie auto-immune qui peut avoir plusieurs causes et qui est bien connue des spécialistes de la sécurité des vaccins. À l'époque, je voulais seulement lancer un signal d'alerte et que les pouvoirs publics lancent des études sur ce sujet.
« Un rapport officiel est paru deux ans plus tard pour mettre en pièce mes travaux. Selon ce texte, aucun autre médecin n'avait trouvé les mêmes tendances. Mais mes véritables ennuis ont commencé après mon passage à la télévision dans une émission d'ABC. J'ai été convoqué par le docteur Neal Halsey, l'une des plus grosses huiles du milieu de la vaccination, professeur au John Hopkins Hospital, responsable de l'association des pédiatres américains, membre du Comité national des vaccinations. En guise d'entretien, c'était un procès en bonne et due forme. Je me suis retrouvé seul face à une assemblée de médecins, du NIH, du CDC, de la FDA, qui m'ont attaqué violemment, me reprochant d'avoir voulu affoler la population sans fondements. Selon eux, je risquais de détruire la campagne de vaccination alors que mes travaux avaient été réfutés. Exprimer des inquiétudes dans un média grand public sur un vaccin était inqualifiable. Depuis, j'ai été marginalisé comme opposant aux vaccins, un comble alors que mes recherches n'ont comme seul but que de renforcer leur sécurité ! Or, il existe un véritable problème avec ce vaccin et le public est en droit d'exiger une plus grande transparence, mais il est clair que cette affaire met en jeu des intérêts énormes. Si on ne trouve rien, c'est surtout parce qu'on ne veut rien trouver. »
Le Pr Tardieu a été pour sa part "interdit de conférence de presse" (Libération, 14 octobre 2008) pour avoir osé montrer dans son étude, dans un sous-groupe plus exactement, que le risque de sclérose en plaques était plus grand chez les enfants qui avaient reçu, outre tous les vaccins recommandés, le vaccin anti-hépatite B Engerix B.
Le sujet du vaccin anti-hépatite B est si sensible que l'étude conjointe Fourrier-Costagliola qui avait objectivé un nombre de cas de scléroses en plaques supérieur à ce qui était attendu entre 94 et 96 et qui avait été reconnue comme significative et valable par l'Afssaps en 2000, était subitement dédoublée pour devenir non significative deux ans plus tard avec une Afssaps qui prétendait alors qu'aucune étude à ce stade n'avait montré le moindre risque...
Le BA-ba de la Science: parler en connaissance de cause et faire primer les faits sur la théorie.
On pourrait s'attendre à ce que la Science (la vraie) garantisse un discours rationnel et objectif aux prétentions vérifiées. Pourtant, les tenants d'une pseudo science appelée "vaccinologie" ne se lassent jamais de nous répéter que "les bénéfices des vaccins dépassent tous les risques possibles" ALORS qu'ils n'en ont en réalité aucune idée PUISQU'ils n'ont tout simplement pas osé employer une méthodologie stricte leur permettant d'aboutir à de telles conclusions.
Par exemple, si un effet secondaire survient un an après un vaccin, les officiels vont d'office dire que "c'est trop longtemps après" et donc (on voit bien là le glissement ANTI-scientifique!) "cela ne peut pas être lié au vaccin". Continuons donc à vacciner gaiement !
Pourtant, il n'y a pas d'étude officielle qui évalue les effets secondaires de vaccins sur un nombre suffisant de mois et d'années! Les propos de ces gens qui se targuent d'être scientifiques ne sont donc que du vent. Ils auront donc parlé, pour reprendre les propos de Lafontaine, aux dépens de ceux qui les auront écoutés et crus!
Politiquement correct ou scientifiquement correct?
Compte tenu des enjeux financiers, il s'agit de pouvoir répondre du tac au tac aux empêcheurs de vacciner en rond, et c'est ainsi que les victimes de vaccins s'entendent inlassablement dire (sauf rares exceptions) que leurs maux ne sont jamais liés à un quelconque vaccin.
Un membre de l'Académie française de Médecine a par exemple indiqué que pour pouvoir reconnaître une causalité, il faut deux choses: une hausse des cas constatée sur le plan épidémiologique et deuxio, un mécanisme physiopathologique explicatif.
Problème: les hausses des cas, même lorsqu'elles sont patentes, peuvent être maquillées (comme ce fut le cas avec la sclérose en plaques, malgré des chiffres éloquents lorsqu'on les reprend année par année); quant au mécanisme physiopathologique, il est loin d'être toujours élucidé et souvent, il n'y a pas de volonté à cela, surtout quand c'est un vaccin qui est en cause, puisque par définition, selon l'establishment, un vaccin fait toujours plus de bien que de tort!
Avec l'aluminium des vaccins et l'affaire de la myofasciite, on a bien pu constater les réticences des officiels à financer des recherches explicatives sur la toxicité d'une telle substance. Et pendant ce temps, les effets secondaires continuent de se produire, que les experts sachent ou non pourquoi.
Et lorsqu'une personne est victime d'effets secondaires de vaccins, on attend systématiquement d'elle qu'elle prouve de façon indubitable une causalité avec le vaccin. Autre problème à cet égard et alors qu'on exige que l'imputabilité soit établie, il s'avère en réalité, comme on pouvait encore le lire dans la Revue du Praticien en novembre 2011, "qu'il n'y a pas de consensus sur les éléments chronologiques et sémiologiques de l'imputabilité d'un vaccin dans la survenue d'un effet indésirable." En d'autres mots: on exige l'impossible de la part des victimes en jouant sur le flou artistique volontairement entretenu à cet égard, enjeux commerciaux obligent. Exactement comme on favorise les vaccins pédiatriques combinés qu'on prétend "tout aussi sûrs que les autres" mais au sujet desquels, les autorités affirment cependant sans complexe qu'ils ne permettent pas du tout d'identifier la ou les valences en causes en cas d'effet secondaire!
Ainsi, quand les grands experts adoubés par les Ministères et autres comités européens ou mondiaux, affirment que les vaccins ne sont pas en cause, on peut dire qu'ils substituent le politiquement correct au scientifiquement correct (au niveau méthodologique) et qu'ils transforment en consensus, ce qui n'a été ni étudié et encore moins établi.
Les conflits d'intérêts, véritable gangrène de la Science
Les conflits d'intérêts sont un véritable fléau. Par commodité et opportunisme, les experts concernés ainsi que les autorités qui les acceptent, ont beau jeu de prétendre que ce problème se règle par "la transparence" et la simple divulgation des conflits d'intérêts. Si cette condition de publicité des conflits est évidemment indispensable, elle n'est en revanche pas du tout suffisante et ne permet pas en elle-même d'assurer une "Science propre". Les conflits d'intérêts interfèrent avec le jugement clinique des praticiens concernés et nuisent à l'intérêt des patients. Les déclarer n'annihile pas leurs conséquences néfastes en termes de santé publique. Le pseudo argument très confortable qui consiste à dire qu' "on n'est pas un bon expert si on ne travaille pas avec les pharmas" est gros comme une maison et sert surtout à maintenir le statu quo.
Les conflits d'intérêts sont hélas partout en médecine et dans le domaine scientifique: formation des médecins, organisation de la formation continue (symposium etc.), grandes revues médicales qui ont des partenariats avec Big Pharma, leaders d'opinion, etc.
Un système aussi très prégnant est celui des "portes tournantes" (revolving doors), il consiste à passer d'une instance dite "publique" au monde privé des entreprises commerciales et vice-versa, permettant ainsi une influence accrue sur la législation et le marketing des firmes concernées.
Les exemples sont innombrables. On peut par exemple citer Thomas Lönngren, ancien directeur de l'Agence Européenne des médicaments qui travaille à présent dans une société de lobbying qui aide les pharmas à décrocher les autorisations de mise sur le marché (mais lui, il travaillait même dans cette société en étant encore en poste à l'EMEA!). Ou encore, le Dr Julie Gerberding, ancienne responsable du Centre de Contrôle des Maladies des USA (CDC), qui est à présent à la tête de la division Vaccins de la firme Merck:
Affaire Wakefield, vaccins et autisme
L'affaire Wakefield comporte beaucoup de non dits et de confusion. Les médias n'ont pas indiqué au public qu'un juge britannique a blanchi le collègue de Wakefield, co-auteur de la publication contestée, le Pr Walker-Smith. Pas plus que ce que le juge a estimé et dit, à savoir qu'il y avait eu une véritable chasse aux sorcières à l'encontre de ces chercheurs et que les auditions du General Medical Council (l'équivalent de notre Ordre des Médecins) avaient été bâclées. Les médias n'ont pas non plus informé le public que le Dr Wakefield avait introduit une plainte en diffamation contre Brian Deer, Fiona Godlee et le British Medical Journal, estimant avoir injustement et sans fondement été accusé de fraude.
La publication contestée de Wakefield (cosignée par une dizaine d’autres auteurs) date de 1998. Elle avait alors passé l'épreuve du comité de lecture et avait été analysée par les pairs du Lancet qui n'avaient alors pas estimé que la méthodologie était médiocre au point de la recaler!! Sham & Science se contredit donc lamentablement. D'un côté il affirme que les études mentionnées ne valent rien ou si peu parce qu'elles n'auraient pas fait l'objet d'une revue par les pairs avant publication et d'un autre, au seul motif que la publication de Wakefield a été retirée, il en oublie qu'elle avait pourtant passé avec succès une telle sélection! Un peu facile donc...
La publication en question a été retirée 12 après, en 2010. Drôle d'affaire que cela soit survenu aussi tardivement pour une prétendue fraude aussi criante! La vérité, c'est que la publication de cette étude avait enclenché une controverse féroce DES LE DEBUT, comme à chaque fois que la moindre étude est susceptible d'entacher l'image des vaccinations. Seulement voilà, Wakefield avait fait une conférence de presse précoce et il avait commis le crime de lèse majesté de s'adresser directement au public, une pratique très peu appréciée de l'establishment scientifico-commercial qui y voyait alors un danger supplémentaire.
Les conclusions de cette étude de Wakefield étaient qu'ils avaient "identifié des désordres gastro-intestinaux ainsi qu'une régression du développement chez des enfants préalablement normaux et que ces constatations étaient temporellement associées avec des facteurs environnementaux." Les auteurs estimaient alors logiquement qu'il fallait poursuivre les recherches. Si ces médecins ont objectivé des lésions au niveau des tissus intestinaux des enfants autistes et qu'ils ont retrouvé localement le virus vaccinal de la rougeole, il était licite qu'ils puissent envisager le virus vaccinal comme possible cause dans la genèse de tels dégâts. Il est facile de prétendre après coup que ce virus n'aurait pas été retrouvé ! Comment se fait-il alors que ces résultats aient été reproduits par d'autres équipes de chercheurs non contestés? Selon Wakefield, dans 5 autres pays très précisément.
Une étude récente, parue dans Plos One, a montré aussi des lésions des tissus intestinaux en lien avec des troubles du spectre autistique. Dans le journal Le Monde il y a quelques mois, on pouvait lire l'article "La flore intestinale joue avec notre mental.". On pouvait notamment lire: « De récentes expériences chez la souris apportent un nouvel éclairage sur l'implication du microbiote intestinal dans plusieurs pathologies humaines non digestives, dont certaines en lien avec le fonctionnement cérébral. ».
Etait-il donc si fou d'envisager que les vaccins puissent interférer avec le métabolisme et l’intégrité de l’intestin au point de pouvoir avoir une influence neurologique? Ne dit-on pas que l'intestin est "le deuxième cerveau"?
Mais lorsqu'on prend connaissance des méthodes de dissimulation délibérées que les membres du Comité britannique des vaccinations (JCVI) ont mises en œuvre pour masquer à tout prix au public les risques neurologiques avérés de plusieurs vaccins du programme national, comment s'étonner de la véritable fatwa scientifique dont a été objet Wakefield??
Si on ne trouve rien, c'est surtout parce qu'on ne veut rien trouver, dit à très juste titre le Dr Classen. C'est ici encore plus vrai que jamais. Le Dr Bernadine Healy, ancienne directrice du prestigieux National Institute of Health (NIH) ne disait pas autre chose sur la chaîne télé CBS en 2008. Elle y déclarait en effet:
"Je pense qu'il est temps aujourd'hui d'investiguer s'il existe ou non des groupes plus susceptibles de développer des effets secondaires suite à des associations de vaccins, à un vaccin particulier ou à un composant donné, que cela s'explique par une prédisposition génétique ou métabolique ou autre. On a des outils aujourd'hui qu'on n'avait pas il y a dix ans, on peut identifier aujourd'hui certains groupes d'enfants qui sont beaucoup plus à risques d'effets secondaires de vaccins, pour lesquels on pourrait modifier le schéma vaccinal ou ne pas donner certains vaccins. [...] On ne peut pas dire qu'il n'y a pas d'évidence causale entre l'autisme et les vaccins par exemple. Les officiels de santé ont trop vite écarté les hypothèses de causalité sans études scientifiques suffisantes pour examiner cette possibilité. Je pense qu'ils ont trop vite écarté des études de sécurité chez l'animal, chez les primates et même chez la souris qui démontrent certains soucis de sécurité pour certains vaccins. Un rapport de l'Institute of Médecine (IOM) datant de 2004 a dit "Ne creusez pas l'hypothèse d'une prédisposition/susceptibilité accrue aux effets secondaires des vaccins." La raison pour laquelle ils ont conclu ainsi c'est qu'ils craignaient que s'ils identifiaient ces groupes, qu'ils soient vastes ou non, cela effraierait le public et le détournerait des vaccins. [...] C'est l'obligation de ceux qui délivrent ces vaccins de le faire d'une manière responsable. Je crois que vous ne pouvez pas tourner le dos à la démarche scientifique parce que vous avez tout simplement peur de ce que vous allez trouver.[...] Les études de population ne testent pas la causalité, elles évaluent les associations. Pour évaluer et investiguer la causalité, vous devez faire des recherches de laboratoire sur animaux. [...] Le fait qu'il y ait des inquiétudes et que vous ne voulez pas savoir qui fait partie des groupes à risque accru d'effets secondaires vaccinaux est très décevant à mes yeux. Si vous savez qu'il existe des groupes à risques, vous pouvez sauver ces enfants.[...] Si vous regardez les données scientifiques, les recherches qui ont été faites sur les animaux, si vous regardez aussi plusieurs cas individuels et si vous regardez les preuves qu'il n'y aurait pas de lien, ce que j'ai envie de répondre à cela, c'est que "l'on n'a pas répondu à la question (du lien possible entre autisme et vaccination)."
Non seulement les officiels ne veulent pas savoir mais en plus, ils nient même à priori que des mécanismes différents puissent aboutir au même genre de maladies. Ainsi, les officiels vont jouer du fait que plusieurs pistes vaccinales puissent aboutir au même genre de troubles. Par exemple, si le mercure est impliqué dans des problèmes neurologiques, ils ne comprennent pas que l'aluminium puisse par exemple l'être aussi. De même qu'un vaccin comme le ROR. Normal, puisque tous ces éléments mettent à mal leur traditionnel baratin sur les effets secondaires rarissimes de vaccins, qui se limitent la plupart du temps à une simple douleur ou rougeur au point d'injection.
Wakefield avait aussi donné son avis sur les cocktails de vaccins, il avait dit que selon lui, il était plus sûr et plus rationnel pour évaluer les risques de ne recourir qu'à des monovaccins plutôt qu'à des combinaisons (comme le ROR- 3 valences: rougeole, oreillons, rubéole). Cela aussi, c'était tout bonnement imbuvable et impardonnable aux yeux des autorités qui ne cessent de promouvoir les combinaisons vaccinales les plus sophistiquées qui sont une aubaine autant pour elles que pour les fabricants dont la responsabilité ne peut ainsi jamais médiatiquement être mise en cause car on peut ainsi toujours prétendre en dernier recours "qu'on ne sait pas quelle est la ou les valences en cause" et qu'ainsi, il ne faut surtout pas jeter le bébé (vaccinal) avec l'eau du bain (toutes leurs victimes)!!
Brian Deer, le journaliste du Sunday Times qui a fait de Wakefield sa bête noire, a déclaré que Wakefield avait introduit un brevet en faveur d'un vaccin monovalent contre la rougeole. Il a exhibé ce fait comme si ça "expliquait" que les résultats obtenus par Wakefield et son équipe ne soient pas conformes aux intérêts des firmes pharmaceutiques et au souhait des autorités qui ont aveuglément recommandé leur usage généralisé. Ce dépôt de brevet est postérieur à la publication des travaux de Wakefield. Et c'est plutôt le signe que Wakefield n'était pas anti-vaccins du tout, mais qu'il avait à cœur de proposer des solutions sur base des premiers indices qu'il avait obtenu. Wakefield déclarait d'ailleurs en 2002 dans le Sunday Herald à ce sujet: « Ce qui a précipité la crise, c’est le retrait des monovaccins, le retrait de la possibilité de choisir, et c’est cela qui a causé cette fureur- parce que les médecins, les « gourous », traitent le public comme une masse de gens simples d’esprit, incapables de prendre une décision informée pour eux-mêmes. »
Que l'hôpital où travaillait Wakefield ait reçu des subsides pour les recherches menées dans le cadre d'une expertise judiciaire, constitue pour l'establishment un effroyable conflit d'intérêts. Mais quand il s'agit du Dr Paul Offit, le célèbre pédiatre américain membre du Comité des Vaccinations (qui s'est fait connaître en affirmant qu'on pouvait sans problème donner 10 000 vaccins le même jour à un enfant) et qui a pourtant son nom sur le brevet d'un vaccin contre le rotavirus qui l'a rendu riche et qui est recommandé à tous les enfants, là ça ne pose plus aucun problème éthique et la question des conflits d'intérêts ne se pose bien sûr jamais aux yeux de ses nombreux disciples!! Quel étrange deux, poids deux mesures donc...
D'autant que, dans l'affaire Wakefield, il y a aussi un enchaînement remarquable de conflits d'intérêts trop peu médiatisés de type "portes tournantes":
« On peut s’étonner de l’opiniâtreté du journal à déconsidérer le Dr Wakefield si l’on ignore que Murdoch et son fils James ont des liens très étroits avec les laboratoires pharmaceutiques et que James Murdoch fait partie de la direction du groupe GlaxoSmithKline, l’un des fabricants du ROR (cf. Financial Times, 2 février 2009).» écrit Sylvie Simon sur son site.
Or c'est précisément le magnat britannique Murdoch qui détient le Sunday Times pour lequel Deer a écrit.
Autre exemple de conflits d'intérêts préoccupants dans cette affaire et aussi détaillés par Sylvie Simon sur son site:
« En juillet 2003, le propriétaire du Lancet, Crispin Davis devient le directeur non-exécutif de GlaxoSmithKline, fabricant du ROR. En février 2004, sous de fallacieuses raisons, le Lancet rejette la publication d’Andrew Wakefield, qui est traîné dans la boue par la BBC et le Sunday Times. Le 27 février 2004, son frère, le juge Davis retire l’assistance judiciaire des plaignants. En juillet 2004, Crispin Davis, frère du juge, est anobli par le gouvernement de Tony Blair.
Or, c’est Sir Crispin Davis qui a engagé James Murdoch pour rejoindre le groupe GlaxoSmithKline. En outre, le Lancet fait partie du groupe Elsevier, avec lequel James Murdoch a des rapports très étroits. Ces agissements ressemblent davantage à des manigances mafieuses qu’à des pratiques scientifiques ou médicales. »
Mais on aurait encore tout aussi bien pu rajouter le fait que la chronique de Brian Deer n'a PAS été "revue par les pairs" contrairement à ce qu'avait affirmé la rédactrice en chef du British Medical Journal, le Dr Fiona Godlee. En effet, la première partie de la chronique de Deer publiée dans cette revue médicale, et accompagnée d'un éditorial qui traitait Wakefield de fraudeur, avait soi-disant été revue par des pairs extérieurs. En réalité, il n'en est rien, seules trois personnes ont revu la chronique de Deer avant publication et tous les trois sont rattachés à la rédaction de cette revue, sans aucune autre personne extérieure donc. Pire, le Dr Marcovitch qui fut l'un des relecteurs en tant qu'"expert pédiatre" se trouve être membre associé de la rédaction mais surtout, il n'est pas neutre du tout dans cette affaire puisqu'il a présidé le jury du General Medical Council (GMC) et aussi, qu'il est membre d'une société-écran des industries pharmaceutiques, l'Office du Royaume-Uni pour l'Intégrité de la Recherche (UKRIO).
Thimérosal (Ethylmercure)/Méthylmercure
Pas une seule étude n'atteste que le thimérosal soit inoffensif, même à soi-disant "faible dose". Il faut savoir qu'une étude de Eli Lilly (= fabricant du thiomersal lui-même) a montré que le thiomersal était toxique pour les cellules à la concentration de 1 part par million soit 100 fois moins que les taux qui ont été utilisés pendant des décennies dans les vaccins, y compris les vaccins pédiatriques destinés à des enfants dont le système nerveux en développement est par définition encore plus fragile que celui des adultes.
Il faut savoir que le vaccin Infanrix Hexa contient encore du thiomersal, comme rappelé dans le livre de Virginie Belle « Faut-il faire vacciner son enfant ? ».
L’auteur de Sham & Science prétend que la dénonciation par Robert Kennedy Jr de la réunion secrète de Simpsonwood (en 2000 aux USA) destinée à camoufler les risques du mercure vaccinal au public, serait une « vraie fausse révélation ». A notre connaissance toutefois, 100% des gens ne sont pas encore au courant de la tenue et des motivations d’une telle réunion destinée une nouvelle fois à MINIMISER OU A TAIRE LES RISQUES aux premiers intéressés, c'est-à-dire aux patients !
Nous comprenons qu’il soit mal à l’aise et ne souhaite pas s’attarder sur ce genre de réunion et sur ses objectifs peu reluisants. Mais ce n’est pas nous somme toute qui avons décidé de ce genre de réunion à huit clos entre les pharmas et les autorités et dans le dos du public. Mais il faut dire qu’ils discutaient à cette réunion des très encombrants résultats de l’épidémiologiste Tom Verstraete, du Centre de Contrôle des Maladies (CDC) qui n’avait pas pu ne pas remarquer l’inquiétante association entre la hausse des troubles neurologiques comme l’autisme ou encore l’hyperactivité et la présence de mercure dans les vaccins de plus en plus nombreux à être administrés aux enfants ! Entre-temps toutefois, que le public se « rassure », ces résultats pourtant bien réels de Tom Verstraete ont été purement et simplement enterrés lorsque cette personne est passée chez GSK, par le système bien connu et évoqué ci-dessus des portes tournantes.
Pour Sham & Science, l’argument affligeant des « minoritaires » vaudrait son pesant d’or. Pour lui, un minoritaire a à priori tort et si on ose dire que les minoritaires pourraient bien avoir raison, c’est qu’on serait forcément dans l’idée d’ « un complot ». Avec ce genre de conceptions, tous les pionniers dans tous les domaines auraient sans doute fini aux oubliettes avant même d’avoir commencé, parce qu’ils avaient comme seul tort de soulever de leur temps plusieurs oppositions et finalement d’avoir eu « raison trop tôt ».
Donc on l’aura compris, pour Sham, pas de problème avec le mercure vaccinal car « les autorités ont affirmé que ». Il est très intéressant cependant de voir qu’il ne retient QUE la seule conclusion des rapports officiels, sans même se soucier des énormes contradictions entre les aveux de ce rapport canadien et ses conclusions ni bien sûr jamais s’interroger sur les raisons qui peuvent expliquer de tes grands écarts !
Et les raisons qui expliquent de telles contradictions sont évidemment les intérêts commerciaux en jeu, une fois encore ! Cela vaut pour plusieurs autres études aux résultats gênants. Nous avons à ce propos publié récemment un article sur notre site qui explique et démontre les ficelles utilisées quand une conclusion inéluctable dérange des intérêts commerciaux. Ainsi, il ne faisait pas bon reconnaître noir sur blanc dans la conclusion d’une récente étude que les enfants moins vaccinés ou vaccinés plus tardivement recouraient moins aux consultations médicales et aux visites en urgences. Cette étude, sans doute conçue dans le but d’essayer de montrer que les enfants qui ne suivent pas le schéma vaccinal à la lettre ont plus de risques de santé, a en fait simplement démontré le contraire. Mais il était beaucoup trop politiquement incorrect d’admettre l’effet contre-productif des vaccins sur le nombre de consultations médicales et de recours aux urgences. C’est ainsi que les auteurs ont fait preuve d’imagination pour conclure de façon plus douce vis-à-vis de l’image des vaccins en écrivant que : « La sous-vaccination semble être une tendance à la hausse. Les enfants sous-vaccinés semblent ne pas avoir les mêmes recours aux soins de santé que les enfants qui ont suivi le schéma official de vaccination. »
Pour l’étude KIGGS, c’est pareil, alors que le détail des comparaisons entre enfants vaccinés et enfants non vaccinés parle de lui-même, les officiels ont réussi à conclure que les vaccinés ne présentaient par exemple pas plus d’asthme et d’allergies que les non vaccinés. Parmi les auteurs de cette étude KIGGS, se trouvent des gens en conflits d’intérêts avec des fabricants de vaccins comme rappelé par Heidi Stevenson de Gaia Health sur base de la déclaration d’intérêts sur cette étude.
Faut-il alors s’étonner qu’un rapport d’une Agence officielle mouillée jusqu’au cou pour avoir recommandé durant des années des vaccins au mercure aux gens, vienne affirmer qu’il n’y a pas le moindre risque ?
Les plus crédules s’en étonneront, oui. Comme ils pourraient alors aussi s’étonner du fait que l’Agence canadienne affirme que pour les femmes enceintes non plus, le mercure vaccinal ne pose pas le moindre problème alors que le fabricant du thiomersal lui-même (Eli Lilly) lui, affirme au contraire dans sa « Safety Data Sheet » sur cette substance que l’exposition chronique au mercure est associée à des retards mentaux modérés à sévères pour le fœtus !! En outre, le thiomersal est aussi mutagène chez les mammifères, ce qui signifie en d’autres mots que cette substance à la capacité d’engendrer des mutations de notre ADN.
Sham va dire « exposition chronique » et pas aigue. Qu’est-ce qu’on en sait vraiment ? Où sont les preuves ? Nous avons plutôt affaire à des preuves des dangers de cette substance. Pourquoi alors ne pas appliquer le principe de précaution, surtout chez les femmes enceintes chez lesquelles on était jadis si prudent avant de donner le moindre médicament ??
Cet universitaire qui tient ce blog fait un glissement permanent entre « absence de preuve » (en tout cas ce que lui considère comme une absence de preuve d’un risque) et « preuve de l’absence ». Un glissement préoccupant dans le chef d’un universitaire, surtout quand celui-ci se permet de recommander à tous ceux qui le lisent et sans rien connaître de leur dossier médical personnel, de se faire vacciner !!
L’évolution du thiomersal dans le corps, de même que le phénomène de bioaccumulation, sont NON ETUDIES, tout simplement parce que des analyses pharmacocinétiques ne sont pas requises pour les vaccins, contrairement aux autres médicaments. Pour l’aluminium également, qu’on a utilisé totalement empiriquement depuis 1926 dans les vaccins, on a par exemple affirmé qu’il était sans danger et qu’il s’éliminait très vite par les reins, avant d’avoir la confirmation qu’une partie de cet aluminium migrait au cerveau sans jamais plus pouvoir en ressortir. Des tas de malades de myofasciite à macrophages, et sans doute peut-être aussi d’autres maladies neurologiques comme Alzheimer etc., auraient ainsi pu être évités si les officiels n’avaient pas éludé la méthodologie scientifique, de peur de ce qu’ils risquaient de trouver, comme le déplorait ci-dessus le Dr Healy qui trouve une telle façon de procéder profondément décevante… et on la comprend !!
« La dose fait le poison », leitmotiv préféré des pollueurs de tout poil
Que des produits toxiques puissent l’être encore plus en étant donnés en plus grande quantité ne sera un scoop pour personne. Il n’empêche que l’affirmation systématique des autorités que « la dose fait le poison » de façon à nier tout risque toxicologique est à la fois grotesque et périmée. Elle sert donc surtout à maintenir le statu quo, pour le plus grand bonheur des industriels. On érige ainsi en généralité une théorie pour éviter d’avoir à l’éprouver et ainsi risquer de l’infirmer, substance par substance.
On a évoqué le cas des perturbateurs endocriniens, où là, ils pourraient même avoir des effets encore plus dévastateurs à doses plus faibles. Des substances comme l’aluminium ou le mercure n’ont pas officiellement le statut de « perturbateurs endocriniens » mais dans le fond, qu’est-ce qu’on en sait vraiment puisque les effets divers et complexes des vaccins et de leurs divers composants ne sont jamais étudiés précisément à l’échelle des diverses cellules des différents systèmes du corps qui reçoit ces vaccins ?
Sham n’a par exemple par répondu aux propos particulièrement dérangeants du Dr Nathalie Garçon de GSK qui a avoué qu’ils n’avaient aucune idée de la biodistribution de l’aluminium ni de son fonctionnement et ainsi selon, elle, si l’aluminium devait arriver aujourd’hui, il ne serait probablement pas autorisé (sic !).
Pas plus qu’il n’a répondu aux autres propos d’un autre médecin d’une grosse multinationale de vaccins (Dr Saluzzo de Sanofi) qui avouait qu’ils ne savent tout simplement pas comment marchent les vaccins.
Nous comprenons que cet auteur est évidemment très mal pris : il n’est pas facile de se prétendre ami de l'éthique et de la Science, de recommander aveuglément les vaccins à ses lecteurs, tout en devant essayer de justifier dans le même temps les aveux accablants de médecins issus des ces grandes multinationales de vaccins et qui font clairement comprendre leur caractère franchement expérimental.
Cet auteur recommandant donc des produits expérimentaux à ses visiteurs, et ce au nom d’une soi-disant « Bonne Science », il doit alors au moins pouvoir l’assumer, ce qui implique alors :
1°) D’expliciter et redéfinir sa notion d’éthique (très personnelle) et aussi,
2°) De démontrer pourquoi ces médecins issus de ces firmes admettent qu’ils ne savent rien du fonctionnement des vaccins et de leurs composants SI VRAIMENT LA SCIENCE qui sous-tendrait la vaccinologie et dont Sham était si solide que ça ?!
Des graphes limpides, qui n’ont rien de magique
Sham reprend le graphe que nous avions évoqué en commentaire sur la hausse de la mortalité liée à la grippe chez les enfants de moins de 5 ans dès 2003, soit l’année qui a suivi la nouvelle recommandation forte (ou quasi obligation car le système américain est différent du nôtre : « mandate » signifie en général obligation et il y a un système d’exemptions philosophiques ou religieuses voire médicales à exploiter pour ceux qui refusent ces vaccins pour toutes sortes de raisons) de vacciner tous les enfants de moins de 5 ans annuellement contre la grippe. Il est vrai que dans ce pays, tout le monde fait désormais partie des recommandations pour l’inutile vaccination annuelle contre la grippe et ce, en dépit de plusieurs méta-analyses indépendantes (1,2) qui n’ont retrouvé aucune utilité à pareille recommandation. C’est donc vraiment à se demander qui fabrique la peur si ce n’est les autorités qui considèrent en réalité les pharmas comme « leurs partenaires naturels » et qui ont donc besoin de FAIRE INUTILEMENT PEUR aux gens pour arriver à les faire adhérer à une vaccination contre une maladie qui ne les effrayait pas.
Entre 1980 et nos jours, la couverture vaccinale contre la grippe est passée de 15% à 65% soit une hausse de 50%. Pourtant, cette hausse de la couverture vaccinale ne s’est accompagnée d’aucune réduction de la mortalité liée à la grippe. (au contraire).
Sham montre deux graphes sans même se rendre compte que le premier, comme le second d’ailleurs, plaident totalement contre ses thèses !!!!
Graphe n°2:
En effet, sur ce second graphe, on remarque très nettement que la mortalité liée à la grippe chez les enfants de – de 5 ans est proportionnellement plus haute dans les 5 années APRES l’instauration de cette recommandation vaccinale forte qu’avant, ce qui ne peut que démontrer 2 choses :
1°) L’inefficacité d’une telle vaccination dans le public-cible.
2°) Sa dangerosité car c’est là un indice qui est en tout cas cohérent avec le caractère immunosuppresseur connu des vaccins, autrement dit, leur capacité à affaiblir les défenses du corps ainsi leurrées, le rendant moins capable de juguler d’autres affections opportunistes (grippales ou pseudogrippales) qui peuvent dans le pire des cas aboutir au décès. A ce niveau, que les gens vaccinés contre la grippe saisonnière en 2009 (vaccin qui incluait pourtant la souche H1N1) avaient 2 fois plus de risque de contracter la grippe H1N1, ne doit donc surprendre personne, leur système immunitaire ayant tout simplement été leurré et donc affaibli par la vaccination antigrippale récente. CQFD !
A noter aussi que la collaboration Cochrane souligne que la vaccination antigrippale des enfants de – de 2 ans n’est pas plus efficace qu’un placebo et s’étonne, alors que la recommandation annuelle de tous les nourrissons de plus de 6 mois est pourtant en vigueur aux USA et au Canada, de n’avoir trouvé qu’une seule étude sur le vaccin inactivé chez les enfants moins de 2 ans ! Cet organisme estime urgent que des études à large échelle soient menées pour évaluer les différents vaccins chez les enfants compte tenu de la généralisation de leur usage (autre preuve supplémentaire donc, s’il en était encore besoin que les vaccinologues recommandent sans savoir, ils étendent la vaccination à tous avant même de l’avoir réellement et correctement évaluée… quel non sens !!) La Collaboration Cochrane a aussi mis en évidence le côté délétère de la vaccination antigrippale des enfants de - de 5 ans qui sont atopiques et/ou allergiques car cela augmente leur risque d'hospitalisations. Malgré tout, cela n'a pas empêché les autorités d'inclure ce public vulnérable dans les enfants à vacciner chaque année!!
Quant au graphe final de l'auteur sur la consommation de produits bio et l’autisme, il n’est guère difficile ici de distinguer une corrélation et non une causalité, propre au fait que la diffusion d’informations sur les risques toxiques divers (et notamment ceux des pesticides) a pu logiquement interpeller les parents d’enfants atteints, soucieux d’essayer de minimiser la charge toxique de leur progéniture. Nous renvoyons Sham aux propos du Dr Bernadine Healy sur l’état de la question autisme-vaccins et la qualité de son évaluation jusqu’à présent. Ca lui évitera des graphes inutiles qui ne parviennent nullement à démontrer la rigueur de son « raisonnement ».
Et le meilleur pour la fin??????
Voici sans rire une des réponses que l'auteur de ce blog a faites à un visiteur de son site:
« @Patrizia Le livre « La piqure de trop », je ne le connais pas. Aussi experts que pourraient l’être les auteurs, cela me semble toujours étrange de mettre en balance un livre avec les évaluations faites par les agences sanitaires de différents pays, qui toutes vont dans le même sens, à commencer par la HAS et l’OMS. A moins que le livre n’analyse des données nouvelles, dans ce cas, il faut prévenir les instances sanitaires… »
Réponse d'IC, faite sur son blog:
Mdr, quelle naïveté votre réflexion… "Maman OMS et papa ANSM ont dit que" … et toutes les agences de tous les pays disent la même chose, il faudrait les informer… il est grand temps de revenir sur terre!!
Avez-vous seulement conscience que les agences comme l’OMS sont loin d’être indépendantes des pharmas? Que la corruption qui y règne a été dénoncée à plusieurs reprises dans de grandes revues médicales? Que les agences des médicaments, y compris l’EMEA sont financées à 80% par des redevances des pharmas? Que les avis d’AMM découlent de données exclusivement fournies par les pharmas, de volumineux dossiers soumis en vue d’obtenir l’AMM dans lesquels il y a volontairement beaucoup de verbiage pour noyer les rares infos pertinentes, infos qui ne sont la plupart du temps pas vues ni trouvées par les fonctionnaires chargés de la soi-disant évaluation pré-commercialisation? Tous vos propos démontrent que vous restez et vous vous complaisez visiblement dans une théorie du « tout va bien dans le meilleur des mondes ».
Il se trouve que le Dr Spinosa, chirurgien gynécologue qui a creusé le sujet à fond et co-auteur du livre la Piqûre de trop, a déniché dans les données du fabricant au sujet du Gardasil qu’il ne permet TOUT AU PLUS qu’une réduction de 16,9% des dysplasies (donc des lésions PRE-cancéreuses). C’est tout… loin des 70% donc annoncés de façon trompeuse par le fabricant.
On a aussi peu entendu de la part des « bonnes autorités soi-disant à notre service » que la vaccination des jeunes filles déjà infectées sans le savoir par l’un ou l’autre sérotype à haut risque couvert par le vaccin au moment de leur vaccination augmente de 44,6% le risque de pathologie du col après vaccination (rapport de la FDA pour votre gouverne).
Ces faits n’empêchent pourtant pas des instances comme l’OMS de promouvoir l’usage massif de vaccins comme le Gardasil dans des pays comme le Rwanda, Madagascar etc. où le taux de cancer du col est haut certes, mais où le dépistage est quasi inexistant et en tout cas pas systématique, et où les jeunes filles ont souvent des relations sexuelles précoces. Combien de jeunes filles pauvres seront donc déjà infectées sans le savoir au moment de leur vaccination et risquent alors de voir leur risqué majoré? Vous avez déjà pensé à ça?