"Je ne puis imaginer chose plus insensée que le fait de vacciner des femmes enceintes." Dr Russel Blaylock
Comme indiqué dans un de nos précédents articles, il est très risqué de se faire vacciner pendant la grossesse.
Nous souhaitions toutefois apporter plus de précisions, études scientifiques à l'appui, concernant les propos du Dr Russel Blaylock, neurochirurgien.
Selon ce médecin, les mamans vaccinées contre la grippe durant leur grossesse ont 1 chance sur 50 de donner naissance à un enfant qui risquera d'être autiste ou schizophrène.
Comment peut-il en arriver à dire cela?
Pour répondre à cette question, il faut se pencher sur deux grands types d'études scientifiques:
1°) Les études et les données sur la toxicité pour le foetus du thiomersal utilisés comme conservateur dans les vaccins antigrippaux.
2°) Les études portant sur les effets sur les enfants de l'infection prénatale de la mère par le virus de l'influenza (qui, contrairement à ce qu'on pourrait penser, ne sont pas en faveur d'une "protection" vaccinale...)
1°) Au sujet du Thiomersal/thimérosal (=mercure des vaccins):
- Dans une lettre au journal médical Neuroendocrinology, en 2005 (Neuroendocrinology Letters Vol 26 N°5, October 2005), les auteurs , qui font référence à toute une série d'études scientifiques écrivent notamment que:
" Une telle future étude devrait prendre en compte l'exposition au mercure y compris via les vaccinations pendant la grossesse parce que ces expositions semblent être cruciales dans la pathogénésie de l'autisme."
- Pour le Pr Boyd Haley, professeur de biochimie à l'Université du Kentucky et expert mondial en matière de toxicité mercurielle: IL N'EXISTE AUCUN SEUIL SÛR de dérivé mercuriel. En fait, il semble même que l'éthylmercure (thiomersal) soit encore plus toxique que le methylmercure (ingéré via les poissons contaminés)
Pour le Dr Lauren Feder, pédiatre:
" Le vaccin est-il sûr pour les bébés? Le Centre de contrôle des maladies (CDC) et les médecins qui recommandent la vaccination antigrippale pensent que oui. Cependant, le vaccin contre la grippe contient du mercure. Le mercure peut passer au travers du placenta et s'accumuler chez l'enfant à naître. Le mercure est toxique et peut endommager le cerveau et le système nerveux des foetus en développement, des nourrissons et des jeunes enfants."
- Cerise sur le gateau (ou sur le vaccin c'est selon), n'oublions pas non plus les propres aveux du fabricant du thiomersal, Eli Lilly qui dit notamment dans sa "safety data sheet" (feuille avec les données sur la sécurité du produit) que cette substance a des effets sur le foetus.
Ainsi, il est mis dans cette feuille notamment que:
" (En matière de) REPRODUCTION: le thiomersal décroît, affaiblit les chances de survie de la descendance" et peut aussi causer chez la descendance "des effets sur le système nerveux avec un retard mental sévère à modéré et des troubles de la coordination motrice"
C'est assez clair, n'est-ce pas?
2°) Au sujet de l'infection de la femme enceinte par l'Influenza:
Différentes études ont été faites sur le sujet. Ces études associent l'infection naturelle de la maman à un risque accru d'autisme et de schizophrénie chez l'enfant. A première vue donc, on serait tenté de croire que ces études plaident en faveur d'une vaccination de la mère....
Maternal Influenza Infection Causes Marked Behavioral and Pharmacological Changes in the Offspring [J Neuroscience, Jan 1, 2003;23(1):297–302]
“Maternal viral infection is known to increase the risk for schizophrenia and autism in the offspring.”
(Traduction: "L'infection virale de la mère est connue pour augmenter le risque d'autisme et de schizophrénie chez la descendance")
Prenatal Viral Infection Leads to Pyramidal Cell Atrophy and Macrocephaly in Adulthood: Implications for Genesis of Autism and Schizophrenia
[Cell Mol Neurobio Feb 2002; 22,1:25-33]
“The results of these experiments provide preliminary evidence for a prenatal viral effect transmitted in utero on neuronal cell production and brain development which is seen as early as Day 0 and persists to adulthood.”
(Traduction:"Les résultats de ces expériences apportent les preuves préliminaires d'un effet prénatal du virus transmis in utero sur la production de cellules nerveuses et sur le développement cérébral, qui est observé du jour de la naissance et persiste à l'âge adulte")
Serologic Evidence of Prenatal Influenza in the Etiology of Schizophrenia [Arch Gen Psychiatry. 2004;61:774-780]
“These findings represent the first serologic evidence that prenatal influenza plays a role in schizophrenia.”
(Traduction: "Ces découvertes représentent la première évidence sérologique que l'infection prénatale par le virus de l'influenza joue un rôle dans la schizophrénie.")
“Prenatal human influenza viral infection... caused significant upregulation of 21 genes and downregulation of 18 genes in brain... Viral infection impacted genes involved in signal transduction/cell communication, solute transport, protein metabolism, energy metabolism, nucleic acid metabolism, immune response, and cell growth and maintenance.” [Synapse 57:91–99 (2005)]
(Traduction: "L'infection prénatale par l'influenza provoque une sur-régulation significative de 21 gènes et une sous-régulation de 18 gènes dans le cerveau.")
Ce type de recherches a été, depuis un certain temps, utilisé comme argument en faveur de la vaccination des femmes enceintes...
Mais ce qui est intéressant, c'est que le mécanisme selon lequel l'infection de la mère était dommageable pour le foetus était inconnu depuis longtemps et on considérait que le foetus était lésé à cause de sa contamination directe via la mère. Dans cette optique, on pensait que prévenir l'infection chez la maman empêcherait la survenue des dommages chez l'enfant.
Une série d'études apportent en fait un éclairage capital à ce sujet:
"Comment l'infection de la mère exerce-t-elle ses effets sur le développement cérébral du foetus?" [Int.J.Devl Neuroscience 23 (2005)299-305]
"La question la plus vaste est la suivante: comment l'infection virale de la maman affecte-t-elle le cerveau foetal en développement?" [J Neuroscience, Jan 1, 2003;23(1):297-302]
"Une question fondamentale qui émerge de ces résultats est de savoir si les altérations du comportement que nous avons pu observer chez la descendance de mères infectées sont attribuables à l'infection virale du foetus OU la conséquence de la réponse immunitaire de la mère à cette infection." (ibidem)
" L'infection de la mère par le virus de l'influenza altère probablement le cerveau foetal en développement de façon indirecte: le virus n'est PAS détecté chez le foetus."
[Int.J.Devl Neuroscience 23 (2005) 299-305]
"Les résultats indiquent que les anormalités détectées chez la descendance peuvent être causées par la réponse maternelle anti-virale de type inflammatoire... l'infection par le microbe ne s'est PAS avérée nécessaire pour altérer le cerveau foetal en développement."
"L'altération du développement du cerveau foetal qui conduit aux troubles du comportement observés chez la descendance de mères infectées n'est PAS due à l'infection des foetus (via leurs mères). Par conséquent, les effets de l'infection maternelle sur le développement cérébral du foetus sont probablement indirects, impliquant sans doute la réponse inflammatoire maternelle."
"L'infection virale maternelle a un profond effet sur le comportement de la descendance à l'âge adulte, probablement via un effet de la réponse immunitaire de la mère sur le foetus." [J Neuroscience, Jan 1, 2003; 23 (1): 297-302]
"Depuis que l'on pense que le virus de l'influenza atteint rarement le placenta, un effet indirect sur le cerveau foetal en développement est le mécanisme pathogénique le plus plausible pour expliquer le risque accru de schizophrénie. Un tel mécanisme implique que les anticorps maternels anti IgG suscités par une infection au virus de l'influenza, traversent le placenta et interfèrent avec les antigènes du cerveau foetal selon un processus de mimétisme moléculaire à même de perturber le développement du cerveau foetal et donc d'accroître le risque de schizophrénie. Un autre médiateur immunologique potentiel est une surproduction de cytokines maternelles induite par l'infection à l'influenza, laquelle peut endommager le cerveau foetal en développement." [Arch Gen Psychiatry. 2004;61:774-780]
En résumé :
Il semble que ce n’est pas le virus de la grippe lui-même qui soit dangereux pour le fœtus, puisque celui-ci n’atteint que rarement le placenta, mais bien la réaction immunitaire de la maman. Celle-ci peut interférer avec le développement du bébé parce que les anticorps et d’autres composants du système immunitaire maternel peuvent traverser le placenta.
OR, lorsqu’on vaccine la maman, en essayant de « mimer l’infection », on suscite aussi chez elle ce type de réaction immunitaire : des anticorps IgG sont aussi produits suite à la vaccination de même que des cytokines due à la réaction inflammatoire induite par tout vaccin.
Il est donc simpliste de croire que se faire vacciner, c’est protéger son bébé.
De la même façon qu’un vaccin comme celui contre la rougeole- maladie qui peut de façon très rare causer des encéphalites- peut aussi causer des encéphalites, la vaccination antigrippale peut aussi léser le cerveau des fœtus comme le virus de l’influenza peut le faire de façon indirecte, via la réponse immunitaire de la mère !
Il est donc plus sage et surtout plus rationnel donc de tenter d’éviter l’infection par des moyens plus doux, plus sûrs et qui vont renforcer la résistance, l’ « effet barrière » du système immunitaire de la maman que de le leurrer avec un vaccin aux effets hasardeux et aux composants notoirement toxiques pour le foetus.
D’autant que, comme tout médicament comporte un risque, se faire vacciner c’est courir de façon certaine un risque d’éviter une maladie, par définition incertaine.