Un indice de plus que gauche et droite sont plus qu'interchangeables! Après la pitoyable remise du Prix Galien (un Prix qui ne prouve absolument rien, le Vioxx qui l'avait reçu, ayant été retiré du marché après avoir fait 55 000 décès aux USA et combien ailleurs...) par Roselyne Bachelot au vaccin Gardasil fin 2007, voici que le président français en plein déclin, François Hollande, s'est cru obligé de soutenir ces vaccins on ne peut plus hasardeux que sont Gardasil et Cervarix!
Il faut croire que la "Loi de l'Attraction" a fonctionné ici à plein: ceux qui sont sur le déclin s'attirant les uns les autres, François Hollande entraînant ainsi ces vaccins un peu plus dans sa chute et vice-versa.
Rappelons-nous déjà ici le triste "palmarès de la médiocrité" auquel avait aussi pleinement participé la droite française avec le vaccin Gardasil.
Ici, les sombres manoeuvres de l'ex-Ministre de la Santé français Xavier Bertrand qui avait hâté personnellement le remboursement du vaccin Gardasil en février 2007 en court-circuitant le Comité Technique des Vaccinations qui devait normalement rendre son avis en avril. Non seulement Xavier Bertrand a étrangement quitté son poste un mois après cette décision mais aussi, il a refusé de s'expliquer aux journalistes de M6 sur la raison de son empressement à rembourser ce vaccin de sa propre initiative:
Le Président Hollande essaie de "sauver" l'image des vaccins HPV car ces grosses pharmas qui les produisent ou qui les commercialisent sont considérées comme de gros employeurs et donc aussi comme "raison d'Etat". Dans un rapport du Sénat français de 2007, il est clairement avoué sans la moindre honte que les pharmas sont considérées comme "partenaires naturels" des autorités alors qu'aucun rapport de ce genre n'attribue aux simples citoyens-électeurs ce statut de "partenaire naturel" et surtout celui de partenaire et même décideur autrement plus légitime...
François Hollande réhabilite le vaccin contre le cancer du col de l’utérus
Publié le 05 février 2014, à 08h56
Régulièrement accusé par certains médecins et patientes de susciter trop effets secondaires, le vaccin contre le cancer du col de l’utérus a trouvé un soutien de poids avec le président de la République. De quoi réjouir les trois laboratoires qui le fabriquent.
Il fait régulièrement polémique, accusé par certains médecins et patientes de provoquer des effets secondaires trop importants pour un vaccin préventif. Ce mardi 4 février, le vaccin contre le cancer du col de l’utérus a pourtant trouvé un soutien de poids : François Hollande. En présentant le troisième plan Cancer, qui s’étendra de 2014 à 2018, le président de la République a choisi de mettre l’accent sur le dépistage et la prévention.
Plus question, pour lui, de se limiter au cancer du sein et au cancer colorectal. "Le cancer du col de l’utérus fera l’objet d’un dépistage systémique, a-t-il promis. La généralisation du frottis tous les trois ans pour 80% des femmes, contre 60% aujourd'hui, réduira la mortalité de 30% en dix ans."
"LE VACCIN A FAIT LA PREUVE DE SON EFFICACITÉ"
Chaque année, 3 000 femmes sont victimes de lésions causées dans l’utérus par le papillomavirus (également appelé HPV), et 1 000 en décèdent. Alors qu’elle est recommandée par les institutions sanitaires, la vaccination contre ce cancer suscite encore beaucoup de méfiance en France. Dernier exemple en date, la plainte déposée fin novembre par une jeune femme contre Sanofi Pasteur MSD (joint-venture européenne dans les vaccins entre le français Sanofi Pasteur et l'américain Merck) et l’Autorité sanitaire française, accusant le vaccin Gardasil d’être à l’origine d’une maladie nerveuse.
Résultat, le taux de vaccination des jeunes filles en France est encore très faible. Pourtant, assure François Hollande, "le vaccin a fait la preuve de son efficacité, aussi d’ici cinq ans nous doublerons la couverture vaccinale contre le cancer du col de l’utérus". Dans l’espoir d’éradiquer à terme cette maladie.
UN MARCHÉ DÉTENU PAR GSK, MERCK ET SANOFI
Cette décision devrait réjouir les trois industriels qui se partagent le marché avec seulement deux produits commercialisés. Le Gardasil est vendu en Europe par Sanofi Pasteur MSD et par Merck dans le reste du monde, et le Cervarix du laboratoire anglais GSK, qui le produit notamment sur le site de Saint-Amand-Les-Eaux, dans le Nord-Pas-De-Calais. Selon le cabinet Seeking Alpha, le premier, véritable "blockbuster", a généré 1,6 milliard de dollars de chiffre d’affaires en 2012 pour Merck. Tandis que le second a rapporté 428 millions de dollars à GSK.
Gaëlle Fleitour
Source: Usinenouvelle.com
Parce que ces vaccins sont une duperie de plus et qu'ils sont pourvoyeurs d'effets secondaires tragiques aussi inutiles qu'évitables mais aussi parce que les gens s'informent de plus en plus, il est évident que le voeu de François Hollande de doubler le taux de vaccination anti-HPV d'ici 5 ans est aussi réaliste que sa chance d'être réélu en 2017. En Belgique, on a également pu constater ce que valaient les espoirs de tel ou tel objectif chiffré en matière vaccinale: la Ministre Laanan qui semble bien davantage préoccupée par les pourcentages de couverture vaccinale (censés prouver à Dieu sait quels crédules qu'elle et son gouvernement n'ont finalement pas contribué à gaspiller l'argent public en achetant pour 4 ans à GSK des vaccins à administrer dans le cadre scolaire) espérait un taux d'adhésion à cette vaccination de 60% la première année du programme et de 80% la deuxième. Ils en sont à 20%. Alors bien sûr, acculés politiquement, il faut trouver des pseudo-explications en rejetant la responsabilité de l'échec sur "des rumeurs" ou des groupes "antivaccination". Mais la réalité, c'est que la vraie cause de ce refus se situe dans le bon sens des gens, de plus en plus désireux d'une vraie Science propre et honnête et non d'affirmations simplistes et brouillonnes. La vraie cause de ce refus, c'est la capacité des gens à mieux évaluer les risques et à comprendre qu'ils risquent infiniment plus de problèmes en se faisant vacciner avec des vaccins non évalués plutôt que de risquer une infection qui reste hypothétique et surtout qui, même lorsqu'elle survient, n'est pas systématiquement mortelle ou source de complications intraitables et/ou irréversibles.
Lire ici l'interview du Dr Philippe de Chazournes dans l'Express en novembre 2013:
"Gardasil: contre le cancer du col de l'utérus, préférez le frottis"
Lire ici l'avis des médecins indépendants du groupe médical suisse de réflexion sur les vaccins: "Vaccination contre le papillomavirus: rétablissons la vérité"
Et n'oubliez pas non plus de jeter un oeil aux rubriques très fournies et instructives consacrées à ces vaccins sur le site Pharmacritique.