Un article du journal Sud Ouest de ce jour rapporte qu'hier, "le député socialiste (médecin) Gérard Bapt a ouvert l'Assemblée Nationale à un "débat de consensus portant sur cette vaccination mondiale. Un débat organisé par un groupe de médecins, les docteurs de Chazournes, Pèlerin et Spinosa, et une journaliste, Catherine Riva, selon qui la mise sur le marché de ce vaccin reposerait sur des études en partie biaisées.
Vendu entre 400 et 450 euros, remboursé par la Sécurité sociale et administré massivement aux jeunes femmes, le Gardasil serait loin d'être le produit miracle annoncé. Censé prévenir à 100% les deux virus les plus cancérigènes, responsables des cas de cancers du col de l'utérus, le vaccin aurait une efficacité réelle de 15% selon les recoupements des opposants dans les études fournies par Merck aux autorités américaines. En se croyant hors de danger, les femmes vaccinées au Gardasil ne se soumettraient plus aux analyses (frottis) régulières leur permettant de prévenir à temps un cancer. Sans parler des effets indésirables de ce vaccin vendu à grand renfort de publicité télévisée.
Hier, seule la Haute Autorité de santé (HAS) a honoré de sa présence le débat sur le Gardasil organisé en présence du député. Ni le Haut Conseil de la Santé publique (Pr Salamon), ni le Comité technique des vaccinations (Pr Floret), pas plus que l'Afssaps (Dominique Marininchi) n'ont répondu. Le Ministre Xavier Bertrand, dont la loi de réforme du médicament est votée aujourd'hui, s'était excusé."
Cette politique de la chaise vide des autorités françaises est TRES révélatrice.
Après tout, n’est-ce pas Mr Xavier Bertrand qui était personnellement intervenu pour accélérer le remboursement du vaccin en 2006, avant même « l’avis des experts » ?
N’est-ce pas aussi l’Afssaps qui, dans un document sur la pharmacovigilance des vaccins, a représenté la sous-notification des effets secondaires (y compris les effets graves) sous la forme d’un ICEBERG dont la majeure partie est non rapportée ??
En France toutefois, il semble que les députés soient autrement plus incisifs car cela n’est pas en Belgique où Mme Onkelinx disait déjà en 2008 qu’elle ne voyait « pas de raison de douter de l’intégrité des experts » (qui ont émis l’avis sur ces vaccins, dont 4/5 ont pourtant des conflits d’intérêts avérés), qu’on imagine voir ce type de débat se dérouler. Chez nous, le Communautaire occupe tout le devant de la scène et cela doit en arranger plus d’un. La Santé passera après !
Mais peut-être que si la presse faisait son travail et relayait correctement ce qui est en train de se passer en France, cela finirait par donner quelques idées même aux élus belges les plus timorés? A moins que le fait que 70% des jeunes filles d'âge concerné aient déjà été vaccinées en Belgique, explique cette réticence des parlementaires à organiser un tel débat déjà très tardif qui ne pourra qu'exposer encore davantage leur incurie et leur incapacité à anticiper ce genre de scandale?
En matière de vaccination, il faut dire que cette politique de la fuite devient la règle : craignant le débat et la médiatisation, les zélateurs de la vaccination ne sont généralement enthousiastes que quand ils sont assurés de ne pas avoir de contradicteurs. Les exemples ne manquent hélas pas.
Citons par exemple l’attitude des responsables belges en matière de vaccination qui semblent s’être lamentablement débinés en vue de la prochaine conférence-débat sur les vaccinations à l’ULB, le 14 octobre prochain puisque la cellule interuniversitaire Provac a d’ores et déjà décliné l’invitation, que Mme Laanan a refilé la patate chaude à son confrère Nollet et que celui-ci n’a toujours pas répondu favorablement !
Au Congo, voici déjà plusieurs années, les Drs Didier Tarte et Jean-Pierre Eudier qui avaient pourtant pu constater des violences inadmissibles faites aux parents pour forcer les enfants à recevoir plusieurs doses de vaccins polio en un temps record, et tout cela sous la houlette de l’OMS, avaient aussi pu déplorer l’absence très visible de cette Agence qui avait pourtant promis d’être présente à un débat public…