Une preuve de plus du baclage évident des essais cliniques et du manque criant de recul dans l'évaluation du vaccin avant sa mise sur le marché: des 3 doses qui étaient soi-disant nécessaires, 2 seraient en fait suffisantes chez les enfants de 9 à 13 ans. [Voir ICI, communiqué de Sanofi Pasteur]
Si on analyse la situation avec l'ensemble des données, on se rend compte que cette modification d'autorisation de mise sur le marché du vaccin avec un tel schéma tel qu'approuvé par la Commission Européenne n'intervient pas dans l'importe quel contexte:
- Non seulement la Commission vient d'autoriser il y a peu un schéma en 2 doses pour le vaccin HPV concurrent Cervarix (et il ne faudrait donc pas "pénaliser" la concurrence avec la lourdeur d'une injection de plus)
- Mais en plus, le contexte est à une fronde croissante contre ces deux vaccins en raison de leur taux formidablement haut d'effets secondaires graves et invalidants, avec des pays comme le Japon qui décident de ne plus les recommander, avec des centaines de médecins qui signent une pétition en France contre cette vaccination et demandent une mission parlementaire pour réévaluer leur rapport bénéfices/risques réels.
Par conséquent, cette diminution du nombre de doses n'est pas une décision scientifiquement fondée (puisque les essais cliniques de ces vaccins ont été méthodologiquement biaisés dès le départ) mais commercialement réfléchie. Il est évident qu'en réduisant de 3 à 2 le nombre de doses chez un groupe d'âge qui a encore été peu vacciné à ce stade, cela va mécaniquement conduire à un nombre moins grand d'effets secondaires graves chez ce même groupe (puisque plus certains effets graves arrivent après une troisième dose par exemple et pas toujours après une première ou une deuxième). Donc, tout ceci va contribuer à noyer le poisson. Cette différence de "traitement" entre le groupe des 9-13 ans et des 14 ans et plus ne se justifie pas médicalement, il n'y a pas de différence à ce point significative à 3 ou 4 ans près en termes immunologiques pour justifier cette modification de schéma. La réalité, c'est qu'il serait à juste titre très mal accepté par les trop nombreuses jeunes filles déjà rendues malades par ces vaccins d'apprendre que finalement, la troisième dose de trop qui a parfois fait basculé leur vie à jamais était finalement superflue et qu'elle a été reçue inutilement.
Voilà les recettes les plus vraisemblables de la stratégie de communication et du "soin de l'image" de ces vaccins.
Voir aussi:
Vaccins anti-HPV: rapport bénéfices/risques défavorable (Annals of Medicine)
Japon: le Ministère retire sa recommandation en faveur des vaccins Gardasil et Cervarix
Pétition de médecins et sages-femmes en France contre le Gardasil
A 9 ans, comme à 13 ans, comme à 16 ou 17, ces vaccins restent une absolue mauvaise idée avec des conséquences graves possibles qui sont nettement moins contrôlables et moins réversibles qu'une éventuelle anomalie du col détectée à temps par des frottis régulier. Il ne faut du reste jamais oublier non plus que, même en considérant qu'une vaccination pourrait dans certains cas réduire le risque de telle pathologie, la personne qui se fait vacciner troque ce risque ciblé d'UN type de pathologie contre des risques multiples d'effets secondaires très variés qui s'additionnent (susceptibles d'atteindre tous les systèmes du corps; par exemple plus de 800 effets secondaires listés par le fabricant GSK après son vaccin Infanrix hexa!). Si on tient compte du fait que chez Mlle X cela donnera l'effet secondaire Y mais que chez Mlle Z, cela peut être l'effet P ou S, on conçoit que la réduction parfois très modérée d'un risque donné par une vaccination peut être très facilement et très rapidement compensée et même dépassée par la somme totale des nouveaux risques occasionnés par un vaccin qui se calcule en additionnant l'incidence d'un type d'effet secondaire à un autre type d'effet et ainsi de suite (avec par exemple plus de 800 effets secondaires possibles, on est évidemment pas sorti de l'auberge, surtout quand on sait, comme l'avouent les revues médicales officielles, que ces effets secondaires ne sont rapportés qu'à raison de 1 à 10% et qu'il faut donc tenir compte d'une telle sous-estimation !)