On savait déjà que, par principe, aller vacciner deux ou trois prétendus "groupes à risque" c'est toujours mieux pour les vaccinalistes que de n'en vacciner qu'un ou deux. Et qu'en dépit de l'aveu officiel qu'il n'existe aucune preuve scientifique valable d'efficacité de la vaccination antigrippale chez le sujet âgé ou "à risque", il vaut toujours mieux cependant continuer à les vacciner!
Ceci étant, il convient à présent de revenir sur l'aberration de vacciner les obèses.
Outre que le Pr Daniel Floret (président du Comité technique français des vaccinations) ait admis qu'il n'y avait pas d'études solides et sérieuses pour justifier la recommandation de vacciner les obèses, un article publié le 29 avril dernier dans le Journal International de Médecine à ce sujet vient jeter un nouveau froid.
Cet article du JIM nous explique ainsi, bien qu'il ne s'agisse pas vraiment pour nous d'une surprise, que la vaccination de souris obèses n'a pas permis de les protéger et que si 86% des animaux maigres vaccinés survivaient, la totalité des animaux obèses (et vaccinés) étaient morts au 12° jour d'expérimentation Le JIM de poursuivre alors en ces termes:
"Au total, non seulement le vaccin n’empêchait pas l’infection grippale, mais une fois contaminés, les rongeurs obèses (et vaccinés) développaient des lésions pulmonaires plus délabrantes que les autres, accompagnées de réponses inflammatoires extrêmes."
Ceci devrait, à juste titre, fortement relativiser le rôle protecteur surdimensionné, traditionnellement accordé à la vaccination parce que cela démontre que quand les facteurs essentiels d'équilibre métabolique et donc de santé ne sont pas respectés, aucun artifice ne peut valablement s'avérer décisif et pire, il est même plutôt probable qu'ils aggravent encore le tableau!
Autre exemple mais qui démontre cependant le même genre de phénomène, en dépit d'une vaccination obligatoire contre la diphtérie en 1940, le nombre de cas avaient triplé en 1943. Pourquoi? Parce que vaccination ou pas, les conditions de base de la santé n'étaient pas réunies, en raison évidemment de la guerre qui induit stress, pauvreté, manquements alimentaires divers etc
NB: En outre, les formes graves de la diphtérie se produisent préférentiellement chez des sujets ayant un taux abaissé de fer libre dans le sang (le fer servant en quelque sorte d'interrupteur de la virulence du bacille), une situation plus fréquente en cas de faibles conditions socio-économiques et de difficultés d'accès à une alimentation diverse et variée.
Ce constat confirmant donc une fois de plus l'importance décisive du terrain individuel par rapport à un microbe donné!
L'article du JIM poursuit en disant « Il apparaît clairement que la réponse immunitaire de l’obèse est altérée, et que cette atteinte pourrait jouer un rôle particulier et délétère vis-à-vis du virus grippal, non rattrapé par la vaccination. Un problème planétaire puisque, selon l’OMS, 500 millions d’adultes et environ 43 millions d’enfants de moins de 5 ans présenteraient un IMC > 30. »
Ce n'est donc pas une vaccination qui va réparer ou rattraper une altération de la réponse immunitaire, que du contraire! Mais l'enjeu est au moins très clairement expliqué: vu le nombre de personnes obèses dans le monde, il s'agit d'un énorme marché que les pharmas ne pouvaient pas ne pas convoiter! Il fallait donc bien sûr compter sur la complicité et l'aide des instances officielles sensées servir de chaperons à ces recommandations insensées mais très lucratives. D'ailleurs, comme le rappelait l'excellente émission d'investigation "Les vendeurs de maladies", présentée par Elise Lucet le 27 avril dernier sur France 2, c'est une pratique tout à fait habituelle des pharmas de tenter de créer de toutes pièces des maladies mais aussi d'étendre les critères ou les seuils des maladies, de façon à faire tomber plus de consommateurs dans leurs filets. Une pratique qui semble donc encore ici à l'oeuvre.
Enfin, le JIM s'est hélas borné à n'évoquer encore et toujours que la seule voie des anticorps et ce alors que des recherches scientifiques ont pourtant montré que cette voie-là était loin d'être indispensable dans la défense contre certains agents viraux!