"Virus H7N9: sa carte d'identité génétique préoccupe les experts" lisait-ton récemment dans Science & Avenir. Dans cet article, on commençait à "mettre en condition" le public: à l'aide de noms de mutations, on tentait d'effrayer les gens, tout en leur assurant que "les meilleurs experts du monde" avaient été envoyés sur les lieux par l'OMS...
Avec le H1N1, les "meilleurs experts du monde" avaient aussi recommandé au nom de l'OMS une vaccination anti-H1N1 tous azimuts. Leurs liens d'intérêts avec les laboratoires avaient surtout été dénoncés après la fausse pandémie. Sauf qu'ici, on prend les mêmes et on recommence!
Parmi les "experts" envoyés sur les lieux, le Dr Keiji Fukuda, sous-directeur général de l'OMS, en charge de la Sécurité et de l'Environnement. Celui-là même qui avait déclaré à TF1 et devant le Conseil de l'Europe que les conflits d'intérêts des experts mandatés par l'OMS n'avaient pas besoin d'être révélés et qu'ils ne posaient aucun problème de fiabilité dans les avis de l'Organisation! Pour Mr Fukuda, "l'OMS prend très au sérieux son rôle de remettre des avis indépendants". On croit vraiment rêver mais en fait, l'audace et le "plus c'est gros, plus ça passe" continuent de faire recette auprès d'un public trop crédule et désinformé!
Dans cet article de Science & Avenir, on pouvait lire aussi que "la mutation fatale" qui rend le virus H7N9 mortel a déjà été trouvée et qu'il s'agit de la mutation PB2 E6627K. Pourtant, le même article nous apprend que: « Le CDC chinois a d’ores et déjà expédié les échantillons d’isolats viraux H7N9 à cinq laboratoires, en l’occurrence au Japon (Tokyo), en Australie (Melbourne), au Royaume-Uni (Londres) et aux États-Unis (Atlanta, Memphis). Les virologistes moléculaires mèneront des expériences, similaires à celles menées l’an dernier sur le virus aviaire H5N1 par Ron Fouchier (Rotterdam, Pays-Bas) et Yoshihiro Kawaoka (Madison, Wisconsin, États-Unis), afin de déterminer quelles mutations peuvent conférer au virus H7N9 la capacité d’être aisément transmis d’homme à homme par l'intermédiaire d’aérosols, autrement dit de minuscules gouttelettes aériennes (lire Sciences et Avenir, février 2012). Selon les laboratoires, ces expériences doivent être menées chez des primates (macaques rhésus, singes verts d’Afrique) ou chez le furet, modèle animal de la grippe. Pour le moment, les chercheurs ne disposent pas de preuve « fondée » d’une transmission interhumaine. »
Pourquoi donc, s'il n'y a pas de "preuve fondée" d'une telle transmission d'homme à homme, cet empressement à recréer des mutations et des facteurs de virulence si ce n'est pour préparer le "terrain vaccinal" et la dramatisation ambiante??
En fait, après les tout premiers articles sur cette nouvelle grippe H7N9 où l'OMS s'efforçait de paraître rassurante pour sans doute essayer de gommer l'alarmisme du H1N1 qu'elle traîne encore comme une casserole, il semble que cette instance n'aura pas tenu bien longtemps en passant finalement assez rapidement au registre de la peur et de l'affolement.
"H7N9, un virus de la grippe aviaire redoutable, selon l'OMS." publiait docilement l'Agence Reuters il y a quelques heures à peine. « L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que le nouveau virus H7N9 de la grippe aviaire est l'un des plus redoutables de sa catégorie et se transmet plus facilement à l'homme que sa précédente version, le virus H5N1. »
Pendant ce temps-là, la presse recommence à couvrir le moindre décès (comme il lui fut pourtant reproché à l'occasion du H1N1, au motif que cela entretenait une psychose qui ne profitait qu'aux seuls fabricants de vaccins):
« Premier cas de grippe aviaire H7N9 à Taïwan, un homme dans un état grave. » diffuse ainsi Belga et reprend ainsi Le Vif. Pour cela, Belga semble au RDV mais n'a pas l'air pour l'instant d'accorder la moindre attention à notre récente démarche pourtant tout à fait d'actualité, au sujet de cette même souche de grippe H7N9.
Avons-nous tort d'être vigilants et de pointer les similitudes inquiétantes (pour nos libertés et la démocratie) qui sont en train de poindre entre l'émergence du H1N1 et le contexte actuel de gestion et de préparation au H7N9??
Les vaccins qui sont cependant en train d'être préparés, à base d'ADN synthétique, n'ont pourtant rien de rassurant ni de simple, au niveau des effets toxiques graves qu'ils pourraient occasionner, et notamment des effets à long terme, qui ne seront tout bonnement pas évalués, comme le signale cet article suivant du New York Times qui évoque un délai de préparation de seulement 1 mois pour ce genre de vaccin...
Science & Avenir mentionnait le souhait d'experts d'évaluer largement l'immunité des populations à cette nouvelle souche H7N9. Dans quel but si ce n'est que cela serve encore une fois les besoins de la cause vaccinale, pour pouvoir dire aux gens "attention, vous n'avez aucun anticorps et seul le vaccin pourra vous en faire produire!" ?
On joue encore une fois un véritable jeu de dupes (et de cons, pardon pour la franchise) où on continue à se raconter des histoires en réduisant la seule notion de "protection" à la présence d'anticorps, alors même que la présence d'anticorps chez les séropositifs est considéré comme un signe de maladie et non de protection! On oublie ainsi (volontairement semble-t-il) de rappeler que des gens sans anticorps ne feront jamais les maladies et qu'en dépit d'un taux jugé satisfaisant d'anticorps, on peut tout de même la contracter. Mais seulement, comme toute l'idéologie vaccinale est basée sur ce véritable dogme des sacrosaints anticorps, il s'agit bien sûr de continuer à entretenir dans les esprits ce genre de simplisme affligeant, de nature cependant à pouvoir flatter Mr et Mme tout le monde qui croient ainsi tout saisir ou presque sur la complexité des mécanismes de défense immunitaire.
Les responsables fédéraux de la Santé ont commencé à produire un vaccin prototype contre la mystérieuse grippe H7N9 qui circule en Chine
Bien que ce vaccin soit réalisé « uniquement par mesure de précaution », il n’en reste pas moins qu’un porte-parole des Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC) a souligné qu’un virologue de l’Agence avait avoué être « assez inquiet » au sujet du nouveau virus. La Chine a confirmé 14 cas de la nouvelle grippe, et vendredi elle a déclaré que six cas avaient été mortels.
L’agence Xinhua a fait savoir qu’aucun cas de transmission d’homme à homme n’avait été confirmé, alors que l’Agence de contrôle des maladies de Chine a suivi des centaines de personnes qui étaient entrées en contact avec les 14 cas connus.
Le virus de la grippe qui n’avait initialement été détectée que chez des oiseaux sauvages, a été, pour la première fois, isolé jeudi chez des volatiles domestiques. Dans la suite, après que le virus ait été retrouvé chez des pigeons de Shanghai dans un marché de volatiles, les autorités ont décidé de faire abattre tous les volatiles de cette région.
Il faudra au moins un mois pour créer le vaccin prototype même si l’agence a décidé d’accélérer le processus en construisant le vaccin à partir d’un ADN synthétique plutôt que d’attendre qu’un échantillon du virus arrive de Chine, a déclaré Michael Shaw, directeur associé du laboratoire s’occupant de la grippe pour le CDC.
Du fait que la Chine a affiché les séquences génétiques du virus sur des banques de données publiques, il est dès lors possible, en laboratoire, de construire les gènes pour les pointes extérieures du virus et de les rattacher à une « colonne vertébrale » virale.
Il a déjà été démontré que le processus fonctionnait très bien en laboratoire comme sur des œufs stériles de poules avec lesquels on fabrique les vaccins.
Ensuite, le vaccin prototype doit être testé sur des furets. Après que ces derniers auront été vaccinés, il faudra attendre un certain temps pour qu’ils développent des anticorps. Par après, une solution de la grippe H7N9 sera injectée dans le nez de ces animaux.
Les médecins devront encore attendre quelques jours pour vérifier si les animaux deviennent malades.
« Si tout fonctionne bien la première fois, nous pourrions théoriquement être prêts à faire parvenir les envois aux fabricants dans un délai de quatre semaines », a déclaré le Dr Shaw. « Mais certaines phases comme celle des furets ne peuvent être accélérées. »
Tom Skinner, porte-parole de l’agence, préférerait avoir une idée plus claire du danger que représente la nouvelle grippe.
Le Dr Shaw précise que l’on ne sait pas encore exactement à quel point cette grippe peut devenir mortelle, « parce que nous ne voyons peut-être que les cas les plus graves, ceux qui sont conduits à l’hôpital. » Combien de cas bénins risquent de passer inaperçus et ne pourront être détectés qu’au moyen de centaines de tests sanguins (recherche des anticorps).
On ne sait pas comment les gens sont infectés, a-t-il déclaré. Les quelques cas connus sont répartis sur une vaste zone autour de Shanghai. Il est plausible de suspecter les expositions à des volailles infectées.
Le facteur de risque pour le H5N1, une autre grippe aviaire qui avait tué 371 personnes depuis 2003 n’avait été trouvé et évalué qu’au Cambodge, en Chine et en Egypte. En ce qui concerne la nouvelle grippe, seuls deux des 14 cas connus travaillaient dans le domaine de la volaille, un troisième était cuisinier.
« Le fait que le virus soit retrouvé chez les pigeons est nouveau, a précisé le Dr Shaw. » Le virus ne rend manifestement pas les pigeons malades ; personne n’a en effet pu constater une mortalité importante chez les pigeons. Il faut cependant noter que les pigeons ne font généralement pas l’objet de tests. Si la chose était nécessaire, elle rendrait les contrôles plus difficiles. Il est plus facile de rassembler des poules. »
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, les essais préliminaires en Chine suggèrent que le nouveau virus est sensible aux antiviraux Tamiflu et Relenza.
Plusieurs pays ont déjà commencé à réagir par rapport à la grippe. Le Vietnam a interdit les importations de volailles chinoises. Le Japon a affiché des avis dans les aéroports exhortant les gens à signaler les symptômes de la grippe. Hong Kong a interdit l’importation d’oiseaux vivants en provenance de la partie continentale.
Selon les rapports de Donald G. McNeil de New York et d’Andrew Jacobs de Pékin.
Un tel article appelle évidemment plusieurs commentaires, ici on fait comme si ce vaccin était de facto efficace, alors que la presse canadienne anglophone a relayé l’avis de scientifiques qui ont prévenu qu’un vaccin anti-H7N9 serait sans doute peu efficace! On s’apprête en fait à réitérer le scandale du H1N1 en planchant sur un vaccin alors qu’on ne sait même pas COMMENT ce nouveau virus se transmet et qu’on ne sait même pas COMMENT MARCHENT les vaccins en général (selon les propres aveux du Directeur médical de la production de vaccins viraux chez Sanofi, le Dr Saluzzo). En fait, on ne sait rien des vaccins mais on VEUT à tout prix et on doit se soumettre à cette idéologie. De même, l’OMS qui se prétend non soumise aux diktats de Big Pharma par la bouche de son sous-directeur, le Dr Fukuda, a déjà réalisé des évaluations pour voir si le Relenza et le Tamiflu étaient efficaces sur cette nouvelle souche. Mais pourquoi donc n’avoir évalué QUE cela, que ces médicaments à l’efficacité pourtant très contestée de Big Pharma (le British Medical Journal avait accusé Roche, le fabricant du Tamiflu, d’avoir trompé les gouvernements et les médecins sur l’efficacité de son produit) si l’OMS était réellement indépendante comme elle le prétend ? A un moment, il faut arrêter de se raconter des histoires, et voir avec réalisme et lucidité que cette instance qu’est l’OMS ne fait que poursuivre sa politique au service des lobbies et ne peut donc QUE se maintenir elle-même dans les contours commerciaux qu’elle a elle-même préconisés à tous les états du monde ! L’OMS, en ce qu’elle est indissociable des intérêts partisans des firmes pharmaceutiques, constitue donc sans nul doute pour les citoyens du monde entier l’une des plus grandes menaces sanitaires de ce 21° siècle.