Voici encore un fort bon exemple de propagande grossière en faveur de cette inutile et dangereuse vaccination dans le magazine d'une mutualité française et la réponse tout à fait à-propos que lui a réservée Jean-Paul Pellet:
Voir ici cette propagande bas de gamme de la Mutualité Sociale agricole (MSA)
Et la réponse de Jean-Paul Pellet, pleine de bon sens, qui tient en une page.
Chacun gagnerait à agir ainsi, à son échelle, en écrivant à sa mutualité, au journaliste ou au député qu'il connait, tant ces propagandes sont grossières et indignes du moindre esprit raisonnable. Les affiches qui tentent de diaboliser les microbes en les représentant comme dans des dessins animés, montrent à quel point le public est volontairement infantilisé et à quel point aussi, il s'agit de lui fourrer dans la tête une croyance (basée sur l'imagination) en vue de le persuader à tout prix, plutôt qu'une connaissance rigoureuse, en le laissant libre de se forger sur cette base sa propre conviction.
Mise à jour au 20 octobre 2014:
EST-CE QUE CETTE PROPAGANDE FONCTIONNE?
Visiblement de moins en moins...
Saint-Quentin : grippe: pas de risque de crève générale avec l’homéopathie?
PUBLIÉ LE 20/10/2014
Ils sont de plus en plus nombreux à hésiter à se faire vacciner et préfèrent se tourner vers la médecine parallèle. Y compris chez les personnes âgées.
« La grippe c’est pas rien, alors je fais le vaccin. » Tel est le slogan de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière proposée par l’Assurance maladie, qui a débuté en France jeudi 16 octobre. Il semble pourtant que le désamour pour les vaccins semble durablement s’installer, y compris chez les sujets dits « sensibles », comme les plus de 65 ans. Et que bon nombre de personnes continuent de bouder la fameuse injection. Soit parce qu’elles estiment « être suffisamment en bonne santé et ne pas en avoir besoin », comme l’indique Pierre sur le marché de Saint-Quentin. Soit par « méfiance vis-à-vis du vaccin en lui-même, surtout depuis l’épisode de la grippe A, je ne me fais plus piquer », déclare Henri de Gauchy.
Si ce n’est pas la cohue dans les pharmacies pour venir chercher le vaccin, il n’est, pour autant, pas question de ne rien faire en attendant que ladite grippe ne frappe d’ici le mois de janvier, période où le pic de l’épidémie est attendu. La médecine parallèle fait ainsi désormais figure de panacée.
« L’homéopathie prend de l’ampleur, c’est certain, confie-t-on dans une officine située dans le quartier de Remicourt. Beaucoup viennent en chercher, ils en prennent par petites doses durant tout l’hiver, et c’est censé avoir les mêmes effets que le vaccin. »
Même son de cloche dans une pharmacie du quartier de Saint-Martin. « En France, les gens ont toujours été réticents vis-à-vis des vaccins, même si ceux qui sont habitués à le faire continuent de le faire. Mais il y a aussi une tendance à se diriger vers l’homéopathie comme traitement alternatif. On en commande de plus en plus car de plus en plus de personnes prennent les deux pendant toute la période hivernale pour être couvertes jusqu’à la fin de l’hiver », déclare le gérant. Un discours confirmé dans une officine du centre-ville où l’on « a commandé 10 % de vaccins en moins cette année. C’est ce qu’il m’était resté de l’an dernier, sachant que les vaccins non vendus ne sont pas repris et voués à la destruction. La tendance est plutôt vers la prévention homéopathique. Les gens qui ne se vaccinent plus se dirigent vers ça.
Une dame m’a dit récemment qu’elle avait fait une réaction au vaccin, et c’est pour cette raison qu’elle se tourne maintenant vers l’homéopathie.
« J’ai vendu 25 % d’homéopathie en plus que l’an dernier »
Enfin à Europe, un pharmacien abonde dans ce sens. « J’ai vendu 25 % d’homéopathie de plus que l’an dernier. Ça vient en substitution du vaccin. Les gens sont plus amenés à prendre des choses moins chimiques. Certaines personnes ne comprennent pas qu’elles se font vacciner plusieurs années, et qu’un jour, elles fassent une réaction avec un syndrome grippal. J’ai fait le vaccin et pendant 3-4 jours j’étais grippé. »
Assiste-t-on à une tendance de fond ou à un simple effet de mode ? Globalement, de nombreux pharmaciens n’ont pas à se plaindre des débuts de la campagne de vaccination. Ce sont souvent les mêmes personnes qui viennent d’une année sur l’autre, avec leur bon de vaccination. Mais l’épisode H1N1, s’il appartient au passé, a néanmoins laissé des traces dans les esprits.
Source : Aisnenouvelle.fr