Soyons clairs: c'est de nouveau ici le "principe des soldes" qui est à l'oeuvre. Nous avions déjà parlé de ce principe particulier de marketing, utilisé à la fois dans le Tiers Monde mais aussi dans nos pays occidentaux avec divers vaccins. Parmi les exemples que nous avions déjà cités, il y avait bien sûr les vaccins H1N1, honteusement déversés sur les pays pauvres africains qui n'en avaient nul besoin, comme l'avait dénoncé le Pr Marc Gentilini, à l'époque, sur le plateau de France 5 (émission C'est dans l'Air). Mais également le vaccin Prevenar (vaccin contre les pneumocoques) mais on aurait tout aussi bien pu aussi évoquer le cas des inutiles et dangereux vaccins contre le rotavirus, plus chers, moins efficaces que les solutés de réhydratation orale et surtout plus dangereux, avec de lourds effets secondaires comme l'invagination intestinale qui nécessite une opération lourde et urgente que ne permettent absolument pas les infrastructures médicales des pays pauvres.
Mais nous allons cette fois constater que ce "principe des soldes" s'applique aussi à d'autres groupes vaccinaux cibles au sein même de nos pays occidentaux. Il échappe à de moins en moins de personnes que les vaccins HPV (Gardasil et Cervarix) qui ont fait grand bruit dans les médias et en publicités tapageuses dès leur lancement en 2006 sont en réelle perte de vitesse compte tenu de leur extrême dangerosité, maintes fois dénoncée mais hélas aussi maintes fois prouvée. Pour les fabricants, c'est un manque certain à gagner. Comment ce manque va-t-il alors être compensé? Par diverses stratégies commerciales dont il est bon d'avoir conscience de façon à éviter d'en être victime ou d'éviter de tragiques issues à son entourage.
Parmi ces différentes stratégies commerciales, on retrouve:
1) La vente "en gros", à prix moindre par dose des vaccins pour les larguer dans les pays pauvres: avec le vaccin HPV, via des instances comme le GAVI, la Fondation Bill & Melinda Gates, c'est par exemple ce qui se fait.
2) La recherche d'autres groupes cibles à vacciner avec un même vaccin: c'est ce qui a été fait avec l'élargissement de la vaccination antigrippale aux femmes enceintes mais aussi avec la vaccination contre la coqueluche étendue aux adultes et même aux femmes enceintes. Pareil avec le Prevenar (vaccin antipneumococcique) étendu aux adultes de + de 50 ans. Le vaccin contre le papillomavirus ne fait pas exception à la règle, avec l'élargissement du vaccins aux jeunes hommes (c'est déjà le cas dans des pays comme les USA et l'Australie). Les exemples sont vraiment nombreux et le seront d'ailleurs de plus en plus à l'avenir.
3) Le développement de nouvelles versions de vaccins contre les mêmes maladies: alors que les anciennes versions de vaccins continuent de se vendre mais rebutent de plus en raison de leur grand nombre d'effets secondaires et de leur inefficacité, les fabricants préparent le maintien à tout prix de leurs vaccins dans le calendrier vaccinal en développant de nouvelles versions. On l'a vu avec le passage du Prevenar 7 (première version), tout à fait inefficace et contre-productive au Prevenar 13, qui ne fera que déplacer le problème épidémiologique mais avec les mêmes dangers. On voit aussi que c'est ce qui est fait avec le vaccin hépatite B, dont la première version (plasmatique) a été remplacée par une nouvelle version obtenue par génie génétique, la version actuelle, soi-disant géniale, très sûre et très efficace alors que les producteurs planchent depuis des années sur d'autres versions de ce même vaccin hépatite B. Avec le vaccin HPV Gardasil, c'est une fois encore le même processus hypocrite qui est à l'oeuvre: pendant que l'on continue d'embobiner pour cette vaccination des mères et leurs filles au péril de la vie de ces dernières et que l'on tente d'élargir cette vaccination aux hommes, on développe dans le même temps une nouvelle version, comme avec le Gardasil 9, incluant non plus 4 mais 9 souches de HPV et récemment approuvé avec une facilité déconcertante bien qu'il double pourtant la dose d'aluminium par rapport à la version précédente.
4) La réduction du nombre de doses est encore une autre stratégie des fabricants (bien entendu en concertation et avec la pleine complicité des agences officielles d'approbation): vu le nombre écrasant d'effets secondaires, les officiels et les firmes savent pertinemment que plus le nombre de doses de la primovaccination est élevé, plus grand est le risque de survenue d'effets secondaires pour une personne donnée, puisqu'il y a bien sûr une accumulation du risque, dose après dose (le vase toxique se remplissant). Mais contrairement à ce qui se passe en jouant au lotto, à chaque tour de roulette russe, il n'y a rien de bien enviable à gagner mais au contraire tout à perdre et chaque fois un petit peu plus à chaque coup. C'est d'ailleurs si vrai que diverses enquêtes et statistiques de compliance dans la réception des différentes doses du schéma vaccinal ont montré de façon convergente une déperdition tout à fait significative entre la première et la troisième dose, dès le stade des essais cliniques (pour lesquels les jeunes femmes cobayes sont payées et les dates de leurs vaccinations dûment planifiées et rappelées), ce qui constitue un indice assez fort d'une très mauvaise tolérance. Si on réduit de 3 à 2 (voire à une) le nombre de doses initialement envisagées, il y aura un effet mécanique de baisse ou à tout le moins de "compensation" statistique des effets secondaires entre une période donnée et la suivante car cela fera "tomber" tout un pourcentage de cas d'effets secondaires graves qui ne seraient survenus qu'après la deuxième ou la troisième dose et qui ne seront ainsi pas déclarés. C'est alors que Big Pharma rédigera de jolis documents de pharmacovigilance à l'attention des autorités dites "de régulation" qui constateront qu'il n'y a soi-disant "pas plus d'effets secondaires graves à telle période donnée qu'il y a X années de cela."
Maintenant que ces éléments de compréhension et d'analyse vous ont été exposés, vous serez davantage à même de décrypter le type de publication "dite scientifique" mais appartenant en réalité davantage au registre du marketing, que l'on peut trouver ci-dessous et qui est éminemment instructive sur le type de fonctionnement des politiques de recommandations vaccinales dans les pays occidentaux: 1. Des études d'acceptabilité (= socio-marketing). 2. Une mobilisation médiatique pour effrayer le futur public cible additionnel. 3. Des leaders d'opinion qui se mettent à renchérir dans des tribunes de la presse écrite ou dans des JT ou émissions sur la santé (style Allo Docteurs) 4. Des avis des comités ad hoc (HCSP/CTV qui peuvent commencer par dire non initialement avant de finir par céder, Ministère, etc.) suivis du remboursement intégral ou quasi intégral du vaccin pour le nouveau public cible. 5. Le piège d'une certaine quantité de sujets cibles les plus crédules, jusqu'à un minimum dont la courbe d'évolution suivra la médiatisation des effets secondaires graves qui ne manqueront bien sûr pas de survenir assez tragiquement car de façon tristement prévisible depuis le début du processus d'escroquerie intellectuelle et médicale. NB: Il est en somme aussi possible que des arguments de pseudo "solidarité" soient évoqués (à l'instar de ce qui se passe avec la pilule) pour inciter les hommes à comprendre que la sexualité et ses risques doivent se partager, y compris par la vaccination des hommes et pas celle des seules femmes (un piège dans lequel certaines féministes désinformées pourraient bien tomber ici si elles n'ont rien compris aux risques vaccinaux qui devraient être rejetés par tous plutôt qu'instrumentalisés à des fins bassement commerciales...) Les risques de stérilité associés à ces vaccins sont assez inquiétants en ce qui a trait aux jeunes femmes vaccinées et rien ne permet donc de conclure que ces risques ne pourraient pas s'étendre au sexe masculin.
Évaluation de l’acceptabilité du vaccin contre le papillomavirus auprès de lycéens masculins de Lorraine
Par Abélia Gellenoncourt et Paolo Di Patrizio ; sur Cairn.info
Résumé (étude payante)
Introduction : D’après les enquêtes de santé publique, vacciner les hommes contre le papillomavirus (HPV) contribuerait à la diminution de la dissémination du HPV et ainsi à la réduction des risques de verrues génitales et de cancers liés au HPV. Chez les jeunes hommes, l’incidence sur les cancers ORL augmente par implication de HPV lors les rapports buccogénitaux. En France, les recommandations proposent la vaccination contre le HPV seulement aux filles. Cette étude a pour objectif d’évaluer l’acceptabilité de la vaccination contre le HPV chez les adolescents de sexe masculin et repérer les freins à cette vaccination.
Méthodes : De mai à juin 2013, un questionnaire anonyme à réponses fermées a été distribué à 882 élèves de sexe masculin dans cinq lycées de Lorraine tirés au sort.
Résultats : Sur 328 répondants, 47 % avaient déjà entendu parler de HPV, 79 % savaient que le papillomavirus était responsable du cancer du col de l’utérus mais seulement 39 % connaissaient l’imputabilité de HPV dans les verrues génitales. 67 % pensaient que le vaccin contre HPV protège uniquement les filles. Le manque de connaissance associé à la faible perception d’être à risque pourrait expliquer le nombre majoritaire d’indécis, soit 41 %.
Conclusion : Des campagnes d’informations incluant les hommes dans les risques d’infection à HPV devraient permettre une augmentation de l’acceptabilité.
Voir aussi:
Vaccination des garçons contre le papillomavirus: tous les prétextes sont bons
Vaccination anti-HPV: manipuler garçons et jeunes hommes
Contrer la désaffection des filles pour la vaccination HPV en l'étendant aux garçons