12 janvier 2012- Ouvertures
Par Diane Saint-Réquier
Plusieurs analystes américains spécialistes des médias tirent la sonnette d’alarme : les médias seraient de moins en moins enclins à porter devant la justice les atteintes à la liberté d’informer et à la transparence, laissant ce rôle contentieux et coûteux à la société civile.
Alors que Wikileaks et le désir omniprésent d’Open Data ont profondément changé le rapport du public aux autorités qui le gouvernent, il semblerait que les citoyens et les associations prennent de plus en plus en charge un rôle qui incombait traditionnellement aux journalistes et aux groupes médias : la défense de la liberté d’informer et de la transparence des organisations gouvernementales. Devant les plus hautes instances judiciaires s’il le faut.
[...]
Mais pour ce qui est des questions d’accessibilité de l’information et de transparence gouvernementale, c’est la société civile qui, de plus en plus, mène les actions juridiques… aux côtés des groupes médias plus modestes ! Ainsi, 41% des avocats des médias et 46% des membres de la NFOIC questionnés pour l’étude de la NFOIC (voir lien ci-dessus) ont constaté une augmentation du nombre d’affaires portées par des associations et/ou des particuliers en renfort de groupes de presse, de radio ou de télévision. Aux Etats-Unis il existe aussi plusieurs organisations dont la mission est d’épauler les reporters en quête de clarté, en leur offrant un soutien logistique, financier et judiciaire.
[...]
Le reste de cet article sur le site Ouvertures