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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 18:06

Saint-Marcellin-en-Forez : le combat de Justine

 

Date : 13/10/2014

 

justine-victime-vaccins.jpg

 

Suite à un vaccin contre l'hépatite B, elle est atteinte d'une grave maladie qui touche particulièrement ses membres inférieurs. A 24 ans, elle se bat pour faire interdire l'adjuvant d’aluminium présent dans les injections, cause de sa maladie. Témoignage.

 

C'était le 9 octobre dernier. Au tribunal de grande instance d'Auxerre, deux parents étaient jugés pour avoir refusé de vacciner leurs enfants. Cette affaire a fait réagir Justine Lardon de Saint-Marcellin-en-Forez : « ils sont accusés de maltraitance, mais moi j'ai envie de dire que ce serait presque de la maltraitance que de les vacciner ». Cette jeune femme est atteinte de myofasciite à macrophages, une myopathie inflammatoire liée à l’adjuvant aluminique présent dans la majorité des vaccins. Justine Lardon a reçu 4 injections du vaccin contre l'hépatite B en 2010-2011. Alors en école d'infirmière, cette étape était obligatoire pour elle : « on m'avait relancée par lettre, m'expliquant que sans vaccin, je ne pouvais pas accéder à mes stages », explique la jeune femme.


Un diagnostic en 2014


« Personne ne m'a demandé mes antécédents ou a effectué une prise de sang pour vérifier mes anticorps », poursuit t-elle. Quelque temps après, les premiers symptômes apparaissent : « je me suis sentie très fatiguée, alors que j'étais plutôt hyperactive, j'ai perdu 10 kilos et eu des malaises ». Un jour, plusieurs de ses membres se paralysent. « Je me suis rendue chez mon médecin, puis chez plusieurs spécialistes ». Un peu avant, la lecture d'un article dans la presse locale lui avait mis la puce à l'oreille : « c'était une personne qui témoignait et qui était atteinte des mêmes symptômes que moi, elle avait la myofasciite à macrophages suite à un vaccin ». Ce n'est qu'en juin 2014 que Justine subit une biopsie, seul moyen de diagnostiquer sa maladie. « Le verdict est tombé cet été, lors d'un rendez-vous chez un neurologue et chercheur de l'hôpital Henri-Mondor de Créteil, spécialisé dans cette maladie rare et encore inconnue ».

 

Un adjuvant réintroduit en 2008


Le rapport de son examen indique formellement que sa maladie est liée au vaccin contre l'hépatite B injecté quelques années plus tôt : « de telles lésions traduisent la persitance au sein du tissu musculaire de sels d'aluminium après injection intramusculaire de vaccins utilisant ce composé comme adjuvant ». Ce dernier est sensé augmenter la réaction du système immunitaire (défense de l’organisme) et faciliter la production d‘anticorps. Il a été réintroduit dans la fabrication des vaccins en 2008. « C'est hallucinant de voir que cet adjuvant est interdit dans les vaccins des félins, mais qu'il est autorisé pour l'homme », explique Justine, aujourd'hui chargée de communication à temps partiel.


Une vie à réadapter


Son quotidien est rythmé par des douleurs paralysantes, une très grande fatigue et une atteinte neurocognitive. Toute sa vie a été à réadapter : « je me fais livrer mes courses, j'ai dû déménager dans un appartement avec ascenseur, et parfois, je ne peux pas travailler ». Aucun traitement n'existe jusque-là pour cette maladie, qui dans le cas d'un vaccin se déclarerait chez des patients prédisposés. La jeune fille prend de puissants antalgiques. La maladie s'accompagne parfois d'autres pathologies, comme le lupus ou la sclérose en plaques.

 

Une pétition avait été lancée pour demander des vaccins sans adjuvant aluminique. Elle a déjà enregistré 91 166 signatures. Rappelons qu'en France, seuls trois vaccins sont obligatoires : la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. Ils sont souvent incontournables pour toute inscription en crèche, à l'école, en garderie, en colonie de vacances ou toute autre collectivité d'enfants.


En novembre 2012, le conseil d’État a reconnu "un lien de cause à effet" entre l’aluminium utilisé comme adjuvant dans un vaccin contre l’hépatite B et la survenue d’une myofasciite à macrophages chez un agent de la ville de Paris. En savoir +

 

4 autres Ligériens dans l'association E3M


« Moi, je suis déjà malade, mais je veux sensibiliser le grand public et les politiques sur la question de l'aluminium comme adjuvant : il faut l'interdire », indique Justine, qui précise bien : « je ne suis pas contre les vaccins, mais contre cet adjuvant trop dangereux ». La jeune femme fait partie de l'association de malades E3M, qui lutte notamment pour un moratoire sur la question de l'aluminium dans les vaccins. 4 Ligériens font partie de cette association. Ils seraient 1 000 à souffrir de cette pathologie en France. Cette question est de l'ordre de la santé publique, pour Justine, qui indique qu'« un à deux cas sont diagnostiqués chaque semaine à l'hôpital de Créteil ». Aujourd'hui, aucun vaccin vendu sur le sol français n'est fabriqué sans aluminium. 
S. B.


En savoir + : site internet de l'association E3M 


 

Source : zoomdici.fr

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G
Michel Georget, agrégé en biologie :<br /> <br /> « Lorsqu’un nourrisson de 2 mois est vacciné et reçoit les 6 valences suivantes : (DTP + coqueluche + haemophilus + hépatite B), ses liquides corporels contiennent alors 20 à 40 fois la dose<br /> maximale d’aluminium admise pour l’eau potable. »<br /> <br /> Vidéo de Michel Georget à l'assemblée nationale :<br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=h6wFOtyWL-A
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