17 juin 2012. SaneVax
Le vaccin MenHibrix du fabricant GSK vient tout juste d'obtenir son autorisation de mise sur le marché américain sur base des données recueillies après l'inoculation de 7521 nourrissons et jeunes enfants issus de 5 pays et ayant reçu "au moins une dose". Le problème, c'est que ce vaccin s'administre selon un schéma de 4 doses. Comment l'agence de régulation américaine FDA a-t-elle donc pu déterminer que le vaccin était sûr et efficace avec un schéma de 4 doses alors que les participants aux essais cliniques ont seulement reçu "au moins une dose"?
Croyez-le ou non, il aura fallu à GSK pas moins de 3 tentatives pour obtenir l'autorisation de commercialiser ce vaccin. Il serait intéressant de savoir quel était le contenu et la base de leurs deux précédentes demandes d'autorisation de mise sur le marché. Au service de qui est véritablement l'agence de régulation FDA, on peut encore une fois se le demander.
Le charme de Glaxo en trois temps.
Zack de Equity Research
Pour qui la FDA travaille-t-elle vraiment?
Récemment, GSK a annoncé que l'agence de régulation américaine (FDA) a approuvé son vaccin combiné MenHibrix (contre les méningocoques des groupes C et Y ainsi que l'haemophilius influenzae de type b, conjugué à l'anatoxine tétanique). La FDA a homologué le MenHibrix qui est administré selon un schéma en 4 doses, pour la prévention des infections correspondantes.
L'approbation a été octroyée sur base des données provenant d'essais cliniques effectués sur une période de 7 ans aux Etats-Unis, au Mexique, en Australie, en Belgique et en Allemagne. Les essais ont porté sur un total de 7521 nourrissons et enfants en bas-âge ayant reçu au moins une dose.
Ces faits sont éminemment révélateurs du LAXISME coupable et osons-le dire, criminel, des agences dites « publiques » qui se sont en fait prostituées pour mieux servir les intérêts privés. Cela démontre donc à souhait le caractère absolument non fiable du label « approuvé par telle ou telle autorité de régulation » bien qu’une approbation américaine soit le plus souvent considérée comme « le label à suivre » de la part des affligeantes autorités sanitaires européennes.
Par conséquent, tous les médecins qui ferment les yeux en estimant que « si c’est approuvé officiellement, ils peuvent le prescrire tranquillement » se fourrent le doigt dans l’œil jusqu’au coude, en hypothéquant du même coup la santé des patients trop crédules qui leur font encore confiance.
Une autorisation de mise sur le marché ne constitue donc plus du tout une garantie de fiabilité ou de crédibilité d’un produit donné alors que quantité de produits naturels qui n’obtiendraient jamais, par pur opportunisme et jeux d’intérêts, une telle autorisation, peuvent cependant s’avérer infiniment plus sûrs !
Il est très important de rappeler aussi le mépris des autorités publiques pour les propres décisions d’approbation et d’AMM qu’elles ont-elles-mêmes octroyées ou qu’elles cautionnent car c’est là un aveu particulièrement criant de non fiabilité de la part de ceux-là même qui voudraient pourtant nous y faire croire.
Ainsi, en France où on continue d’imposer la vaccination DTP (diphtérie, tétanos polio) et où l’ancienne version du DTP sans aluminium a été retirée du marché en 2008 pour un étrange prétexte de « surplus de réactions allergiques », le seul vaccin DTP restant sur le marché est le Revaxis, riche en aluminium, mais surtout qui ne dispose d’aucune autorisation de mise sur le marché pour les enfants de moins de 6 ans, mettant du même coup les autorités qui l' imposent et les médecins qui l’administrent hors la loi, en réalité.
Autre exemple, les aveux accablants émanant de la revue VaxInfo du 26 avril 2012, et selon lesquels les autorités cautionnent et recommandent un schéma vaccinal « hors AMM » sur les enfants britanniques, ce qui revient en réalité à pratiquer sur eux une expérimentation illégale car sans consentement éclairé ! Ainsi, dans ce pays, le vaccin Menveo de Novartis qui n’est normalement pas prévu avant l’âge de 2 ans et qui ne comporte qu’une seule injection est déjà administré dès l’âge de… 2 mois avec un rappel seulement un mois plus tard et parfois encore un autre à l’âge de 12 mois « si le risque persiste » (la belle affaire !) et le plus grave est que ces bons experts de VaxInfo, revue sponsorisée par les pharmas rappelons-le, conseillent et suggèrent un tel schéma pour les jeunes enfants belges expatriés ou ceux qui voyagent alors que les autorités européennes et la Haute Autorité Française de Santé ne recommandent ce même vaccin qu’à partir de l’âge de 11 ans selon l'autorisation accordée par l'Union Européenne… là aussi, cherchez l’erreur !
Il est évident que ces gens qui conseillent et encouragent ainsi des expérimentations illicites sur des enfants, dont les parents ne seront bien entendu jamais informés que ces schémas sont « hors AMM », devraient être poursuivis et condamnés sans délai car ce serait cela, la véritable justice, la véritable démocratie et la véritable protection de la santé publique !
Mais, qu'à cela ne tienne, les firmes auront tôt fait de demander et obtenir les extensions d'AMM souhaitées, c'est en fait si simple et si facile, même quand le nombre de participants est infiniment trop faible et permet ainsi de ne pas déceler des effets dits "rares" mais graves qui risqueront ainsi d'impacter la santé de centaines de gens une fois que de telles vaccinations auront été aveuglément généralisées.