Le journal de l'Armée belge, Dbriefing n°18, du 5 octobre 2011, le mentionne:
"Vaccin contre la grippe: obligatoire pour certains, recommandé pour d'autres."
Cette vaccination particulièrement inutile et pas sans risques est donc imposée à certains militaires de façon particulièrement contestable.
Cette obligation concerne les personnels participant à une mission, ceux qui y participeront avant le 31 mars prochain mais aussi tous ceux susceptibles d'y participer. (On ratisse large!)
Mais le texte précise aussi comme si c'était l'urgence des urgences:
"La période de vaccination s'étalant du 20 septembre au 20 novembre, le personnel se trouvant en opération durant cette période sera vacciné par le médecin présent sur le théâtre. Les commandants des unités désignées pour une mission sont, quant à eux, invités à prendre contact avec la cellule AMT dont ils dépendent pour que l'administration des vaccins soit faite en priorité au personnel opérationnel."
Une telle obligation ne repose sur aucune base scientifique valable. Rappelons, à cet égard, les propos que le parlementaire et médecin français, Pr Jean-Michel Dubernard, a tenus le 6 juin 2007 au cours d'une session particulière: "Il n'existe pas de preuve scientifique de l'utilité des vaccins." Voilà qui est clair.
Mais vu la militarisation croissante de la santé, il semble sans doute « stratégique » que les militaires qui pourraient peut-être un jour encadrer une vaccination obligatoire contre une future pandémie tant attendue, soient les premiers à être conditionnés à cette perte de liberté, histoire sans doute d’éviter tout état d’âme…
En revanche, chose étrange, le personnel médical (donc aussi celui qui vaccine) n’est lui, pas strictement soumis à cette obligation -sauf s'il part lui aussi en mission- et cette vaccination reste ainsi seulement « recommandée » dans cette catégorie. Sans doute parce que si les soignants de l’armée étaient victimes d’effets secondaires d’une telle vaccination forcée, ils risqueraient de s’en épancher auprès des collègues qu'ils vaccinent et risqueraient de les en dégoûter ?
Pour finir, nous pensons que la clairvoyance d’Albert Einstein mérite une fois encore d’être rappelée. Elle tient, ici en l’occurrence, en 2 phrases, particulièrement lourdes de sens :
« Ceux qui aiment marcher en rang sur une musique : ce ne peut être que par erreur qu’ils ont reçu un cerveau, une moelle épinière leur suffirait amplement. »
« Ne fais jamais rien contre ta conscience, même si l’Etat te le demande. ».