Le Point, 27 octobre 2011
Frappée par la diminution des contributions volontaires des pays, l'Organisation mondiale de la santé va supprimer 300 emplois sur 2 400.
Par des départs à la retraite, souvent anticipés, des contrats temporaires non renouvelés, mais aussi par des suppressions de poste, le siège de l'OMS aura rayé d'ici fin 2011 12,5 % de ses effectifs. La nouvelle n'est pas officielle, mais ne prend pas par surprise les employés de cette institution des Nations unies spécialisée dans la santé publique. Dans un communiqué remontant au 18 mai 2011, le représentant des associations du personnel révélait déjà que le personnel avait été informé "que les réductions actuelles des effectifs [étaient] nécessaires en raison de la crise financière".
Le budget de l'OMS, qui court sur deux ans - 2012-2013 - sera de 3,96 milliards de dollars, et son déficit est estimé à plus de 300 millions de dollars pour 2011. En réalité l'Organisation mondiale de la santé vit la crise la plus grave depuis sa création en 1948.
Budget en baisse, image en berne
"Nos difficultés financières viennent en grande partie, d'une part, de la mauvaise tenue du dollar au début de l'année, alors que nos dépenses sont en franc suisse, une monnaie forte. D'autre part, en raison de la crise économique, le budget de l'OMS de 2012-2013 sera de 20 % plus bas que celui des deux dernières années", ajoute Fadéla Chaib. Ce ne sont pas les contributions régulières qui chutent, mais les contributions volontaires des pays. Ainsi, pour l'exercice 2010-2011, le budget total de l'OMS atteignait 4,5 milliards de dollars, dont 1,6 milliard provenait des contributions volontaires. Toutefois, l'OMS, longtemps présentée comme "le joyau de la couronne des organisations internationales" ne souffre pas que de difficultés de financement. Son image a été très écornée, en particulier par sa mauvaise gestion de la pandémie de grippe A (H1N1).
Conflits d'intérêts
L'OMS a été accusée d'être sous l'influence de l'industrie pharmaceutique. Celle-ci aurait incité l'organisation internationale à surréagir à la pandémie grippale de 2009-2010. Par ailleurs, une polémique a éclaté en janvier 2011 avec la nomination du Suisse Paul Herrling comme expert de l'OMS, alors que celui-ci est directeur de la recherche chez Novartis, le puissant groupe pharmaceutique suisse...
Dans le communiqué du 18 mai, le représentant des associations du personnel de l'OMS veut "être sûr que les cadres de haut niveau seront tenus pour responsables si nous ne sommes pas en mesure de prévoir la crise et de protéger l'organisation". Visiblement, les fonctionnaires internationaux n'ont pas leur langue dans leur poche à Genève.
Source : Le Point
Ces licenciements ne sont sans doute pas réjouissants pour les employés concernés mais ils sont une bonne nouvelle pour le monde.
Cette agence qu’on arrive assez difficilement à distinguer d’une agence de communication des lobbies pharmaceutiques, engloutit 2 MILLIARDS de dollars par an qui passent avant tout… dans les poches des lobbies pharmaceutiques.
Les conflits d’intérêts sont légion, la corruption y a déjà été dénoncée dans plusieurs publications officielles : journaux médicaux ou non ainsi que dans divers ouvrages comme celui de Bernard Deveaux et Bernard Lemmenicier. Ceux-ci, au terme d’une longue enquête sur cette institution, écrivaient dans leur livre : « L’OMS n’est plus que le bateau ivre de la santé publique, naviguant sans maître à bord ni objectif clair sur un océan de corruption et d’inefficacité. »
Il n’est guère surprenant, après le fiasco du H1N1, que les Etats aient fini par raboter les montants des soi-disant « contributions volontaires » qui ne sont cependant pas si « volontaires » que ça pour ceux qui les paient vraiment à savoir les contribuables dont on ne demande jamais l’avis.
Hélas, il faut bien constater que cette agence et ses diktats constituent un parapluie bien confortable pour les dirigeants nationaux qui peuvent ainsi s’abriter derrière.
En témoigne, la réaction de Mme Onkelinx qui nous répondait le 10 septembre 2009 : « Il me semble difficile d’entreprendre une quelconque démarche à l’encontre de l’OMS ou d’autres organisations internationales qui nous prodiguent leurs recommandations, scientifiquement étayées et surtout très utiles en ces temps difficiles. »
Pourtant, les citoyens gagnent à être conscients de la menace considérable que fait peser l’OMS sur les libertés et la démocratie. Car en vertu du règlement sanitaire international (RSI), en vigueur depuis 2005 et signé par tous les Etats (à l’exception du Vatican et du Liechtenstein), cette organisation anti-démocratique a le pouvoir de recommander aux Etats membres de rendre une vaccination obligatoire.
Or, à la lecture du « Projet de Stratégie Mondiale de Vaccination », rédigé conjointement par l’OMS et par l’UNICEF- et qui n’en est déjà plus au stade de projet-, on peut lire les velléités de vaccination aveugle et massive de ces instances, n’hésitant par exemple pas à recommander que les non vaccinés aient au moins 4 contacts/an avec les services de vaccination (histoire, très clairement, de les avoir à l’usure en dépit de leur consentement libre et éclairé initial qui s’en trouve tout bonnement méprisé et ignoré). Cette propension à imposer la vaccination envers et contre tout se trouve indirectement confirmée par toute une autre séries d’indices à ne pas négliger :
- accusation d’internet comme « responsable du fiasco du H1N1 »- volonté de faire de la vaccination (scientifiquement controversée depuis plus de 200 ans) un « droit humain » alors que le monde en est déjà inondé !
- critiques acerbes des vidéos négatives sur la vaccination qui n’inondent sans doute par Internet par hasard, avec le mépris qu’on peut en déduire pour toutes les victimes de vaccins dont ce genres de vidéos peuvent parler etc
Si Initiative Citoyenne est demandeuse depuis longtemps d’une sortie de la Belgique de l’OMS, ce n’est pas pour rien. Cela permettrait d’épargner de l’argent tout en garantissant plus de liberté et d’objectivité aux citoyens dans les informations qui leur sont présentées comme « officielles ». Un vent de lucidité est en train de souffler sur certains dirigeants chargés de renflouer les caisses de cette agence. Espérons que la bourrasque ne s’arrêtera pas en si bon chemin… A défaut, nous renvoyons les lecteurs à notre rubrique "pandémies à gogo" ainsi qu'aux propos succincts mais ô combien révélateurs sur le site du RSI (ce qui nous attend?):
"Les 194 États Parties au Règlement sanitaire international (RSI) appliquent, avec l'appui de l'OMS, ces règles internationales destinées à renforcer la sécurité sanitaire nationale, régionale et mondiale.
Deux étapes principales sont définies pour les pays: évaluer leurs capacités en matière de surveillance et d'action d'ici juin 2009 et établir et mettre en oeuvre des plans d'action garantissant que leurs capacités essentielles seront opérationnelles d'ici 2012."