Dans un communiqué du 2 février dernier, l'association américaine SaneVax stipule avoir écrit à la Secrétaire d'Etat à la Santé, Kathleen Sebelius afin de lui demander de retirer l'agrément du Gardasil pour manque d'efficacité pendant la période de surveillance post-homologation.
En cause notamment, les chiffres inquiétants révélés par l'étude Athena, pourtant financée par l'industrie pharmaceutique selon l'association.
La présidente du groupement, Norma Erickson, a analysé les chiffres de cette étude Athena et attire ainsi l'attention sur le groupe des filles les plus jeunes reprises dans l'étude soit celui des 21 à 24 ans et des 25 à 29 ans. En sachant que parmi ces 12 852 jeunes filles de cette classe d'âge concerné, certaines ont été vaccinées contre le HPV et d'autres non, les chiffres n'indiquent une réduction des infections au HPV 16 (= un des HPV dits "à haut risque") que de 0,6% ce qui est en effet tout à fait marginal. [cfr tableau 3 de l'étude]
En outre, d'autres infections HPV à potentiel cancérogène ont été diagnostiquées.
Or, chez les femmes vaccinées, ces risques d'infections par des HPV autres que ceux couverts par la vaccination se sont avérés de 2,6 à 6,2% plus fréquents que dans le groupe des femmes non vaccinées, avec une hausse de ces infections-là 4 à 10 fois supérieure à la baisse de réceptivité aux souches 16 et 18 de HPV, induite par la vaccination. [cfr tableau 3]
Comme l'écrit SaneVax: "Ces statistiques ne sont pas particulièrement encourageantes lorsqu’il s’agit de démontrer l’efficacité du Gardasil. En fait c’est tout le contraire – ces chiffres semblent indiquer que les femmes qui reçoivent le Gardasil pourraient en fait accroître leurs risques de développer un cancer du col de l’utérus à partir des types de HPV qui ne sont pas visés par le vaccin."
Tout ceci démontre donc encore une fois:
- le gaspillage de fonds en faveur de cette vaccination et ce, au détriment du frottis qui permet, lui, de traiter à temps et de façon sure et efficace toutes les affections peu importe la provenance en termes de souches de HPV visées.
- l'arrogance scientiste qui entend plier la Nature à ses 4 volontés alors que celle-ci manifeste souvent une intelligence à toute épreuve avec toutes sortes de tentatives d'adaptation (on dit d'ailleurs souvent que "la Nature a horreur du vide")
- le bienfondé de l'adage populaire qui dit "Le Mieux est l'ennemi du Bien" et donc le peu de crédit à accorder à ceux qui, pour justifier une politique de vaccination de masse, affirment que la vaccination couplée au frottis apportera encore "une meilleure protection".