20 février 2012
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Voici une nouvelle émission sur la vaccination qui, à elle seule, dans un état dit "de droit" devrait amplement suffire à abolir définitivement la vaccination obligatoire, pour l'entrée en crèches notamment, une obligation actuellement contestée en justice.
Mais bien entendu, les officiels continuent envers et contre tout de prétendre qu'il n'y a en rien lieu de modifier quoi que ce soit et qu'il faut laisser "les experts" travailler, tordant ainsi le cou au plus élémentaire principe de précaution.
Or que peut-on dire de ces "experts" et des officiels s'exprimant dans ce reportage à part qu'ils sont sur la défensive et apparaissent extrêmement peu convaincants?
- Le Dr Mauroy qui croit convaincre en disant une vérité destinée à mieux dissimuler leur politique générale puisqu'elle affirme que ce n'est pas parce qu'un effet apparaît après la vaccination qu'il est forcément causé par celle-ci, oubliant toutefois de rappeler que la politique générale et routinière de l'ONE comme des autorités consiste hélas à nier et écarter systématiquement l'origine vaccinale d'évènements graves. A ce propos, le refus d'autopsie opposé aux parents est d'ailleurs assez significatif de ce climat malsain de tabou.
- Le Pr Van Laethem, qui s'exprime d'une façon très générale au nom du Conseil Supérieur de la Santé,en affirmant que tout médicament doit faire l'objet d'une évaluation du rapport bénéfices/risques et que c'est le rôle de cette instance de l'évaluer mais omettant hélas d'évoquer ses propres conflits d'intérêts comme tous ceux qui entâchent fortement l'image du CSS et influent inévitablement sur la qualité de ses évaluations!
- Mme Laanan qui laisse penser par son discours que les critiques sur la sécurité des vaccins ne seraient pas le fait de professionnels alors qu'un nombre croissant de médecins et de chercheurs de très grande qualité tirent de toutes parts la sonnette d'alarme au sujet de cette course aux vaccins, appelant au bon sens et à la modération.
Ces attitudes témoignent plus que jamais d'une idéologie dont les tenants resteront inévitablement sourds et aveugles aux pires dénonciations d'effets secondaires graves, espérant simplement repousser à plus tard l'effondrement inéluctable d'un système basé sur l'intimidation, la peur et la crédulité (comme en témoigne d'ailleurs le recours à l'anonymat pour plusieurs personnes interrogées).
Achevons ici en rappelant deux petites choses concernant cette émission:
- la première c'est que l'année de naissance des petites est 2011 (et pas 2010 comme dit par erreur dans cette émission)
- la seconde est le caractère particulièrement douteux du renvoi des citoyens vers Test-Achats en matière de report d'effets secondaires des vaccins, comme dit dans l'édition télé de ce reportage. Car il faut le rappeler, Test-Achats n'a pas du tout la neutralité suffisante pour se mêler de ces dossiers puisque cette même organisation a publié un dossier totalement partial et si peu rigoureux sur la vaccination, y écrivant notamment « Les effets secondaires des vaccins ne pèsent en tout cas rien au regard des bienfaits apportés par la protection contre les maladies ». Par conséquent, on aperçoit assez mal comment cette association -qui n'a d'ailleurs même pas daigné nous répondre quand nous l'avons interpellée sur de tels propos- pourrait jouer un quelconque rôle utile dans ce genre de dossiers.
Doit-on s'attendre à plus d'impartialité de la part de l'Agence fédérale du Médicament à laquelle Test Achats référerait les cas d'effets secondaires? Vraisemblablement pas, à en juger par l'attribution systématique et idéologique des décès post-vaccin H1N à d'autres causes que la sacrosainte vaccination. C'était l'argument invoqué pour les 6 décès belges survenus après vaccination H1N1 mais c'était aussi le cas pour les 7 décès sur 2000 patients dans les essais cliniques du Pandemrix.
Nous ne déconseillons donc pas aux gens de leur rapporter malgré tout les effets secondaires mais nous leur disons qu'ils ne doivent pas en attendre grand chose et qu'il est certainement préférable d'aussi signaler leur cas à des associations citoyennes indépendantes, à même d'analyser, avec un réseau de médecins et professionnels, leur situation de façon plus objective et de manière également à pouvoir exercer un contrôle citoyen sur les procédés opaques de filtration et d'interprétation de ces agences, d'ailleurs souvent financées par des redevances provenant de l'industrie pharmaceutique (comme c'est notamment le cas en France et au niveau européen).