Le site Siliconwadi.fr vient faire l'éloge d'un vaccin hépatite B de troisième génération qui serait soi-disant le nec plus ultra en terme d'efficacité et de sécurité par rapport aux anciennes versions, dites de deuxième génération.
Bien sûr, cet article nous ressert la sauce dramatisante sur l'hépatite B, présentée comme une maladie grave et terrifiante (alors que statistiquement, elle ne se complique que dans une minorité de cas). L'hépatite B qui est 100 fois plus contagieuse que le SIDA et autres propos destinés à faire se précipiter aveuglément sur le vaccin.
L'article nous apprend aussi (bien qu'à vérifier) que 167 pays du monde vaccineraient les nouveaux-nés dès la naissance contre l'hépatite B... si cela est vrai, c'est décidément que le bon sens est tombé encore plus bas que ce que nous pensions!
Le vaccin dont on fait l'éloge est en fait le vaccin Sci-B-Vac, mis au point par deux médecins israëliens de l'Institut des Sciences Weizmann et fabriqué par l'entreprise pharmaceutique nationale SciGen.
L'article signale que chaque nouveau-né israëlien ou presque a reçu ce vaccin Sci-B-Vac.
Ce vaccin, considéré comme l'unique vaccin de troisième génération actuellement disponible contre l'hépatite B, est assimilé au nec plus ultra de la lutte contre l'hépatite B.
Est-ce vraiment le cas ou s'agit-il surtout d'encourager et de motiver davantage les citoyens à consommer ce que des firmes de leurs propres pays ont fabriqué?
L'article présente tout d'abord les vaccins de première génération (= ceux fabriqués à partir du plasma de donneurs infectés) comme dangereux. Ce qui était vrai, sauf que cela donne à penser à tort que ceux de la génération suivante seraient sûrs.
Les vaccins de seconde génération sont des vaccins transgéniques, produits donc par génie génétique, à base soit de cellules de levure, soit de cellules cancéreuses de hamsters chinois. Ces vaccins sont à la source de dizaines de milliers de cas de scléroses en plaques et sont responsables d'une des plus grandes séries d'effets secondaires de médicaments en France (selon le rapport Dartigues) mais donc aussi logiquement dans tous les pays du monde où ils ont été utilisés. Encore aujourd'hui, ces vaccins sont obligatoires pour certains enfants du monde et plusieurs professionnels de santé dans des pays aussi "civilisés" que l'Italie, la Belgique, la France etc.
Les vaccins de troisième génération sont eux encore des vaccins transgéniques, avec les risques de malignité et de maladies auto-immunes qui peuvent aller de pair. Ils sont produits sur des lignées cellulaires de hamster chinois, sûrement les mêmes lignées cancéreuses que celles déjà utlisées pour la production du vaccin anti-hépatite B de deuxième génération de Sanofi.
Les doses de Sci-B-Vac incluent trois antigènes au lieu d'un seul, ce qui permet à ses partisans de se gausser d'être nettement plus efficace pour toute une série de publics-cibles comme les enfants nés de mères infectées, les diabétiques (sic, puisque le vaccin HB est en mesure de provoquer le diabète!!) et les gens allergiques au gluten ou encore les immunodéprimés (des gens qu'il vaut en réalité surtout mieux ne pas vacciner car ils ont déjà assez de problèmes comme cela au niveau immunitaire!). Ce vaccin entraîne paraît-il une production très rapide et élevée d'anticorps. Il est vrai que pour les fanatiques de la vaccination, tout repose sur la seule présence d'anticorps. Ils se sont ainsi construit un système simpliste en marge de toute la complexité de notre système immunitaire car une telle complexité a sans doute de quoi les rebuter intellectuellement. Leur seul but, faire produire des anticorps, toujours plus et toujours plus vite. Sauf que dans la Nature, une production d'anticorps n'a pas forcément besoin de crever les plafonds pour être efficace et que tout vient à point à qui sait attendre, quand toutes les étapes immunitaires ont été remplies. Or avec une vaccination, qui ne mime en rien une infection naturelle, l'étape initiale cruciale qui est l'introduction de l'antigène naturel par voie muqueuse, se trouve être court-circuitée. Il s'en suit un processus immunologique par définition incontrôlable, ou cet excès artificiel d'anticorps peut au contraire être le signe d'un bug immunologique non désiré accompagnant possiblement toute une série de graves effets secondaires et d'ailleurs, à ce propos, ce sont le plus souvent chez les trop bons répondeurs ou à l'inverse, les non répondeurs, qu'on retrouve statistiquement le plus d'effets secondaires.
En outre, le phénomène de mimétisme moléculaire générateur de maladies auto-immunes post-vaccinales, n'est pas du tout exclu ici puisque ce nouveau vaccin inclut 3 antigènes au lieu d'un seul mais donc aussi l'antigène qui a déjà été associé à de nombreuses maladies auto-immunes!
En Israël, on recommande le Sci-B-Vac aux non répondeurs au vaccin hépatite B traditionnel. On croit vraiment rêver: le corps a dit immunologiquement non à "l'information (antigène) vaccinal hépatite B" mais "la Science" ne l'entend pas de cette oreille et entend lui forcer la main. On imagine alors les risques graves possibles.... Mais il faut dire que les législations qui imposent le vaccin anti-hépatite B aux travailleurs ont déjà l'outrecuidance d'étendre l'obligation vaccinale à un nombre de 6 injections, imposant à un travailleur qui aurait déjà subi en vain 3 injections vaccinales mais qui n'aurait pas ou trop peu développé d'anticorps, d'en resubir encore 3 autres avec tous les risques qui vont de pair, avant de lui foutre administrativement la paix. A ce sale petit jeu, on comprend qu'on protège avant tout le business du pharma plutôt que le santé des travailleurs. Qui serait, dans ces conditions, encore vraiment assez naïf pour croire le contraire?
Ce "merveilleux" vaccin "un des plus efficaces au monde" (sic!) n'est pas utilisé qu'en Israël, mais aussi à Hong Kong, aux Philippines, en Inde, au Vietnam, et en Afrique Centrale. Les dirigeants de Sci Gen rêvent déjà de voir le monde entier vacciné avec leur produit de rêve.
A l'heure où on écrit ces lignes, des millions d'enfants et d'adultes ont déjà dû recevoir ce vaccin sans jamais savoir qu'il a été déclaré sûr sur base d'essais cliniques n'impliquant que 5000 personnes ce qui est un nombre de sujets véritablement dérisoire et ne permettant absolument pas de détecter les effets très graves mais plus rares. Une fois encore, on a là une expérimentation grandeur nature qui est contraire au Code de Nuremberg et qui fut initiée avec ce vaccin-là, ironie du sort, en Israël... comme quoi, les hommes retiennent si peu de chose de l'Histoire!