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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 21:50

Une victime française, condamnée à payer 4000 euros de frais de justice au laboratoire fabricant d'un produit qui l'a rendue malade et aux médecins qui en avaient fait la prescription... on croit vraiment rêver mais hélas non!! Notez que, dans un contexte où les autorités se considèrent comme "les partenaires naturels des pharmas" et avec lesquelles elles pactisent, comment s'en étonner finalement?? Celui qui croit que c'est là une question parano ferait bien d'aller s'acheter des lunettes, d'ouvrir les liens ci-dessus, de façon à pouvoir appeler un chat, un chat!

 

Lire l'article du 10 mars dernier dans le JDD sur cette triste affaire.

 

Extrait:

 

« Professeur à l’Université Paris Descartes où elle codirige l’Institut Droit et Santé, Anne Laude confirme que "le régime d’indemnisation des accidents médicamenteux est défavorable aux victimes", a fortiori depuis la transposition en droit français en 1998 de la directive européenne du 25 juillet 1985. La juriste, coauteur du Droit de la santé (PUF), voit "quatre raisons principales" aux difficultés rencontrées par les victimes. Premièrement, elles ne peuvent agir qu’à l’encontre du producteur du médicament. Deuxièmement, elles sont soumises à des délais très serrés pour engager une action en justice : dix ans après la mise en circulation du produit (alors que l’exemple du Distilbène a montré que les dommages peuvent apparaître très tardivement) et trois ans après la survenue de l’accident. Troisièmement, le labo n’est pas responsable quand il prouve qu’il ne connaissait pas l’existence d’un défaut au moment où le médicament a été mis en circulation. "Le droit français considère que le risque de l’inconnu ne doit pas être supporté par le producteur mais par la victime", commente Anne Laude. Enfin, quatrième obstacle, "la responsabilité du labo est écartée dès lors que l’information sur la notice est suffisante". »

 

Quelques réflexions....

 

"Vive l'Europe" tout d'abord, la porte ouverte à toutes les dérives et une grande facilité pour les lobbys en tous genres, y compris pharmaceutiques, qui ont accès à un pouvoir centralisé, ce qui leur facilite la tâche.

 

Les médecins semblent bien protégés derrière les labos, les premiers semblant "déresponsabilisés" par un tel système juridique inadapté.

 

Les notices ne sont souvent pas lues et parfois carrément indisponibles comme avec les vaccins faits par les médecins ONE qui ne remettent jamais spontanément la notice aux parents. Du coup, ces parents-là sont évidemment discriminés par rapport aux parents plus fortunés qui vont acheter les vaccins en pharmacie et qui, eux, ont un accès direct à la notice (bien qu'encore largement incomplète)

 

Il est évident que le risque de l'inconnu devrait être supporté par ceux qui retirent les plus gros bénéfices (financiers) de ces produits et ce d'autant plus quand ils SAVENT dès le départ que leurs produits ont un caractère expérimental indéniable. Or ceci est évidemment clairement le cas avec les vaccins, en témoignent les exigences tout à fait insuffisantes pour l'évaluation de leur sécurité, en témoignent aussi les aveux accablants des médecins de l'industrie (le Dr Saluzzo de Sanofi qui reconnaît qu'ils ne savent en fait pas du tout comment marchent les vaccins; les aveux du Dr Nathalie Garçon de GSK qui avoue qu'ils n'ont aucune idée du devenir de l'aluminium dans le corps, qu'il est utilisé depuis le début de façon tout à fait empirique et que si l'aluminium arrivait aujourd'hui sur le marché, il ne serait sans doute pas accepté.) puis en témoigne aussi la confidentialité des documents sur la pharmacovigilance des vaccins. Avec l'affaire du H1N1 également, on a bien vu ce qui s'est passé: des contrats confidentiels scandaleux qui déchargaient largement les labos de leur responsabilité, des frais d'avocats (des labos) assumés en vertu des clauses par les deniers des contribuables puis les résultats que l'on sait avec les nombreux effets secondaires, comme la narcolepsie (effet médiatisé) sans oublier tous les autres effets secondaires coûteux et douloureux mais qui n'ont jamais été médiatisés.

 

Tout démontre donc bien que les risques sont mal cernés et plus graves qu'on ne le dit, on travaille donc sans filet sur la planète entière. Il est donc urgent que ce soient les laboratoires qui apportent aux gens les preuves sonnantes et trébuchantes de l'innocuité de leurs produits, que ça soit à court, moyen ou long terme!!

 

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