C'est ce que le Figaro a relayé ce jour, sans peur du ridicule:
« La couverture vaccinale des Français reste insuffisante, selon un rapport rendu public ce mardi par l'Institut de veille sanitaire (InVS). En 2012, les objectifs de santé publique, au moins 95% de la population protégée, ne sont pas atteints pour la plupart des vaccinations, selon le rapport de l'InVS. […]
Alors que certains pays nordiques sont parvenus à des taux de vaccination très élevés, l'InVS mise sur l'information et la sensibilisation pour améliorer la situation en France. Selon Françoise Weber, notre faible performance s'expliquerait en effet «par une méconnaissance et une application inégale des médecins», plus que par une défiance des Français à l'égard des vaccins. »
C'est vraiment ce qui s'appelle (de la part de l'InVS) se mettre la tête dans le sable...
Il est du reste absolument AFFLIGEANT que ce genre d'"objectifs" dits "de santé publique" soient inscrits dans des lois, comme c'est le cas en France, alors qu'une autre loi (la loi Kouchner) stipule pourtant clairement, pour tout acte médical, le droit de tout un chacun à un consentement libre et pleinement éclairé. Or, la vaccination est bien un acte médical à part entière. Octroyer ce droit suppose donc la possibilité d'accepter comme de refuser. Par conséquent, il est assez anormal de ne s'attendre qu'à 5% de refus tout au plus, de la part du public. C'est donc là bien la preuve par a+b que certaines lois sont surtout là pour faire semblant de donner des droits au public alors que dans les faits, tout est fait pour bafouer ces droits.
Le public gagne à s'informer adéquatement sur les bénéfices comme sur les risques des vaccins. En cas de problèmes de santé, les ennuis, potentiellement à vie, seront avant tout pour les patients et leurs familles, bien davantage que pour les médecins, les labos ou les autorités qui ont pour habitude de se mettre à l'abri de la moindre poursuite à coups de tactiques d'avocats. Si les autorités avouent leurs objectifs d'obtenir des taux de vaccination de 95%, quelque part, elles se trahissent en montrant que leur volonté idéologique ("faire du chiffre") prime sur l'amélioration concrète de la santé et de la qualité de vie des gens, alors que celles-ci ne cessent de se dégrader tandis que, dans le même temps, la responsabilité de cette dégradation sanitaire n'est pas principalement imputable aux maladies infectieuses. La volonté autoritariste d'avoir des taux de vaccination "à la chinoise" (95%) se trouve en fait fort peu compatible avec les droits des personnes, tels qu'ils ont été reconnus par la loi.
Cette volonté de vacciner TOUT LE MONDE explique donc ce non respect continuel de la loi sur les droits du patient: cette loi oblige normalement tout soignant (à fortiori le vaccinateur) a vous fournir, sans les minimiser, des informations suffisamment objectives sur les risques de la procédure comme sur ces prétendus avantages; toutefois, si les médecins respectaient ces obligations et donnaient vraiment des informations fiables et exhaustives sur ces risques actuellement documentés, il est évident que le nombre de refus de vaccinations serait infiniment plus élevé que 5%.... Voilà donc pourquoi on vous ment continuellement en la matière.
Le Pr Mendelsohn, professeur de pédiatrie et de médecine préventive (hélas décédé), ne disait pas autre chose:
« Au congrès de l'Académie américaine de pédiatrie, en 1982, fut proposée une résolution qui demandait que les parents soient informés des risques et des avantages des vaccinations. La résolution demandait que l'Académie de pédiatrie produise un texte clair et concis pour que tout parent raisonnable puisse se renseigner sur les bénéfices et les dangers des vaccinations systématiques, les risques des maladies que les vaccins préviennent et le traitement des effets secondaires fréquents. Il semble que les médecins rassemblés pensèrent que des «parents raisonnables» ne méritaient pas ce type d'informations car la résolution fut rejetée ! »
Et dans le même temps, alors que les risques sont sans arrêt occultés, d'autres initiatives scandaleuses poussent le bout de leur nez, comme par exemple l'idée que les pharmaciens puissent se mettre à vacciner eux aussi! De quoi faire ainsi basculer subtilement la vaccination vers un acte non exclusivement médical, un tel glissement étant évidemment susceptible d'impacter la législation en place sur le droit de consentir ou de refuser à tout acte médical!