Santé : le Gardasil, nouveau scandale en vue
Le vaccin contre le cancer de l’utérus aurait des effets secondaires très graves. Le récit des trois années de calvaire d'une jeune étudiante bayonnaise. Elle vient de déposer plainte.
Vaccinée contre le cancer de l'utérus à 15 ans, Marie-Océane Bourguignon
souffre depuis de troubles de santé. (Philippe Taris)
Elle a juste 18 ans et, selon ses propres dires, « a peur du futur ». Avant, elle était très active, toujours souriante, pratiquait la danse et se préparait à entrer dans un lycée hôtelier pour suivre la voie familiale. Aujourd’hui, Marie-Océane Bourguignon est toujours fatiguée, ne peut plus se mettre au soleil, a beaucoup de mal à finir une semaine entière de scolarité dans son lycée bayonnais et est plus accro aux informations judiciaires qu’aux lectures de son âge. Entre-temps, elle aura passé un an entre hospitalisations et déplacements en fauteuil roulant.
Première dose à 15 ans
Le 11 octobre 2010 - à 15 ans - Océane reçoit une première dose de vaccin Gardasil, préconisé dans le cadre de la prévention du cancer du col de l’utérus. C’est l’époque où la pub du labo bat son plein sur les écrans de télé, poussant les mères à « protéger » leurs filles. C’est aussi l’époque où le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, prend fait et cause pour cette vaccination. D’ailleurs, note Me Jean-Christophe Coubris, l’avocat bordelais qui a pris en main la défense de Marie-Océane, « l’autorisation de mise sur le marché du Gardasil avait été accordée en septembre 2006, avant la fin de l’étude rendue en mai 2007 par le laboratoire ».
Le 13 décembre 2010, la jeune fille subit une deuxième injection du vaccin. Alors qu’après la première, Marie-Océane avait souffert d’une faiblesse motrice de quelques secondes pendant quelques jours, elle est cette fois victime à la mi-février 2011 d’épisodes de vertiges avec vomissements, d’une faiblesse généralisée et d’une instabilité à la marche. Elle est hospitalisée en mars à l’hôpital de Dax, les médecins suspectant soit une encéphalomyélite aiguë dissimulée (Emad), soit une sclérose en plaques (SEP). Elle suit un traitement par corticoïdes, mais en avril ne peut plus marcher. Réhospitalisée au CHU de Bordeaux, elle bénéficie d’échanges plasmiques. Mais, en août, une nouvelle poussée inflammatoire avec perte de la vue, de la marche et paralysie faciale la fait admettre en urgence au CHU de Bordeaux. Son état ne se stabilisera qu’en août 2012.
La commission d’indemnisation des accidents médicaux d’Aquitaine ordonne une double expertise qui amène la même conclusion : « Il existe un lien de causalité entre la première injection de Gardasil et la survenue d’une réaction inflammatoire aiguë du système nerveux central qui, dans un deuxième temps, après la seconde injection, a décompensé un processus immunitaire. » Et ajoute : « La cascade inflammatoire démyélinisante post-vaccinale ayant atteint l’intéressée présente tous les caractères objectifs d’imputabilité médico-légale. »
Risque absent de la notice
Vendredi dernier, Me Coubris a donc déposé une plainte auprès du tribunal de Bobigny contre le laboratoire Sanofi Pasteur et contre le directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament pour « atteinte involontaire à l’intégrité de la personne humaine ».
Me Coubris fait remarquer que la notice d’information du vaccin ne mentionne à aucun moment le risque inflammatoire pour le système nerveux central, alors que le député Gérard Bapt assure : « Les chiffres de la pharmacovigilance montrent que les effets indésirables graves liés à la vaccination sont supérieurs au bénéfice hypothétique escompté en termes de réduction du cancer du col utérin. » Le Gardasil ne protège en fait que contre quatre souches de papillomavirus, mais il en existe huit autres. Le Gardasil a aussi été le premier vaccin pour lequel on a utilisé de la L-histidine sans expliquer pourquoi. La L-histidine est un acide aminé présent dans l’organisme et nécessaire à son bon fonctionnement. Mais son injection peut le faire considérer par le système immunitaire comme un ennemi.
Sanofi dément tout lien entre vaccin et sclérose en plaques
Sanofi Pasteur MSD dément tout lien entre le Gardasil, son vaccin contre le cancer du col de l'utérus et la survenue de cas de sclérose en plaques. Le laboratoire "conteste" les conclusions la Commission régionale de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux (CRCI) de Bordeaux.
"Les études conduites en France et dans le monde pour évaluer l'association éventuelle entre la vaccination anti-HPV et la survenue de cas de sclérose en plaques n'indiquent aucune augmentation du risque d'apparition de cette maladie", affirme le laboratoire pharmaceutique.
Sanofi Pasteur MSD "regrette que les conclusions formulées par les experts de la commission, qui ne sont fondées sur aucune preuve scientifique, jettent le discrédit sur le vaccin Gardasil et la vaccination anti-HPV en général", poursuit le communiqué.
Selon Sanofi Pasteur MSD, plus de 136 millions de doses de Gardasil ont été distribuées dans le monde depuis son lancement en juin 2006.
Le vaccin est recommandé par l'OMS, les autorités sanitaires américaines (FDA), l'Agence européenne du médicament et le haut conseil de la santé publique en France, rappelle le laboratoire.
AFP
Source : Sud Ouest
Marie-Océane et sa famille, compte tenu du préjudice incommensurable qui a été subi, ont pris la meilleure décision qu’ils pouvaient prendre, en choisissant de déposer plainte. Tout simplement parce qu’il y a des limites à la tromperie et à la désinformation. Tant que la responsabilité pénale individuelle des coupables ne sera pas ciblée et entérinée et ces coupables en prison, rien jamais n'avancera dans ce domaine et les vaccinés continueront tous autant qu'ils sont à servir de cobayes.
Il n’est plus possible de prétendre avec mauvaise foi qu’il n’y a aucune preuve scientifique ou encore que ce n’est que « le hasard » ou « une coïncidence » si des centaines de jeunes filles (en réalité des milliers et même des dizaines de milliers) sombrent brusquement dans la maladie après cette vaccination hasardeuse au développement bâclé.
Les patients doivent savoir que les notices ne fournissent que des renseignements très incomplets. En matière de vaccination, les lois sur les droits des patients et sur le consentement libre et éclairé sont QUOTIDIENNEMENT bafouées et c’est là une véritable honte pour les états hypocritement appelés « démocratiques » qu’on devrait plutôt renommer « états mercatocratiques » (ou commerciocratiques !)
Les laboratoires ont toujours ce « magnifique réflexe » de rappeler que leurs vaccins sont recommandés par toutes sortes d’instances officielles, de l’OMS aux agences nationales en passant par le degré européen. Nous disons « magnifique » car ce réflexe qui est le leur traduit parfaitement la collusion qui existe entre les industriels et les faux évaluateurs non indépendants qui n’ont, à raison, plus aucune crédibilité auprès d’un public de moins en moins dupe.
LIRE AUSSI ICI, UN ARTICLE DU NOUVEL OBS DU 5 décembre 2013 qui traduit un réel changement de ton dans les informations qui commencent enfin à filtrer !