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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 00:24

PARIS — Coup de pouce à la vaccination, toujours jugée insuffisante en France par les pouvoirs publics : le ministère de la Santé souhaite un parcours vaccinal plus simple et plus facile à suivre, dès 2013.

 

Le "programme national d'amélioration de la politique vaccinale 2012-2017" tient compte notamment des enseignements de la recrudescence des cas de rougeole en France depuis 2008, attribuée à une couverture vaccinale insuffisante. Rien qu'en 2011, près de 15.000 cas ont été notifiés, dont 6 morts.

 

"L'enjeu de la vaccination est non seulement individuel, mais aussi collectif, pour empêcher les épidémies et les effets dévastateurs de certaines infections", a souligné mercredi auprès de l'AFP la secrétaire d'Etat chargée de la Santé, Nora Berra.

 

"L'objectif prioritaire est de simplifier le calendrier vaccinal, devenu au fil des années illisible pour le grand public comme pour les médecins", a-t-elle expliqué.

 

Mis à jour chaque année, il regroupe toutes les vaccinations applicables aux personnes résidant en France en fonction de leur âge, avec des dispositions particulières pour certaines situations (risques accrus de complications ou de transmission, expositions professionnelles...).

 

Le Haut Conseil de la Santé publique (HCSP) a engagé sa simplification (davantage de co-administrations de vaccins, limitation des exceptions), avec l'objectif de présenter un calendrier vaccinal plus simple dès 2013.

 

En parallèle, les autorités souhaitent favoriser un meilleur suivi des vaccinations par les personnes concernées et leur médecin traitant.

 

Si les carnets de santé sont en effet généralement bien remplis pour les enfants, les adultes ne connaissent souvent plus précisément leur statut vaccinal (vaccinations réalisées, dates des rappels...). Le programme vise ainsi à développer "dans les meilleurs délais" un carnet de vaccination "dématérialisé", en lien avec le Dossier médical partagé.

 

Les vaccins recommandés perçus comme facultatifs

 

Le programme prévoit également une redéfinition des notions de "vaccination recommandées" et "vaccinations obligatoires".

 

Un nombre très limité de vaccinations sont "obligatoires" (diphtérie, tétanos, poliomyélite), et les vaccins "recommandés" sont souvent perçus comme facultatifs.

 

"Quand un vaccin est recommandé, ça veut dire qu'il faut aller se faire vacciner", a souligné Mme Berra.

 

Le groupe d'études de l'Assemblée nationale sur la vaccination, présidé par Olivier Jardé (NC, Somme), a pour sa part préconisé la semaine dernière d'"engager une réflexion sur les vaccins à rendre obligatoires", recommandant en particulier de rendre obligatoire le vaccin "ROR" (rougeole, oreillons et rubéole).

 

"Nous sommes beaucoup plus prudents", a commenté Mme Berra, misant sur des campagnes de communication auprès du public pour favoriser l'acceptabilité des vaccins.

 

Pour faciliter l'accès à la vaccination, le programme envisage par ailleurs une simplification du parcours chez les médecins libéraux, qui effectuent la majorité des vaccinations. Le circuit classique nécessite une première visite pour obtenir une ordonnance, un déplacement chez le pharmacien, puis une nouvelle visite chez le médecin pour la vaccination.

 

Le programme envisage la possibilité que le médecin puisse disposer de vaccins au sein de son cabinet.

 

"La vaccination est une pratique plus que jamais moderne, plus que jamais efficace et utile", a martelé Mme Berra.

 

Source: Google

 

 

La réalité, c’est que les taux de vaccination ne seront jamais jugés suffisants et que mécaniquement parlant, il y aura de plus en plus de nouveaux vaccins dans les années à venir qui seront forcément inclus dans les calendriers vaccinaux officiels sans quoi les pharmas savent très bien que leurs ventes plafonneront très bas et que l’absence de remboursement sera un frein décisif. Voilà pourquoi le recours aux vaccins combinés et à des co-administrations de vaccins est privilégié : simplement pour retarder l’éclatement inévitable de cette bulle vaccinale qui finira forcément tôt ou tard par exploser, comme toutes les bulles. En « simplifiant » le calendrier vaccinal, on entend simplement essayer que le public prenne le moins conscience possible de cette démesure vaccinale et qu’il n’ait pas trop l’impression que vraiment, avec les vaccins, on fait plus qu'exagérer !

 

Voilà aussi pourquoi les ministres français ne souhaitent pas suivre les recommandations du groupe parlementaire de l’Assemblée Nationale sur la vaccination en rendant la vaccination ROR obligatoire : parce qu’ils savent pertinemment qu’une telle décision, à l'heure actuelle, mettrait le feu aux poudres, suscitant la résistance exemplaire d’une population de plus en plus réfractaire aux vaccins et que cela ferait éclater plus tôt que prévu la très juteuse bulle vaccinale. C'est d'ailleurs exactement le même mécanisme que celui de la grenouille: une trop haute température de cuisson d'emblée la ferait s'éjecter grâce à son réflexe salvateur de survie, exactement comme l'instauration d'une obligation vaccinale dans le contexte actuel constituerait un salutaire électro-choc nécessaire à une vaste mobilisation populaire. Et ça, les officiels le savent très bien. Pour cuire la grenouille, il faut procéder par palliers successifs. Un étau liberticide qui ne se refermera que progressivement, l'air de ne pas y toucher pour ceux qui ne savent rien ou qui ne préfèrent ne pas trop savoir. Notamment d'ailleurs avec des mesures comme celles du carnet virtuel de vaccination ou de "disponibilité immédiate" des vaccins dans les cabinets médicaux, des mesures qui inscrivent hélas dans la continuité la stratégie de pressions, de harcèlement et de flicage vaccinal déjà mise en place depuis plusieurs années. Il ne reste plus qu'à espérer que les patients seront lucides sur le type de contrôle général que ce genre de carnet virtuel pourra à terme permettre à l'échelle d'une population et qu'il ait la sagesse de prendre son temps pour décider s'il souhaite ou non se faire vacciner plutôt que de succomber dès la première consultation aux sirènes vaccinalistes, au risque de regretter après coup d'avoir décidé dans la précipitation.

 

 

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