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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 20:59

Rien ne les arrête. Non contents d'arriver déjà à écouler des millions de doses dont l'utilité est douteuse, certains ne rêvent que d'une chose: "convaincre les vaccino-sceptiques".

 

C'est ainsi qu'ils échafaudent des plans où on mêle aussi les pharmaciens pour tenter de remettre les ouailles récalcitrantes "dans le rang" et ainsi lutter contre le fort "mauvais exemple" de bonne santé qu'ils peuvent ainsi offrir aux vaccinés, souvent bien plus souffreteux qu'eux d'ailleurs.

 

Dans Le Quotidien du Pharmacien du 29 septembre 2011, en effet, on peut notamment lire sous le titre "Comment convaincre les vaccino-sceptiques": "L'objectif de cette année est de renforcer le taux de couverture vaccinale, qui a chuté de près de 10% la saison dernière. Les professionnels de santé, et notamment les pharmaciens, sont appelés à la rescousse pour convaincre les Français, de plus en plus réticents à se faire vacciner."

 

Autre morceau choisi: "Le taux de couverture vaccinale était de 51,8% en 2010 contre 60,2%, en 2009. Ce recul est un risque réel pour les sujets vulnérables qui doivent être protégés des complications sévères que le virus grippal peut engendrer. [...] Acteurs de proximité, les médecins, les infirmiers et les pharmaciens tiennent un rôle essentiel auprès des populations à risque explique la Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM, qui porte décidément fort bien son nom!) Leur mobilisation pour informer, sensibiliser et convaincre les assurés est primordiale pour combattre les idées reçues sur le vaccin et dissiper les craintes à se faire vacciner."    [...] Mais au-delà du cas de la grippe, force est de constater que les vaccinosceptiques sont de plus en plus nombreux."

 

Ou encore:

 

"La campagne 2011-2012 est également marquée par l'élargissement de la gratuité du vaccin à de nouveaux publics. [...] La prise en charge du vaccin à 100% est également élargie à de nouvelles populations à risque. Les personnes souffrant d'une pathologie coronarienne, soit environ 290 000 patients, ainsi que les femmes enceintes à partir du 2° trimestre et les obèses bénéficient désormais gratuitement du vaccin contre la grippe saisonnière."

 

Et  cet article de rappeler que "les pharmaciens peuvent délivrer directement le vaccin aux personnes âgées de plus de 18 ans ayant déjà été vaccinées en échange du bon spécifique qui leur a été adressé par l'assurance-maladie."

 

Que voit-on? Qu'une fois encore, il s'agit de "faire du chiffre" et que cette course aux chiffres justifie tous les moyens, même les plus scandaleux et les plus anti-scientifiques:

 

- étendre la "gratuité" (qui n'est qu'un leurre et non une preuve de bienfaisance puisque c'est toute la collectivité qui assume, même contre son gré)

 

- étendre encore les "publics-cibles" à d'autres groupes (ce qui n'est là qu'un salam-alek de plus aux diktats de l'OMS qui recommande notamment une telle "stratégie" dans son projet, commun à l'Unicef de "Stratégie Mondiale de vaccination pour 2006-2015."

 

- vacciner les femmes enceintes alors qu'il s'agit d'une période particulièrement délicate où la réticence à prescrire le moindre médicament non vital est d'ordinaire très grande!

 

- soustraire le vaccin antigrippal à l'impératif de prescription médicale en laissant les pharmaciens le délivrer à la plupart des gens et le personnel infirmier l'administrer (ce qui contribue à banaliser la vaccination alors que c'est pourtant un acte médical à part entière aux conséquences possiblement dramatiques et irréversibles!)

 

- tabler sur un conformisme primaire en appelant les pharmaciens à "montrer l'exemple" et à jouer un rôle de délégué commercial censé faire la promotion des firmes productrices. (ce qui n'est là encore que l'application de la Bible de la Manipulation de l'OMS en matière de vaccination qui préconise, entres autres, d' "utiliser plusieurs stratégies à la fois pour vacciner toutes les personnes visées.")

 

- prétendre à une information objective en combattant ainsi "les idées reçues sur le vaccin" alors que les faits démontrent que l'efficacité de ce vaccin est plus que douteuse et son innocuité plus que contestable.

 

Ce type d'inversion totale est fréquente dans le domaine de la vaccination où, tels des alchimistes, les officiels sont ainsi capables de "transformer le plomb en or" ou les échecs retentissants en autant de succès enthousiasmants. C'est ce qu'a par exemple tenté de faire le Pr Marc Van Ranst, virologue et directeur de la cellule Influenza dans cette vidéo d'anthologie qui semble déjà s'enthousiasmer de la probable extension de la vaccination antigrippale annuelle à tous les enfants:

 

Il faut dire que cette volonté surréaliste d'étendre la vaccination antigrippale annuelle à tous les enfants repose davantage sur une logique (très lucrative) de moutons de Panurge -puisque les USA l'appliquent sans vergogne depuis plusieurs années- que sur la science. Pour les officiels, "se conformer" à tout prix à d'autres pays constitue le plus souvent "une raison suffisante" pour éviter d'avoir à réfléchir et faire preuve de bon sens.

Aux Etats-Unis, il est d'ailleurs curieux que cette vaccination ait été aussi étendue aux enfants alors qu'une hausse de couverture vaccinale de plus de 50% depuis les années 80 n'ait pas été accompagnée de la moindre baisse de mortalité due à cette maladie!

La raison en est sans doute que, comme pour d'autres vaccins, quand on en constate l'échec, il ne faut cependant pas décevoir les fabricants en les laissant avec un vaccin sur les bras mais au contraire, trouver coûte que coûte "un itinéraire de déviation" consistant à étendre le marché initialement prévu. C'est exactement la stratégie éthiquement contestable qui a été appliquée en matière de vaccination anti-hépatite B puisque de l'aveu même d'"experts" officiels comme le Dr Snaecken et le Dr Swennen qui participaient à un Groupe Local d'Evaluation Médicale (GLEM) en 1996:

 

"Il faut savoir que cette vaccination a été étendue aux enfants dès le plus jeune âge suite aux mauvais résultats de la vaccination des seuls groupes à risque . En effet , les chiffres ont montré que le taux de porteur de virus n' a pas varié depuis cette vaccination ciblée . La seule façon de faire reculer la maladie est donc de démarrer dans les plus jeunes couches de la population."

 

Et le groupe de médecins de ce GLEM de surtout bien préciser "Notre invité expert vaccine presque tout ce qui bouge" et de citer ses paroles d'une rare science:

"J'ai cette année vacciné mes enfants (5-9-11 ans) contre cette maladie pour laquelle j'avais pu identifier avec certitude un cas chez un enfant de 3 ans. Il semblerait qu'une vaccination chez les enfants ait démontré, dans une crèche, la diminution du nombre d'otites chez ces enfants. D'autre part, la vaccination en question démontre d'autant mieux ses effets qu'on vaccine régulièrement d'année en année."

 

On a là tous les ingrédients d'une pseudo-science:

 

- amalgamer une expérience personnelle avec une raison scientifiquement valable que les autres imitent et fassent de même (en se vaccinant). Entre 1979 et 1987, le Japon avait étendu la vaccination antigrippale à tous les enfants mais cette mesure n'a jamais démontré son efficacité (comme par hasard).

 

- être incapable d'évaluer rationnellement un rapport bénéfices/risques en ne voyant avec des oeillères qu'un prétendu "bénéfice" d'évitement d'otites sans commune mesure avec les risques graves mal et non évalués d'une telle vaccination, à fortiori répétée chaque année!

 

- être en contradiction avec les constatations scientifiques mondiales: en effet, il a au contraire été démontré (c'est ce que les immunologistes appellent d'ailleurs "le péché originel") que la première vaccination antigrippale marque davantage le système immunitaire et que les vaccinations suivantes d'année en année sont de moins en moins efficaces, le système immunitaire continuant d'y répondre sous l'influence de la toute première vaccination qu'il garde en mémoire (d'où efficacité médiocre puisque les souches grippales varient d'année en année).

 

Toutefois, que pouvait-on attendre de mieux de la part d'un GLEM au cours duquel les médecins ont déclaré, "hormis la survenue de maladies suite au ROR", n'avoir eu aucun effet secondaire sérieux à déplorer (après l'ensemble des autres vaccins!)?

Que pouvait-on sincèrement attendre de médecins et d'experts dont la majorité n'hésitent pas à vacciner des enfants fébriles ou sous antibiotiques et qui assimilent le lien entre vaccin HB et sclérose en plaques à une simple "rumeur" là où les scientifiques indépendants ont expliqué ce qu'il en était??

 

Mais d'autres incohérences peuvent aussi sauter aux yeux du grand public tant elles sont "grosses" comme par exemple la délivrance directe du vaccin antigrippal au public par les pharmaciens ALORS QUE le Ministre français de la Santé, Xavier Bertrand, interpellé à l'Assemblée Nationale, sur l'énorme controverse des vaccins anti-HPV ("cancer du col de l'utérus") se défendait notamment en ces termes:

 

M. Xavier Bertrand, ministre. «  on voit la pub, on file chez le pharmacien ? Non, ce n’est pas ainsi que cela se passe ! On ne se fait pas vacciner, comme cela, dans la rue !

Il y a un avis médical, une prescription médicale et un colloque singulier entre les deux parties. Je tenais à le préciser. »

 

Mais peut-être Mr Bertrand ne voit-il pas encore assez la similitude ou plutôt la superposition parfaite entre la pub des fabricants (qui n'en ont finalement même plus besoin) et la publicité gratuite que l'Assurance-maladie fait pour eux, aux frais de la collectivité, ça va sans dire...

 
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