16 mai 2012
Mardi, la sénatrice UMP Fabienne Keller a annoncé qu'elle présenterait en juillet prochain un rapport sur les menaces de grandes pandémies, dressé en concertation avec des spécialistes et destiné à éviter le "scénario du pire".
Entre l'infection respiratoire du Sras en 2003 et la pandémie du virus de la grippe A/H1N1 en 2009, le monde a fait face à plusieurs crises sanitaires au cours des dernières années. Une constatation qui a poussé le Sénat à établir un rapport sur la menace de grandes pandémies. C'est ce qu'a indiqué mardi la sénatrice UMP Fabienne Keller annonçant la présentation du rapport en question en juillet prochain.
Celui-ci vise à examiner les "différents scénarios de développement des futures pandémies" en se référant justement à l'infection Sras et à la pandémie du virus A/H1N1. "Prendre conscience de ces menaces liées aux catastrophes sanitaires est un premier pas pour anticiper les mesures et éviter le scénario du pire, à savoir une énorme pandémie avec des centaines de millions de morts, notamment dans les grandes mégalopoles", a expliqué Mme Keller lors d'une rencontre relayée par l'AFP.
La sénatrice a également rappelé qu'on estime que "les deux tiers ou les trois quarts des maladies émergentes sont d'origine animale et ont quadruplé au cours des 50 dernières années. Dans les pays du sud, elles sont même à l'origine de 40% des décès". D'où l'importance de prendre rapidement conscience de la menace. D'autant plus qu'une pandémie grave causée par une "bombe sanitaire ignorant les frontières" aurait aussi des conséquences sur l'économie mondiale, selon la sénatrice.
Le rapport "d'information relatif aux nouvelles menaces de maladies infectieuses émergentes" s'attachera donc à envisager "les évolutions possibles" dans ce domaine pour les 20 prochaines années. Pour établir ce dernier, des auditions de responsables sanitaires, de scientifiques et d'économistes ont d'ailleurs été réalisées et un colloque aura lieu au Sénat le 24 mai prochain afin d'évoquer cette question.
Source: Maxisciences
Cette focalisation incessante sur les futures pandémies au prétexte de « mieux se préparer » devient vraiment grotesque en plus d’être très louche. Comment donc a pu faire l’Humanité pour survivre sans s’être préoccupée de ces prétendues menaces continuelles pendant des décennies ? L'assimilation des menaces microbiennes à des phénomènes "terroristes" (allusion à une "bombe sanitaire ignorant les frontières") participe en outre au conditionnement du public par la peur, en facilitant ainsi la militarisation croissante de la santé (cfr partenariat entre la firme Medicago et le Ministère américain de la Défense pour la production rapide en masse de futurs vaccins pandémiques H5N1) et l'acceptation de produits de plus en plus expérimentaux et risqués seul au motif de "l'urgence".
Quand on a pu constater la « qualité » des vaccins expérimentaux contre la fausse pandémie de H1N1 et leurs effets gravissimes, comme la narcolepsie, on comprend mal l’utilité de remplacer les futurs cas d’infections par des cas de narcolepsies et autres scléroses en plaques. Il est véritablement préoccupant qu’une élue ose évoquer le H1N1 comme « une pandémie » alors que les tricheries et la corruption de l’OMS à l’origine du changement de définition de pandémie ont été mises à jour et dûment prouvées… cela prouve donc bien qu’aucune leçon de citoyenneté et de démocratie n’a été tirée de la part du monde politique, d’ores et déjà prêt à remettre le couvert avec ce genre de dispositif autoritaire et potentiellement très liberticide.
Et ce ne sont hélas pas des auditions des mêmes économistes ou responsables sanitaires habituels qui aideront à un choix plus citoyen à l’avenir puisque ces gens sont toujours de près ou de loin sous l’influence des industriels, que ce soit de façon directe ou indirecte (via diverses mesures de lobbying des plus grossières aux plus subtiles). Ils ne peuvent donc que répéter, à la manière de perroquets, les mêmes paradigmes que ceux qu'on leur a enfoncés dans le crâne à coup de marteau piqueur. On les entend déjà: "la vaccination est le seul moyen de prévention possible" etc etc