3 août 2011
Le système d’administration sans aiguilles de vaccins par nanopatch
Le système d’administration sans aiguille de vaccins par Nanopatch est pour bientôt, après qu’un consortium d'investisseurs ait mis 15 millions de dollars pour son développement. L'argent permettra au Pr Mark Kendall de l’Université du Queensland (Australie) de poursuivre ses recherches sur cette méthode. Ce nouveau système est décrit comme la plus grande percée dans l’administration des vaccins, depuis l'invention de la seringue, il y a plus de 150 ans.
Le Nanopatch est muni de milliers de petites « projections » destinées à administrer le vaccin aux abondantes cellules immunitaires de la peau, permettant ainsi de se passer de la traditionnelle injection intra-musculaire, pratiquée à un endroit où il y a peu de cellules immunitaires.
Les tests préliminaires chez les animaux ont montré que l’administration du vaccin contre la grippe est efficace avec seulement 1/150e de la dose requise pour une injection classique. Le système par Nanopatch est également conçu pour réduire les blessures par piqûre d’aiguilles et les contaminations croisées, ce qui permettrait d’éviter des maladies comme le VIH ou l’hépatite. Et contrairement aux vaccins traditionnels, ce système n’exige pas de réfrigération.
Le Pr Kendall, de l’Institut australien de Bioingénierie et de Nanotechnologie a déclaré que c’était l’une des choses les plus passionnantes au sujet de cette nouvelle technologie car cela va considérablement réduire les coûts et rendre le transport plus facile. Il déclare : « En Afrique, environ la moitié des vaccins ne fonctionnent pas correctement en raison d’une rupture de la chaîne du froid… Le Nanopatch offre également la possibilité d’éviter les piqûres accidentelles lors de la vaccination. » Il a expliqué que l’idée de ce procédé lui était venue il y a environ huit ans, quand il s’ennuyait au cours d’une conférence et qu’il a « commencé à griffonner ».
L’argent provenant du fonds fédéral du gouvernement pour l’Innovation & l’Investissement a contribué à établir la Vaxxas, une nouvelle société qui va commercialiser ce Nanopatch. L’Investissement est dirigé par OneVentures, avec des co-investisseurs comme Brandon Capital, le Fonds pour la Commercialisation de la recherche médicale et HealthCare Ventures USA.
Texte tiré de News-Medical.Net et adapté du texte du Dr Mandal Ananya (MD)
Ce texte démontre l’enthousiasme de certains avec leur focalisation sur les aspects « pratiques » de la future méthode. Mais ceux-ci partent bien sûr du postulat que la vaccination est, une fois pour toute, souhaitable à étendre toujours plus à toujours plus de monde contre un nombre croissant de maladies, peu importe le revers de la médaille que l’on peut en attendre.
Nul doute que les mass médias ne relaieront encore plus ce genre de nouvelles dans le futur comme « une grande avancée » ou « une bonne nouvelle pour tous les poltrons qui ont peur des aiguilles », éludant ainsi habilement les véritables questions, à savoir les risques que ces vaccins à part entière feront encourir à court, moyen et long terme de par leurs composants toxiques et la façon artificielle dont ils stimulent le système immunitaire.
Une fois encore on se retrouve en présence d’une « invention » qui pourrait bien jouer un rôle de leurre, exactement comme les vaccins combinés (« 6 en 1 », « 5 en 1 », « 4 en 1 ») ont contribué eux aussi à banaliser davantage encore la vaccination et à vacciner toujours plus les individus au détriment du consentement libre et éclairé. Ce faisant, avec le vaccin hexavalent, il n’y avait par exemple même plus besoin d’évoquer « le mot qui fâche » aux parents à savoir « vaccin hépatite B », un nombre non négligeable de parents étant au courant des risques neurologiques et auto-immuns de ce vaccin mais moins des autres.
Ici, avec l’absence d’injection, le but visé est surtout un but de dédramatisation et donc de banalisation de la vaccination, finalement jugée comme incontournable et incontestable. En un mot : inquestionnable.
Tout cela rejoint donc parfaitement les aspirations de l’OMS qui, souvenez-vous, rêve que se concrétise « un monde où la vaccination serait appréciée ». Or, comme la crainte chez beaucoup de la piqûre participe, sans être la seule cause, à ce désamour croissant pour la vaccination, on entend ainsi essayer de limiter et même d’arrêter l’hémorragie des « vaccinosceptiques ».
Par ailleurs, à partir du moment où ce système de Nanopatch requiert seulement un sixième du volume de vaccin requis pour une administration classique par injection, il est très clair que la production de millions et même de milliards de doses n’en sera qu’accélérée, ce qui, bien entendu, est à mettre en parallèle avec les velléités de vaccination obligatoire, dans le cadre de futures « pandémies » notamment (voir notamment ici et ici).
Les nanotechnologies soulèvent en réalité un nombre énorme de questions de sécurité, notamment à long terme. De par la plus faible quantité de composants vaccinaux que ce genre de patch délivrera, et l’absence de tests de pharmacocinétique depuis toujours en matière de vaccins (càd l’évaluation du devenir d’un produit ou d’un vaccin dans le corps, une fois injecté), il est prévisible que les effets secondaires de ces futurs vaccins seront encore moins bien connus, évalués et évaluables. Quelle bonne affaire pour la responsabilité des futures firmes productrices !
Voir aussi:
Vaccins par nanopatches: l'arme ultime pour combattre la défiance envers les vaccins?