4 avril 2012. Docbuzz.fr
Un des arguments des tenants de la vaccination antigrippale est d’affirmer que la grippe tue des milliers de personnes chaque année, donc vaccinez-vous. Encore faut-il démontrer que la vaccination réduit ce risque de décès. C’est exactement l’évaluation menée par des scientifiques Canadiens et dont les résultats sont publiés dans la revue Archives of Internal Medicine.
Des études suggéraient que le vaccin contre la grippe pouvait réduire de 50% la mortalité des personnes âgées (un élément relayée sans critique par la presse comme par exemple le journal le Figaro : «Le principal atout de ces vaccins chez les personnes âgées, c’est de réduire les complications et la mortalité» 03/10/2010). Mais ces études réalisées sur l’efficacité du vaccin contre la grippe étaient en faits, pour la majorité d’entre elles, des études observationelles, riches en biais et donc empêchant d’apporter une conclusion claire. Les scientifiques Canadiens ont suivi, chez des patients de plus de 65 ans au cours de 9 années de vaccination contre la grippe, le risque de décès et le risque d’hospitalisations pour pneumonie
L’étude a analysé 12 621 806 personnes vaccinées/9 années de vaccinations (soit environ 1,4 millions de personnes par saison vaccinale).
Les scientifiques ne retrouvent pas d’efficacité significative sur la mortalité seule (-6%). En revanche, il existe une efficacité de la vaccination sur la réduction du risque d’hospitalisation pour pneumonie (-14%). Pour les auteurs, les recommandations doivent cependant perdurer car mieux vaut un petite baisse du risque que rien du tout. Cependant cette étude n’évalue pas la relation bénéfices/risques pour les patients vaccinés.
Source:
Kenny Wong, MPH; Michael A. Campitelli, MPH; Thérèse A. Stukel, PhD; Jeffrey C. Kwong, MD, MSc, Arch Intern Med. 2012;172(6):484-491. doi:10.1001/archinternmed.2011.2038
Remarque complémentaire d’Initiative Citoyenne :
Etant donné la grande sous-estimation des effets secondaires (même graves) des vaccins –seuls à 1 à 10% de ceux-ci étant effectivement rapportés- il apparaît assez probable que si le rapport bénéfices/risques de cette vaccination avait vraiment été évalué dans le cadre de cette vaste étude, les chiffres de décès, pneumonies, infections opportunistes et autres morbidités en réalité imputables à cette vaccination auraient totalement inversé les chiffres prétendument positifs de -6% de décès et – 14% d’hospitalisations pour pneumonies ! Car enfin, il convient de rappeler que les vaccins antigrippaux peuvent abaisser les défenses immunitaires au point de faciliter des infections opportunistes d’issue parfois fatale, qu’ils favorisent la maladie d’Alzheimer, qu’ils peuvent chez certains patients perturber la tension artérielle, exacerber des états asthmatiques et diabétiques, sans parler d’une vaste gamme de troubles neurologiques et auto-immuns. Or lorsqu’on sait, selon une étude récente de 2011, que 61% de ceux qui administrent cette vaccination sont INCAPABLES de reconnaître un effet secondaire, on comprend que l’évaluation réelle du rapport bénéfices/risques réel d’une telle vaccination, ce n’est pas pour demain !