En dépit de l'échec retentissant de la vaccination anti-pneumococcique chez les enfants, les fabricants ont remis le couvert avec de nouvelles versions soi-disant "améliorées", et cela avec la bénédiction des autorités officielles.
Ces vaccins pédiatriques sont, en outre, très loin d'être sans risques.
Il s'agit d'un très juteux business puisque le Prevnar était déjà le vaccin le plus lucratif pour l'industrie pharmaceutique en Occident, selon une revue du secteur lui-même.
Mais il faut dire que c'est toujours la même veille stratégie qui est à l'oeuvre à savoir: élargir les cibles initiales à d'autres cibles marketing, toujours plus étendues (obéissant en cela aux stratégies préconisées par l'OMS et l'Unicef dans leur Projet de Stratégie Mondiale de Vaccination pour 2006-2015)
On l'a vu avec le vaccin anti-hépatite B, qui fut un gros échec chez les publics les plus à risques (prostituées, homosexuels, drogués, ..), avant d'être aveuglément étendu à tous les bébés et adolescents de la planète, on l'a aussi vu avec la vaccination anti-coquelucheuse qui fut finalement aussi recommandée aux jeunes adultes et personnels médicaux au prétexte d'altruisme ("vaccination cocoon") tout comme la vaccination antigrippale qu'on est en train d'essayer d'étendre petit à petit à tous les enfants bien portants ou encore la vaccination anti-HPV qu'on a déjà étendue aux hommes aux USA suite aux réticences croissantes des femmes et que la Commission européenne a évidémment déjà avalisée.
Donc c'est toujours la même méthode: ETENDRE A D'AUTRES CIBLES pour mieux masquer les échecs des vaccins et riposter commercialement aux chutes des ventes liées à leurs risques.
C'est donc d'ailleurs sans surprise, la stratégie affligeante qui est encore une fois adoptée en matière de vaccination anti-pneumococcique.
Ce qui explique donc ce courrier de la firme Pfizer aux médecins, leur annonçant tout fièrement la décision de la très complice Commission européenne non élue et très illégitime d'étendre l'AMM du Prevnar aux adultes de plus de 50 ans.
Et ici, ô surprise, on prétend qu'une seule dose sera suffisante (alors que les enfants en ont droit à 3 ou 4 au minimum et que les officiels ont toujours prétendu que les jeunes enfants comme les seniors étaient plus faibles sur le plan immunologique d'où qu'il fallait soit plus de rappels soit des doses encore "renforcées"!) et que, tant qu'à faire, on pourra l'administrer en même temps que la vaccination antigrippale annuelle.
Ces méthodes-là servent en fait à ce qu'on appelle "améliorer la compliance" c'est à dire faire en sorte que les dociles patients acceptent plus aisément "la pilule" d'un Xième vaccin supplémentaire, annuel qui plus est. C'est très important de comprendre ça: une telle autorisation de mise sur le marché (AMM) n'aurait aucun sens et aucune utilité pratique pour le fabricant si l'on en venait à recommander plus d'une dose car alors le bon sens élémentaire des gens reviendrait au galop avec l'inévitable question: "Tout ça pour ça, est-ce que ça vaut vraiment la peine? "
C'est donc un peu le principe du "Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras" appliqué au commerce. Et c'est du reste exactement la même stratégie qui a finalement été adoptée pour la vaccination des adolescents contre l'hépatite B: là où les bébés ont au moins droit à 3 ou 4 doses, les autorités officielles recommandent maintenant une vaccination des adolescents avec "seulement" deux doses de vaccins anti-hépatite B, justement parce que les adolescents sont plus en mesure de refuser la contrainte d'injections multiples pour une maladie dont ils n'ont jamais entendu parler que des nourrissons qu'il est si facile de piquer à répétition, sans qu'ils aient jamais eu leur mot à dire.