Cela semble une évidence quand on sait que Roselyne Bachelot, l'ex ministre de la santé française -à présent reconvertie en Ministre des Solidarités sous Fillon III- avait caché avoir travaillé pendant des années comme visiteuse médicale pour l'industrie pharmaceutique.
A présent, c'est la nouvelle secrétaire d'Etat à la Santé française, fraîchement nommée, une certaine Nora Berra qui est en cause.
Mme Berra, médecin de formation, a travaillé pour différents grands laboratoires pharmaceutiques (Boerhinger Ingelheim, Bristol Myers Squibb, Sanofi Pasteur selon l'association Act-up) entre 1999 et 2009 alors qu'elle travaillait en même temps dans le service d'immunologie clinique d'un hôpital lyonnais.
Plusieurs partis politiques français ont tiré la sonnette d'alarme.
"Médecin aux hospices civils de Lyon tout en étant médecin au sein de trois des principaux groupes pharmaceutiques, la nouvelle secrétaire d'État continuera de cultiver le conflit d'intérêt, qui reste la marque de fabrique des gouvernements de l'ère Sarkozy", écrit le Parti communiste dans un communiqué.
Le socialiste, médecin, Gérard Bapt a quant à lui demandé la démission immédiate de Mme Berra.
Mme Berra a toutefois indiqué, à l'aulne d'un Xième scandale médical qui commence à peine à être médiatisé, celui du Mediator -ce coupe-faim des laboratoires Servier- qu'il ne faisait aucun doute que ce produit était lié à un risque de valvulopathie, un trouble cardiaque sérieux qui peut nécessiter une intervention chirurgicale.
source: Le journal du dimanche (JDD)