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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 17:47

Glaxo Smith Kline: une expansion qui tarde au Québec

 

28 septembre 2011

 

Annie Saint-Pierre

Le Journal du Québec

 

 

L’expansion de 90 millions du centre de production de vaccins contre la grippe de GlaxoSmithKline (GSK) à Québec, financé majoritairement par les gouvernements, tarde à se concrétiser alors qu’il devrait être complété.

 

Le «Journal de Québec» a appris que ce projet de doubler la production de vaccins antigrippaux en cas de pandémie n’a même pas été amorcé dans les installations de GSK au parc technologique à Québec.

 

Pourtant, cet investissement a été annoncé le 9 septembre 2009 en présence du ministre québécois de la santé, Yves Bolduc. À l’époque, le projet devait être complété pour le début de 2012.

 

Ottawa donnait 40 millions, en subvention directe, au géant pharmaceutique pour des raisons de « sécurité nationale », disait-on alors. Le gouvernement du Québec allongeait, pour sa part, 20 millions et la société GSK injectait 30 millions. Le but est d’augmenter de 15 à 30 millions de doses la capacité de remplissage en un mois de vaccins contre la grippe en cas de pandémie au Canada à partir du centre de production de Québec.

 

Mardi, le directeur des opérations de GSK à Québec, M. John Glavas, a indiqué au «Journal de Québec» que l’entreprise poursuit toujours ses discussions avec le gouvernement fédéral pour mettre en branle ce projet d’augmenter sa production à Québec, mais que rien n’a encore été concrétisé.

 

Leçons

 

« L’investissement n’est pas fait encore. On va le faire, mais on cherche présentement les meilleures options et les meilleures approches pour réaliser ce projet », a signifié M. Glavas. Il admet que la pharmaceutique a tiré des leçons des déboires qu’elle a connus pour la production de vaccins contre la pandémie de grippe H1N1 en 2009

GSK a dû recourir à d’autres fournisseurs pour approvisionner le Canada alors qu’elle avait l’exclusivité au pays.

 

« C’est assez complexe d’essayer de « dealer » avec l’expérience qu’on a eue avec la pandémie en 2009 », ajoute-t-il.

 

Actuellement, le centre de production est en mesure de livrer 15 millions de doses de vaccins dans un délai d’un mois, une fois la souche identifiée et les essais réalisés pour une pandémie de grippe.

 

« Aujourd’hui, on n’a pas la capacité de 30 millions de doses à Québec, mais on va respecter les exigences d’augmenter à ce niveau en novembre 2014. On a le temps et on va le faire de la meilleure façon possible », a indiqué M. Glavas.

 

Initialement, il était question d’ajouter une chaîne de production pour répondre à la demande de vaccination pour l’ensemble de la population canadienne.

 

Contrat

 

GlaxoSmithKline est le principal fournisseur des vaccins antigrippaux au Canada, mais ne détient plus l’exclusivité après l’épisode du H1N1. En mars, Ottawa lui a accordé 425 millions de dollars pour fournir cinq millions de doses de vaccins contre la grippe saisonnière à toutes les années, mais pour aussi livrer 30 millions de doses en cas de pandémie, qui devront tous être produits à Québec à partir de novembre 2014.

 

Ottawa a choisi de se garder une marge de manœuvre en laissant à Sanofi Pasteur la production d’une réserve de secours de vaccins anti-pandémique pour 33,1 millions sur trois ans. Novartis a aussi obtenu 50 millions, toujours pour trois ans, pour la production de vaccins contre la grippe saisonnière.

 

Un édifice en attendant

 

En attendant l’expansion, GSK vient tout de même de compléter la construction d’un édifice administratif de 16 millions dans le parc technologique à Québec.

La communauté d’affaires a été conviée à une inauguration, mardi matin, pour cet investissement, entièrement privé, servant à loger les 140 employés qui travaillent à l’administration des opérations de GSK dans la région de Québec.Le bâtiment est construit tout juste en face du centre de production de vaccins. Il s’agit d’un centre administratif environnemental, érigé en bois, avec des systèmes de climatisation et de chauffage géothermiques.La direction de la compagnie pharmaceutique soutient avoir utilisé les meilleures technologies à la fine pointe pour ce bâtiment.

 

Source: Argent.canoe.ca

 

 

En temps de crise financière, alors que des milliards d’euros d’économie sont exigés des citoyens les plus modestes, on constate que des centaines de millions d’euros sont cependant toujours disponibles pour l’achat de vaccins expérimentaux en cas de « future pandémie » tant attendue et déjà tant annoncée !

 

Alors bien sûr que les pharmas « ont le temps » car ce qui compte ce sont les dividendes finaux et tous les moyens justifieront une telle fin. D’où que ce n’est plus à un an près. De nombreuses échéances ont déjà été annoncées : 2014, 2015. Peut-être même avant.

Et, comme par hasard, l'OMS écrit vouloir que la vaccination soit considérée comme "essentielle" dans son Projet de Stratégie Mondiale de vaccination pour la période 2006-2015...

 

Pour justifier cette gabegie, les autorités prétextent « la sécurité nationale » et il faut dire que le Québec a été une des régions du monde les plus dociles au cours de la campagne vaccinale anti-H1N1 mais ce financement des Etats en dépit de la désaffection croissante des gens pour la vaccination en dit long sur l’ampleur du mépris de l’élite pour les choix des électeurs !

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