Le Washington Post et le Los Angeles Times en ont parlé.
Les jeunes médecins sont moins nombreux à être en faveur des vaccins.
Une étude de Michelle Mergler (Université d'Emory) et de Saad B. Omer (Université John Hopkins) démontre que les médecins récemment diplômés étaient plus enclins à penser que "les vaccinations font plus de mal que de bien" et étaient 15% plus nombreux à douter de l'efficacité des vaccins. Parmi les vaccins qui suscitaient le plus de questions concernant leur sécurité se trouvaient les vaccins anti-poliomyélite (tant oral qu'injectable), la varicelle et le ROR.
Les auteurs, qui ont présenté leurs résultats à la Société Américaine des Maladies Infectieuses, ont émis l'hypothèse que ces résultats pourraient notamment s'expliquer par la raréfaction des cas de maladies contre lesquelles on vaccine et que les médecins plus âgés ont quantitativement plus connues.
Nous ne sommes, pour notre part, pas du tout convaincus par ce genre d'explications et ce, pour différentes (bonnes) raisons.
Tout d'abord, parce qu'en 1976, soit bien avant l'introduction du ROR en France, un professeur de médecine "de l'ancienne école" qui avait connu nombre cas de rougeole comme le Pr Bastin écrivait dans le Concours Médical:
« La rougeole, une des maladies dites bénignes de l'enfance, mérite pleinement cette appellation en France. »
ou encore:
« Il est évident qu'une vaccination générale fait courir le risque de rougeoles d'adulte et de rougeoles du nouveau-né plus graves ; cette vaccination ne doit pas être systématique. »
ou encore (dans la Médecine Praticienne n°664 d'avril 1977):
«Il serait difficile de vacciner systématiquement chez nous où la maladie est bénigne puisque, sur 100 rougeoleux hospitalisés (donc des cas choisis pour leur sévérité), la mortalité est de 0,17.»
Ensuite, parce que ces craintes et ces doutes sur les vaccins sont à mettre en lien avec le niveau de circulation actuelle des informations: aujourd'hui par Internet qui donne accès gratuitement à un bien plus grand nombre d'informations que la seule ressource livresque du passé. Cette circulation rapide des informations fait qu'Internet est en train de devenir un sérieux obstacle et un sérieux enjeu pour l'OMS et les fabricants de vaccins et leur volonté de vaccination maximaliste et littéralement obsessionnelle. N'est-ce pas l'OMS qui a osé accuser Internet d'être responsable du fiasco retentissant du H1N1? N'est-ce pas l'OMS qui manifeste son irritation pour les nombreuses vidéos sur les risques des vaccins qui sont légion sur Internet (et qui n'y aboutissent évidemment pas sans raison; il n'y a pas de fumée sans feu)?
Mais ces chiffres doivent également être analysés à la lumière des chiffres de l'enquête française (de l'INPES) de 2005, obtenus auprès d'un échantillon représentatif de 400 médecins généralistes et pédiatres. Une enquête dont les résultats étaient à ce point dérangeants qu'elle en est restée non publiée....
58% des médecins interrogés disaient se poser des questions sur l'utilité des vaccins faits aux enfants et 31% se posaient des questions sur leur sécurité.
Ces chiffres indiquent donc très clairement une tendance. Une tendance qui se confirme également dans toutes les tranches d'âges de la population générale comme un récent sondage réalisé parmi les Américains (Thompson Reuters) le démontre: le pourcentage d'opinions défavorables s'étant accru constamment au cours des 5 dernières années.
A noter que ce sondage indique également que les sujets les plus âgés (plus de 65 ans) sont ceux qui se posent le moins de questions sur la sécurité des vaccins mais sans doute aussi parce que les plus âgés qui refusent la vaccination antigrippale ont échappé, plus jeunes, à la "batterie vaccinale" imposée de façon aveugle et standardisée à tous les enfants d'aujourd'hui, indépendamment de leur volonté.
Bien entendu, comme nous l'avons déjà déploré, cette désaffection croissante pour la vaccination semble volontairement ignorée par les officiels qui ne cessent d'investir de façon non démocratique, toujours plus d'argent dans cette méthode de "prévention": la Grande-Bretagne qui a débloqué près d'1 milliard d'euros, la Commission Européenne qui alloue plus de 30 millions d'argent public au projet vaccinal ADITEC etc etc
En outre, cet article du Washington Post qui titrait justement "les vaccins à l'épreuve du temps" commence aussi par rappeler les propos de la candidate républicaine à la présidence, Michele Brachman, qui a qualifié, le mois passé, le vaccin anti-HPV Gardasil de "dangereux".
Cela aussi constitue une tendance: des personnalités politiques, aux médecins et à Mr ou Mme Tout le Monde, un nombre croissant de personnes prennent conscience que le discours officiel sur l'efficacité et la sécurité des vaccins n'est tout simplement pas crédible et manifestent du même coup leur ras-le bol d'être constamment harcelés par une propagande agressive pour le moindre vaccin à la moindre occasion.
Quant à l'article du Los Angeles Times, il mentionne que 21% des médecins auraient refusé des clients au motif que ceux-ci continuent de refuser de vacciner leurs enfants et qu'ils seraient 38% dans l'état de l'Iowa. Ce genre de médecins autoritaires et paternalistes ressemblent, au vu des nouvelles tendances explicitées ci-dessus, à ces musiciens qui continuaient de façon tragique, de jouer de leurs instruments pour se donner du courage au moment où le Titanic coulait ...
Dans son livre "la Balance Tropique", le Dr Dominique Senn résumait en fait déjà très bien (sans le savoir) les résultats de ce genre d'enquêtes réalisées parmi les jeunes médecins lorsqu'il écrivait:
"Peu à peu s'infiltre le doute-et même le refus- de se plier à la dogmatique enseignée, dogmatique rigide quoique changeante au gré des théories scientifiques et des "Maîtres institutionnellement intouchables"."