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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 19:00

Kinderrechten-commissariaat.JPGLe premier octobre dernier, le Commissariat flamand aux Droits de l'Enfant rendait un avis à la Commission Santé du Parlement flamand au sujet du cadre légal et des autorisations requises dans le cadre de la vaccination scolaire (effectuée au niveau des Centres d'accompagnement scolaires /CLB).

 

Cet avis fait suite au cas d'une jeune fille néérlandophone vaccinée "contre le cancer du col de l'utérus" alors que sa mère avait pourtant explicitement refusé sur le formulaire que les écoles ont fait parvenir aux parents dès septembre 2011. Le médecin scolaire était passé outre l'avis des parents et après discussion en apparté avec l'adolescente, la jeune fille avait fini par céder  parce que "c'était gratuit" et "qu'elle ne voulait pas avoir le cancer".

  

Cette situation scandaleuse illustre en réalité un des grands objectifs des vaccinalistes acharnés qui détiennent des chaires dans des universités (notamment en Flandre..): faciliter la vaccination des mineurs en prétendant défendre leurs droits à décider pour eux-mêmes. En réalité, ce souhait d'abaisser la majorité légale à une sorte de "majorité médicale" répond à l'impérative nécessité commerciale de compenser les réticences vaccinales croissantes des adultes et notamment des parents. En s'adressant directement aux adolescents, souvent encore très influençables, la marge de manoeuvre paraît donc accrue, l'effet "de groupe" (comme en médecine scolaire) contribuant encore un peu plus à cela dans ce genre de contexte.

 

En réalité, ce qu'il faut savoir c'est que le droit belge permet déjà le consentement libre et éclairé des mineurs, pour autant qu'ils soient considérés comme ayant une maturité suffisante et là est évidemment tout l'enjeu. Car on peut avoir la maturité mais ne pas disposer d'une information suffisante ou suffisamment intelligible. Dans ce genre de contextes, il apparaît assez facile pour des médecins de se rendre impressionnables et de jouer sur des arguments simplistes qui font appel à la peur ou au conformisme.  

 

L'avis de ce Commissariat flamand aux Droits de l'Enfant constitue donc un document très important. Voici ce que dit le point n°4 (conclusion):

 

« La requérante demande une analyse critique des modalités de procédure de vaccination.

 

La loi concernant les droits du patient comprend tant le droit à l’accès à des soins de qualité que le droit à une information exhaustive en la matière. Le problème ne réside pas tant dans l’absence de règles, mais bien dans la méconnaissance de celles-ci.

 

A partir de là, s’impose le besoin d’une information ciblée, en fonction de l’âge, à l’attention de toutes les parties concernées (mineurs, parents, praticiens). Cette information doit concerner non seulement les droits des mineurs d’âge au sein des procédures de soins de santé en général, mais aussi les avantages et désavantages des vaccinations contre le cancer du col de l’utérus en particulier. Des filles de douze ans présentent un besoin en information objective et adaptée afin de se faire une opinion.

 

Un système de centralisation des plaintes est prévu. Le service de médiation « Droits des patients » est encore trop peu connu. Ici aussi, une meilleure information s’impose.

 

La demande d’annulation de l’exception concernant la majorité (1) va à l’encontre de certains droits fondamentaux de l’enfant. En l’occurrence, le droit de donner un avis dont on tiendra compte en toutes circonstances ou procédures qui le concerne. La loi sur les droits du patient reconnaît que les mineurs d’âge doivent être impliqués dans l’exercice de leurs droits.

 

La décision du Gouvernement flamand en date du 3 juillet 2009 arrête que le CLB informe par écrit les personnes concernées (2) sur la nature et les raisons de la vaccination et que celui-ci (3) administre le vaccin à condition qu’il ait reçu l’autorisation par écrit. Si les parents refusent de donner leur autorisation, le CLB peut quand même décider de vacciner un élève qui est dans l’état de juger raisonnablement de ses intérêts en la matière. Ceci après avoir été informé dans un langage clair et après autorisation écrite.

 

(1) Ndt. : la requérante demandait en fait que l’autorité parentale, en matière de vaccination, s’exerce pleinement sur l’enfant jusqu’à sa majorité (jusqu’à dix-huit ans, donc).

(2) En italique dans le texte : de betrokkenen.

(3) Ndt. : le CLB (Centres d'accompagnement scolaire, équivalent flamand des centres PMS)

 

En cas de conflits entre les parents et l’enfant, une solution peut être trouvée au moyen d’un avis multidisciplinaire entre les praticiens de soins de santé du CLB, dont l’objectif principal est l’intérêt de l’enfant. »

 

Pour les obsédés de la vaccination toutefois, on devine ce qu'ils imaginent être "dans l'intérêt de l'enfant"!

 

Initiative Citoyenne a reçu une analyse circonstanciée de cet avis par un médecin belge. Voici ce qu'il a à en dire...

 

« L’enfer est pavé de bonnes intentions, car ce texte part d’un bon sentiment : les droits du patient (loi de 2002) et tout particulièrement les droits de l’enfant : droit à des soins de la meilleure qualité qui soit – et droit à toute l’information qui va avec. En filigrane de ce texte, sans doute établi par des gens de bonne foi, se profile tout un travail de lobbying des prosélytes, scientifiques et commerciaux, de la vaccination, laquelle évolue encore et toujours dans le contexte du whishful thinking implacable : les vaccins, c’est tellement bon que ça ne peut être mauvais. »

 

[…] Dans les faits, il s’agit donc d’une négation, ou, pour le moins, d’un contournement de l’âge légal de la majorité que la loi instaure à dix huit ans. Cet âge légal est en quelque sorte remplacé arbitrairement par une sorte d’âge médical, en l’occurrence celui de douze ans, instauré par la médecine scolaire laquelle acquiert la pleine autorité non seulement sur certains actes médicaux (la vaccination, bien sûr), mais aussi sur l’évaluation de l’enfant (…) en ce qui concerne sa maturité décisionnelle en la matière. Non seulement l’autorité parentale est contournée voire ignorée, mais il en est de même de l’autorité médicale, scientifique, et morale du médecin de famille qui est quand même une personnage-clé en matière de consentement éclairé de tout acte médical – et surtout de jugement de la maturité psycho-émotionnelle, intellectuelle, et physique de ses jeunes malades. 



Le pire n’a pas été dit dans l’avis en guise de conclusion, traduit ci-dessus.

A la page 6, fin du premier paragraphe, on peut lire : « De ouders worden hierover geïnformeerd, tenzij de leerling dit weigert. Hier geldt het beroepsgeheim ten aanzien van de ouders », ce qui signifie « les parents en seront informés, à moins que l’élève le refuse. » En clair, cela signifie donc que le médecin scolaire, après avoir convaincu l’enfant de se faire vacciner, et après l’avoir vacciné, n’a de comptes à rendre à personne et ceci concerne également l’enfant qui peut taire toute l’histoire à ses parents !

 

Une bonne partie de la population et certains hommes politiques commencent heureusement à comprendre que les choses vont trop loin. Si l’on part du principe que la vaccination contre (…) le cancer du col de l’utérus est extrêmement dangereuse et qu’elle provoque de nombreuses victimes, ce qui se confirme à travers le monde, l’école dont la vocation première est d’apprendre, d’enseigner, s’est muée en dispensaire et est devenue la cible commerciale d’activités périlleuses, même si ceux qui les commettent (les médecins) le font à leur corps défendant car endoctrinés et trompés. Il n’en reste pas moins, qu’ils sont responsables et coupables. Si le droit de l’enfant à l’information en matière de vaccination est un principe sain, dans la pratique, les dés sont pipés : il s’agira d’un face à face, dans un local fermé d’une école, entre un médecin (fanatisé), en blouse blanche, et une enfant paniquée à qui l’on va balancer toute la sauce scientifique, intellectuelle et morale en faveur de la piqûre – que toutes ses camarades font. Sauf elle. Devinez le résultat…

 

En pratique, la médecine scolaire marche sur des œufs. Elle aussi sent qu’elle va trop loin. Les circulaires à l’attention des parents sont trompeuses et insidieuses. L’on demande par exemple aux parents de donner une autorisation écrite afin que le médecin scolaire puisse s’entretenir personnellement avec l’enfant…L’on essaye de court-circuiter le médecin traitant. […]

 

La vaccination n’est pas un acte médical urgent, mais potentiellement dangereux, et, dans ce contexte, l’abus de majorité dont se rend coupable la médecine scolaire (et les instances politiques qui la couvrent), réside d’ailleurs dans le déni du danger lié aux vaccinations. Court-circuiter le médecin traitant en matière de vaccination, comme tentent de le faire actuellement les CLB, est médicalement, juridiquement, et déontologiquement indéfendable. »

   

Il est urgent d’agir. Les parents et les jeunes victimes de ce genre de manipulations scandaleuses ne devraient, selon nous, pas s’arrêter à ce genre d’avis non contraignants mais devraient engager des poursuites judiciaires, au besoin avec l’aide financière de leur assurance familiale (qui couvre notamment aussi l’administration de substances dangereuses, relisez vos contrats !).

 

C’est parce que les gens ont laissé trop faire qu’on a pu en arriver à ce degré-là d’abus de pouvoir et d’autorité. Le public a donc été trop gentil et il est objectivement impossible de ne lui attribuer aucune responsabilité dans ce genre de situation, même s’il est vrai qu’il a été fortement désinformé. Mais scandale après scandale, il reste décevant que les gens ne tirent pas des conclusions un peu plus globales, de façon à éviter ce genre de tyrannie.

 

Les jeunes, même dès l’âge de 12 ou 13 ans, pourraient parfaitement comprendre si d’honnêtes vaccinateurs les informaient par exemple des conséquences financières possibles des effets secondaires de vaccins (comme l’article 8 de la loi du 22 août 2002 sur les droits du patient les y oblige !!!) en leur expliquant par exemple «  qu’en cas d’effet secondaires graves, l’Etat ou le Centre scolaire ne te payeront aucune indemnité, ce sera uniquement tes parents qui devront payer pour cela. » Cela, au moins, ce serait juste et légitime. Car c’est la (triste) réalité, les conseilleurs ne sont jamais les payeurs !

 

Quelques images pour mieux se rendre compte, qu’on soit parent, ado, médecin, journaliste ou politicien... des jeunes filles qui étaient en parfaite santé, vaccinées avec Gardasil, puis comme par hasard, détruites à jamais:

   

Victime Gardasil 1aVictime Gardasil 1b  

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