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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 23:30

CENSURE.jpg

Le site Slate a publié un article plus qu'inquiétant pour la démocratie et la liberté du Net, en appelant à Google pour interférer avec les résultats de recherche dans des sujets controversés. Cet article a visiblement inspiré le site VacciNews qui en a publié un à son tour sur ce thème. De tels articles, qui témoignent bien sûr de l'extrême fébrilité des vaccinalistes, traitent finalement des solutions dont ils rêvent pour enrayer la prise de conscience citoyenne sur diverses questions de société. Comme toujours, ceux qui craignent le débat et font tout pour y échapper, sont aussi ceux qui doivent nous inspirer la plus grande méfiance et ce, quels que soient les sujets. Si les partisans des vaccins à tout crin avaient réellement toutes les preuves scientifiques nécessaires, solides et donc convaincantes, il est bien évident qu'ils n'auraient aucun besoin de vouloir dégommer les sites posant les terribles questions qui fâchent parce que leurs grands experts ne savent tout simplement pas y répondre.

 

Le site VaccineNews se prétend être une source fiable d'informations en matière de vaccins et le président de son Comité éditorial n'est autre que le très célèbre Pr Marc Van Ranst, qui s'est déjà largement illustré dans le cadre de la fausse pandémie de H1N1(Cellule Influenza). Ce site, qui dit relayer l'avis d'experts indépendants, reçoit tout de même aussi des fonds de corporations. Le site prend toutefois la peine de préciser (exactement comme l'avait fait la revue Vax Info, entièrement sponsorisée par GSK) que ces financements n'influencent pas du tout le contenu éditorial. Les avertissements du site (disclaimer) précisent aussi que personne ne pourra être tenu responsable des dégâts liés à l'usage de ce site, qu'aucune responsabilité ne pourra être retenue etc etc Néanmoins, ces gens et ce site poussent activement à la vaccination là où le nôtre met à disposition les données vaccinales manquantes (par rapport au discours officiel) de façon à laisser aux citoyens toutes les cartes en main pour décider eux-mêmes, en toute autonomie.

 

Voici à présent où ces gens en sont, affolés que leur discours inconsistant suscite de plus en plus la controverse et le scepticisme....

 

Traduction de cet article de VacciNews:

 

Google devrait-il censurer les sites anti-vaccinaux ?

 

L’une des raisons de tout le remous auquel on assiste actuellement contre les vaccins, c’est la démocratisation de l’information rendue possible par les moteurs de recherche comme Google.

 

Si vous faites, par exemple, une recherche pour les mots « autisme » et « vaccins », vous découvrirez un paquet d’informations qui établissent un lien entre les deux, en dépit du fait que l’absence de toute relation entre les deux a été démontrée scientifiquement.

 

Dans un article étonnant de Slate, l’auteur s’interroge : ne devrait-on pas donner aux moteurs de recherche la responsabilité de filtrer l’information pour ne laisser passer que des informations scientifiquement crédibles?

 

C’est une situation délicate qui en est arrivée à ce point suite à l’incapacité de l’establishment scientifique à améliorer les moyens de communication afin d’étayer et de renforcer ses revendications scientifiques. En l’absence de ce type d’information, des célébrités comme Jenny McCarthy ou des sites comme le Huffington Post ont habilement utilisé le web pour populariser une médecine alternative dépourvue de preuves ou perpétuer le mythe de l’autisme causé par la vaccination. Ces gens sont terriblement influents, étant donné qu’internet leur permet de toucher des millions de personnes.

 

Comme le précise l’article de Slate, il est peu probable que ceux qui croient que les vaccins peuvent provoquer l’autisme puissent jamais se laisser influencer quelle que soit la force de la science qui s’oppose à leurs thèses. La meilleure stratégie consiste donc à éviter que d’autres personnes puissent être convaincues par leurs idées.

 

Personne ne demande à Google de censurer les sites anti-vaccinalistes. Mais on peut prendre conscience de ce qui est déjà fait en ce qui concerne des recherches d’internautes du genre  «Comment puis-je me suicider ? » Dans ce cas l’internaute tombera immédiatement en haut de page sur un numéro de la Prévention Nationale contre le Suicide

  

Il ne serait pas déraisonnable d’avoir ce genre d’avertissements pour ceux qui font une recherche « les vaccins causent-ils l’autisme ? » par exemple, guidant les lecteurs vers des affirmations plus scientifiquement étayées.

 

Cependant, avec l’introduction de la recherche sociale dans Google, il semble que la tendance soit inverse. Les résultats de la recherche seront rendus plus populaires suivant le nombre d’inscriptions dans le cercle social qui s’en fait l’écho et sert ainsi de chambre d’amplification. Sans entendre parler de points de vue différents, beaucoup de gens seront « empoisonnés » par ceux qui diffusent de fausses informations en matière de santé.

 

Mais nous ne pouvons que nous blâmer nous-mêmes pour cela. Si les médecins et les officiels de santé publique se sont assurés depuis le début d’une solide présence sur internet pour contrer ces fausses affirmations de la part des négationnistes des vaccins, nous ne pourrons pas compter sur Google pour nettoyer ce gâchis. »

 

Extraits révélateurs de l'article original de Slate:

 

A ses débuts, le Web a souvent été imaginé comme un centre mondial - un nouveau type de bibliothèque mettant à portée de main la somme des connaissances humaines. Tout s’est bien passé, mais il y a eu un problème : outre l’accès à d’énormes quantités d’information, il nous devenait possible de rendre accessibles nos propres ouvrages, brochures et autres gribouillis sans qu’il y ait, ou très peu, de contrôle de qualité.

 

Une telle démocratisation de l’accès à l’information a vraiment été très utile quand elle s’est faite en collaboration intelligente  avec les institutions et la technologie. C’est elle qui nous a donné Wikipedia et Twitter, mais elle a aussi contribué à engendrer des milliers de sites qui contribuent à saper le consensus scientifique, renverser des faits bien établis, et promouvoir des théories du complot.

 

Entretemps, ce mouvement de recherche pourrait isoler les visiteurs réguliers de ces sites, comme leur permettre de trouver encore plus de liens avec des amis paranos.  Ce n’est évidemment pas cela qui permettra de mieux les éclairer. Le temps ne serait-il pas venu de mettre sur pied un système qui pourrait contrôler la qualité ?

 

Les gens qui nient le réchauffement climatique, s’opposent à la théorie darwinienne de l’évolution, refusent de voir le lien entre VIH et Sida, ou qui pensent que le 9/11 a été une affaire intérieure (inside job) ont en fait royalement profité d’internet…

 

[…] Un nouvel article de la revue médicale Vaccine met en lumière les pratiques en ligne  d’un groupe anti-vaccinaliste mondial composé de scientifiques peu scrupuleux, de journalistes, de parents, de célébrités qui pensent que les vaccins sont susceptibles de provoquer des dommages tels que l’autisme - une affirmation qui a été totalement discréditée par la science moderne.

 

Bien que le mouvement anti-vaccinaliste ne soit pas nouveau - des inquiétudes religieuses au sujet de la vaccination datent en fait du début du 18ème siècle, - les facilités de recherche et d’auto-édition que permet internet, ainsi que des tendances de plus en plus sceptiques par rapport à l’expertise scientifique, autant d’éléments qui ont donné aux anti-vaccinalistes un fameux coup de pouce.

 

Ainsi, l’actrice Jenny McCarthy qui est en quelque sorte devenue le porte-drapeau du mouvement anti-vaccinaliste se vante d’avoir acquis ses connaissances sur les dangers des vaccinations auprès de « l’université Google ». Elle partage régulièrement ses « connaissances » sur les vaccinations avec près d’un demi million de personnes. C’est le genre d’influence en ligne dont les lauréats du Prix Nobel ne pourraient que rêver…

 

[…]  Il n’est pas du tout évident que les scientifiques puissent parvenir à discréditer le mouvement anti-vaccinaliste et ses fausses allégations. Les membres de ces groupes se montrent sceptiques par rapport au discours scientifique et aussi parce qu’ils soupçonnent des liens cachés entre les universités et les entreprises pharmaceutiques qui fabriquent les vaccins…



[…]  Les blogs et les forums qui s’associent au mouvement anti-vaccination se présentent comme des censeurs agressifs prêts à gommer tout commentaire qui vanterait les bénéfices de la vaccination.

 

Que faire ? En dépit de toutes les preuves et de toute la science dont on aura pu les abreuver, il est peut-être temps d’accepter que beaucoup de ces groupes ne risquent pas de perdre leurs membres zélés. En lieu et place, il faudrait trouver les ressources pour contrecarrer leur croissance en ciblant leurs possibilités plutôt que leurs partisans.

 

[…]  Etant donné que la censure des moteurs de recherche n’est pas une option attrayante, voire particulièrement viable, que peut-on faire pour s’assurer que les utilisateurs soient finalement informés que les avis pseudo-scientifiques sur lesquels ils tomberont vraisemblablement puissent ne pas être soutenus par la science ?

 

Les options ne sont pas nombreuses. La première consisterait à former les navigateurs à détecter les informations suspectes ou litigieuses. Ainsi par exemple, chaque fois qu’une information du genre de «  la vaccination peut entraîner l’autisme » apparaîtrait, cette phrase pourrait s’afficher en rouge et serait accompagnée d’un avis suggérant de consulter des sources plus fiables…

 

[…] Une autre option consisterait à pousser les moteurs de recherche à prendre leurs responsabilités, comme à exercer un contrôle plus sévère dans la présentation des résultats de recherche pour des questions comme « le réchauffement de la planète » ou les « vaccinations ».

 

Google pourrait simplement afficher en rouge le conseil de faire preuve de prudence comme de vérifier les ressources de référence avant de prendre quelque décision que ce soit.

 

[…] Tout cela pourrait paraître paternaliste, mais il s’agit ici d’un paternalisme non intrusif qui permettrait de sauver des vies sans interférer avec les résultats de la recherche. Il paraît clair que de telles mesures pourraient être qualifiées de théories du complot comme par exemple : est-ce que Google ne serait pas à la solde de Big Pharma ou en faveur d’Al Gore ?

 

Mais c’est un risque à prendre pour autant que ces mesures puissent aider à contrecarrer la croissance de ces mouvements sociaux…

 

Qu’on appelle ça censure ou filtrage, il s’agit d’une atteinte à la liberté de ceux qui veulent chercher en toute indépendance, parce qu’ils n’ont pas été satisfaits par le refrain officiel creux qui louange systématiquement la vaccination.

 

Au lieu de répondre aux questions SCIENTIFIQUEMENT TRES PERTINENTES qui sont posées par les contestataires, les scientistes arrogants s’enfoncent de plus belle dans leur idéologie avec la volonté farouche de ne surtout plus être contredits ou confrontés à des questions trop insurmontables. C’est ainsi qu’ils tentent de discréditer les contestataires en leur collant des étiquettes « conspirationnistes » ; « scientifiques peu scrupuleux » etc etc

 

Ils se présentent comme les tenants de LA Science en s’arrogeant le droit de qualifier de « non scientifique » toute la Science dont les résultats ne les arrangent pas. Et là est évidemment le vrai problème car la Science, par définition, c’est le débat et non la pensée unique. Le danger est donc évidemment très grand que la liberté d’Internet soit détournée au profit d’une minorité (pharmas, médecins dont les vaccinations sont une part non négligeable de consultations et donc de rentrées financières pour certains).

 

Il est clair que les pharmas qui ont près de 300 nouveaux vaccins en attente trépignent de ne pas pouvoir acheter la vérité scientifique ultime avec leurs milliards de dollars et s’inquiètent de la faisabilité de leurs projets compte tenu de la prise de conscience croissante des citoyens sur ces questions. Il s’agit donc de trouver une stratégie commerciale de plus pour maintenir les marchés, si besoin avec l’aide d’instances internationales qui arrivent encore à duper les plus crédules (comme l’OMS par ex.) et qui avaient déjà attribué le fiasco du H1N1 à…internet ! Car il est très clair que ce n’est pas du tout la faute d’internet si les vaccins suscitent la controverse, il ne faudrait pas confondre les causes avec les conséquences. En réalité, la vaccination suscite une controverse SCIENTIFIQUE (et pas seulement religieuse !) depuis le 19° siècle, déjà à l’époque de Jenner, plusieurs médecins contestaient le peu de rigueur de ses travaux, les biais existants, la sécurité de la méthode etc etc

 

Ce qu’on constate si on relie les nombreuses informations publiées sur ce site, c’est une volonté autoritaire qui converge de partout pour IMPOSER le dogme des vaccins : plans de vaccination obligatoire tout prêts dans les tiroirs (Suisse, Pologne etc), volonté convergente de « tarir le flot de rumeurs et de mensonges » (cfr Pierre Bégué de l’Académie de Médecine), ici aussi c’est le même but poursuivi. Pendant ce temps-là, des scientifiques dissidents comme Luc Montagnier critiquent les négationnistes des vaccins qui sont justement ceux qui prônent cette censure internet en niant systématiquement tout effet secondaire grave des vaccins auprès du public ! Les gens vont donc absolument devoir faire preuve de discernement et évaluer la crédibilité et la plausibilité des deux analyses :

 

- Celle consistant à dire que les vaccins sont merveilleux, presque parfaits, qu’ils sont une des plus belles découvertes de la Médecine et qu’ils ne causent en définitive aucun effet secondaire grave concret (= discours tenu par les officiels) ou en tout cas un nombre infime par rapport aux vies prétendument sauvées par la vaccination.

 

- Celle consistant à mettre en lumière les échecs des vaccins, à reconnaître que les vaccins peuvent en effet parfois réduire la circulation de certains microbes et avoir une certaine efficacité mais à quel prix… au prix de lourds effets secondaires qui peuvent être très largement supérieurs aux bénéfices, mais qui restent largement tabous.

 

La conclusion de tout ceci pourrait finalement bien nous être apportée par le journaliste Tom Sandborn du Courrier de Vancouver :

 

«Ces appels pour réduire au silence la discussion critique sur une question encore ouverte au débat scientifique sont vraiment troublants. La science progresse par l'enquête, le débat, la discussion ouverte, et non par des décrets ou la censure. La réponse adéquate à la mauvaise science est la vraie science et non la censure. Que ce soit positif ou négatif, aucune branche de la recherche sur la sécurité des vaccins ne devrait, pour les esprits libres et sages, sortir de ses propres limites et se substituer à une recherche sérieuse et authentique. »

 

 

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commentaires

É
Je vais déménager en Chine : on y est plus libre !<br /> <br /> :-(
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I
<br /> <br /> ;-) c'est vrai que là au moins, on joue franc jeu!<br /> <br /> <br /> <br />

                    

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