Dans le Journal de la Science, on peut lire un article fort intéressant d'Alain Tranet, au sujet d'une nouvelle étude publiée dans PloS One et qui a permis à des chercheurs de l'Université de Dallas de comparer valablement des drosophiles (mouches du vinaigre) nourries avec différents aliments bio à un nombre similaires de mouches mangeant pendant toute leur vie l'équivalent non bio de ces mêmes aliments.
Les chercheurs ont en fait comparé 4 groupes de 200 mouches nourris avec des aliments bio à 4 groupes nourries avec des aliments non bio, chacun des 4 groupes ne recevant qu'un seul type d'aliment tout au long de sa vie (respectivement bio ou non bio): pommes de terre, raisin, soja ou banane.
Extrait:
« Résultat ? Les pommes de terre, les raisins et le soja biologiques ont eu un effet significatif sur la longévité des drosophiles, avec un accroissement respectif de la durée de vie médiane de 38%, 20% et 75% (la durée de vie médiane, dite aussi vie médiane, correspond à l’âge qu’un individu a une chance sur deux de dépasser). En revanche, les bananes biologiques n'ont eu aucun effet significatif sur la durée de vie médiane des drosophiles, laquelle est restée équivalente à celle des drosophiles nourries de produits non biologiques.
Une longévité maximale accrue de 80% pour le soja biologique
Concernant la longévité maximale, les résultats ont été également significatifs, bien qu'un peu moins spectaculaires tout de même (à l'exception notable du soja biologique). En effet, les drosophiles élevées avec des patates, des raisins et du soja biologiques ont respectivement présenté une longévité maximale accrue de 6,7%, 13,9% et 80%.
Concernant la fertilité, là encore les aliments biologiques se sont distingués, puisqu'ils ont été corrélés à une fertilité sensiblement améliorée chez les drosophiles qui en avaient bénéficié, et ce pour les quatre aliments testés : du début à la fin de leur existence, les drosophiles nourries avec l'un ou l'autre de ces quatre produits biologiques ont pondu un nombre d’œufs par jour systématiquement plus élevé que les drosophiles recevant de la nourriture non biologique. »
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Selon les auteurs, parmi les explications possibles à ces résultats, il y a le fait que les aliments bio contiendraient moins de nitrates et plus de molécules bénéfiques comme par exemple les polyphénols, qui sont de puissants anti-oxydants bénéfiques au système immunitaire et donc à la résistance aux maladies.
Le journal Le Monde avait rédigé un article intitulé "Les aliments bio, moins nocifs mais pas plus nourrissants". Quand on sait que deux des grands principes d'Hipocrate sont "Que ton aliment soit ton médicament" et aussi "D'abord, ne pas nuire", on comprend évidemment mieux à quel point des gens préfèrent payer plus cher pour ne pas être encore un petit peu plus empoisonnés!
Evidemment, on entend déjà d'ici les gens de la mouvance "sceptique" déclarer que ce genre d'études n'a aucune valeur, car il s'agit de drosophiles et non d'humains etc. Ceci étant, ces gens-là sont toujours très prompts à l'inverse à se réjouir de la prétendue "sécurité" des vaccins pandémiques lorsqu'on les teste sur de malheureux furets qui ne sont pas plus humains que les drosophiles!
En réalité, on touche, avec ce genre de résultats guère surprenants, le point central du débat: celui de la vraie science face à la science prostituée. Tout se résume finalement à cette question car il est bien évident qu'en fonction de la méthodologie de l'étude, on peut facilement arriver à faire dire tout et son contraire. Ici, on a clairement affaire à de la Vraie Science, la comparaison est aisée car les groupes sont bien délimités avec un seul paramètre significatif qui va varier entre les deux types de groupes comparés (bio ou non bio, aliment, par aliment) et sur une durée de vie maximale qui est la durée de vie totale des animaux concernés.
Si l'on avait droit à ce genre de Vraie Science avec les vaccins, ça ferait longtemps que ce scandale aurait évidemment pris fin. Mais c'est pourtant précisément ce que les vaccinalistes se refusent à faire: comparer SUR TOUTE LEUR DUREE DE VIE des groupes qui ne varient que par un seul critère significatif (le statut vaccinal), ce qui imposerait donc de comparer des enfants vaccinés avec des enfants vierges de tout vaccin, pendant toute leur vie. Et en 200 ans de temps, autant dire que si la volonté avait été là, ça se serait su et surtout vu aux types d'études effectuées! Facile dans ces conditions de continuer à mentir aux gens en leur disant que les vaccins ne sont pas un problème! Remarquez à cet égard que les gens qui affirment la sûreté des vaccins sont souvent aussi les mêmes qui auront tendance dans le monde expertal à prétendre que manger bio n'apporte aucune plus-value sanitaire significative. Il est grand temps de fermer définitivement la porte à tous ces bonimenteurs et de penser enfin à protéger notre propre santé.
Les aliments bio ont moins de risque de contenir des OGM...
Plusieurs vaccins sont des vaccins transgéniques (rotavirus, hépatite B, HPV,...) avec les risques de malignité à long terme que ces technologies posent, de l'aveu même de l'OMS dans un rapport de 1987.