Ma fille après le vaccin Cervarix :
Diagnostic d’encéphalomyélite myalgique (EM) et du syndrome de fatigue chronique (SFC) : des coïncidences ?
Par Carol Green , 14 août 2013
Katie, Cervarix & EM/SFC
L’encéphalomyélite myalgique (EM) et le syndrome de fatigue chronique (SFC) est une maladie grave et complexe. Il s’agit d’une maladie acquise, avec de nombreux symptômes liés principalement à un dysfonctionnement du cerveau, de l’appareil gastro-intestinal et des systèmes immuns, endocriniens et cardiaques. Notre famille n’avait pas la moindre idée à quel point nous deviendrions familiers avec cette maladie particulière après avoir fait vacciner notre fille de 15 ans avec le Cervarix pour « la protéger » du cancer du col de l’utérus.
Quand Katie a reçu le Cervarix en 2009, elle avait 15 ans et fréquentait la Haute Ecole d’Hanley Castle. Elle réussissait très bien à l’école, avait d’excellentes notes et espérait aller à l’Université. Avant la vaccination, elle était en excellente forme ; elle jouait dans l’équipe régionale de rugby et fréquentait l’Académie de haute performance pour les filles de moins de 18 ans à Bristol. Elle se préparait à la sélection pour le groupe de rugby d’Angleterre des filles de moins de 18 ans. Katie a également joué pour le comté de cricket féminin.
Effet immédiat de la deuxième dose de Cervarix :
Le lendemain de la vaccination, il nous fallut réveiller Katie parce qu’elle avait dormi beaucoup plus longtemps que d’habitude. Elle se sentait groggy ; elle avait des nausées et des vertiges. Elle avait même fait pipi au lit ! Bien qu’il lui était alors encore possible de manger, elle se sentait tout de suite malade après avoir avalé une bouchée. Une énorme grosseur rouge de la taille d’un oeuf s’était formée au site d’injection (environ 3 fois la taille de la grosseur apparue après la première dose du vaccin.) Comme ces symptômes étaient mentionnés sur la notice, nous avons pensé que Katie allait rapidement récupérer.
Malheureusement, la semaine suivante elle eut grand peine à suivre les cours et sa santé continua à se détériorer. Elle éprouvait de tels vertiges qu’elle pouvait à peine marcher. Il lui était devenu impossible de se concentrer surtout quand elle devait lire. Elle ne pouvait plus manger que de faibles quantités de nourriture réduite en purée vu qu’elle avait constamment des nausées et se sentait extrêmement fatiguée.
A ce stade nous avons consulté notre médecin de famille qui l’a directement envoyée à l’hôpital. Malgré toute une série de tests approfondis, il ne fut pas possible de trouver la cause de ses problèmes. Katie fut donc renvoyée à la maison.
Finalement, en 2011, un diagnostic d’encéphalomyélite myalgique (EM) et de syndrome de fatigue chronique(SFC) fut confirmé par un spécialiste en immunologie et maladies infectieuses.
Les effets durables de la vaccination
La vie de Katie a été gravement affectée par ces maladies (EM/SFC). Elle fut clouée à la maison pendant au moins 3 mois. Elle savait à peine marcher et, pendant 5 mois, elle ne parvenait à avaler que des aliments sous forme liquide. Elle avait tellement peu d’énergie qu’elle devait se reposer et dormir presque toute la journée.
Elle souffrait de manière intermittente de douleurs inexpliquées – dans les articulations, l’abdomen ; elle souffrait de migraines qu’elle n’avait jamais connues auparavant. . En janvier et février 2011, souffrant d’une forme extrême d’insomnie, elle n’en pouvait plus, était complètement épuisée et incapable de faire quoi que ce soit !
Aujourd’hui, elle peut faire un peu plus ; elle peut marcher lentement, faire un peu de shopping. Mais, si elle exagère quelque peu, elle retombe dans sa fatigue pour un jour ou deux. Elle a essayé de retourner à l’école, mais elle n’a pas pu tenir le coup ; c’était trop pour elle. Se concentrer, se rappeler des mots lui paraissait vraiment trop difficile. Tout travail mental l’épuisait littéralement. Après sa troisième tentative de reprise des cours, elle parvint à tenir le coup pendant deux semaines, puis son médecin lui recommanda d’arrêter parce qu’elle était de nouveau tellement mal.
Actuellement
A l’heure actuelle, alors qu’elle sollicite une allocation de soutien, une récente évaluation médicale a conclu qu’elle n’avait aucune raison médicale de ne pas travailler et ce, malgré le soutien de son médecin. Nous avons alors décidé de faire appel de cette décision et de porter l’affaire devant un tribunal.
La demande d’indemnisation pour dommages dus au vaccin que nous avions introduite a également été rejetée. Le processus d’appel a encore été retardé car notre avocat nous a fait savoir qu’il ne lui était pas possible de prouver le lien de causalité nécessaire (et ce, malgré le lien temporel et la lettre de notre médecin de famille). Comme, dans cette affaire, nous nous sentions totalement impuissants à poursuivre seuls, nous avons rencontré notre députée locale Harriet Baldwin.
Sources: SaneVax & Stop Gardasil